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Des tempêtes solaires déclenchent des aurores boréales sur Jupiter huit fois plus lumineuses que la normale et des centaines de fois plus puissantes que sur Terre.
CHANDRA. Le télescope spatial Chandra est un observatoire dédié à l’étude des trous noirs, des galaxies et des étoiles lointaines dans le domaine des rayons X. Il pointe parfois aussi son optique vers les planètes du système solaire. C’est ce qu’il a fait en octobre 2011 en observant Jupiter alors qu’elle était frappée par un flux de particules très dense, émis lors d’une tempête solaire qui a généré une éjection de masse coronale. C’est la première fois qu’un tel événement est observé dans le domaine des rayons X. Les données de Chandra font l’objet d’une publication dans le Journal of Geophysical Research.
Elles révèlent que les particules solaires frappent avec force la magnétosphère de Jupiter (la région de l’espace sous l’influence du champ magnétique de la planète) et repoussent sa frontière de plus d’un million et demi de kilomètres vers l’intérieur. Cette interaction provoque de gigantesques aurores boréales très énergétiques qui couvrent une superficie plus grande que la surface de la Terre. L’effet de la tempête solaire est bien observable sur les deux images ci-dessous. La première a été prise le 2 octobre 2011 quand le flux de particules était intense et la seconde deux jours après lorsque le vent solaire avait retrouvé son allure habituelle. « Il y a une lutte de puissance constante entre le vent solaire et la magnétosphère de Jupiter.
Nous voulons comprendre cette interaction et quel effet elle a sur la planète. En étudiant la façon dont les aurores varient, nous pouvons en découvrir plus sur la région de l'espace contrôlée par le champ magnétique de Jupiter et comment elle est influencée par le Soleil.
La compréhension de cette relation est importante pour celle des objets magnétiques qui sont innombrables à travers la galaxie, comme les exoplanètes, les naines brunes ou encore les étoiles à neutrons », explique William Dunn, principal auteur de l’étude. Dès le mois de juillet prochain, les astronomes bénéficieront d’un outil de plus pour analyser le champ magnétique de Jupiter avec l’arrivée programmée de la sonde Juno et de ses huit instruments scientifiques chargés de décrypter « la pierre de Rosette de notre système solaire », comme la nommait Scott Bolton, astronome en charge de Juno, lors du lancement de la sonde en 2011.
Des tempêtes solaires déclenchent des aurores boréales sur Jupiter huit fois plus lumineuses que la normale et des centaines de fois plus puissantes que sur Terre.
CHANDRA. Le télescope spatial Chandra est un observatoire dédié à l’étude des trous noirs, des galaxies et des étoiles lointaines dans le domaine des rayons X. Il pointe parfois aussi son optique vers les planètes du système solaire. C’est ce qu’il a fait en octobre 2011 en observant Jupiter alors qu’elle était frappée par un flux de particules très dense, émis lors d’une tempête solaire qui a généré une éjection de masse coronale. C’est la première fois qu’un tel événement est observé dans le domaine des rayons X. Les données de Chandra font l’objet d’une publication dans le Journal of Geophysical Research.
Elles révèlent que les particules solaires frappent avec force la magnétosphère de Jupiter (la région de l’espace sous l’influence du champ magnétique de la planète) et repoussent sa frontière de plus d’un million et demi de kilomètres vers l’intérieur. Cette interaction provoque de gigantesques aurores boréales très énergétiques qui couvrent une superficie plus grande que la surface de la Terre. L’effet de la tempête solaire est bien observable sur les deux images ci-dessous. La première a été prise le 2 octobre 2011 quand le flux de particules était intense et la seconde deux jours après lorsque le vent solaire avait retrouvé son allure habituelle. « Il y a une lutte de puissance constante entre le vent solaire et la magnétosphère de Jupiter.
Nous voulons comprendre cette interaction et quel effet elle a sur la planète. En étudiant la façon dont les aurores varient, nous pouvons en découvrir plus sur la région de l'espace contrôlée par le champ magnétique de Jupiter et comment elle est influencée par le Soleil.
La compréhension de cette relation est importante pour celle des objets magnétiques qui sont innombrables à travers la galaxie, comme les exoplanètes, les naines brunes ou encore les étoiles à neutrons », explique William Dunn, principal auteur de l’étude. Dès le mois de juillet prochain, les astronomes bénéficieront d’un outil de plus pour analyser le champ magnétique de Jupiter avec l’arrivée programmée de la sonde Juno et de ses huit instruments scientifiques chargés de décrypter « la pierre de Rosette de notre système solaire », comme la nommait Scott Bolton, astronome en charge de Juno, lors du lancement de la sonde en 2011.