C'était prévisible : Google, qui s'intéresse décidément beaucoup à l'individu d'un point de vue marketing s'entend , propose désormais de le localiser précisément. Après s'être préoccupé de ses goûts, ses envies, ses centres d'intérêt, son travail, son aspect, voici maintenant que la firme se lance dans la géolocalisation des individus connectés. Ce service, extension des capacités GPS liées à l'application Google Maps (pour mobile, version 3.0) et baptisé Google Latitude, permettra d'indiquer sa position "approximative" mais également de connaître celle de ses contacts qui auront autorisé le service.
Le premier moteur mondial de recherche sur Internet lance ce service dans vingt-sept pays, dont la France et treize autres pays de l'Union européenne. Il permet à ses utilisateurs de transmettre en permanence leur localisation aux personnes qu'ils auront sélectionnées (et qui possèdent un compte Gmail), grâce au positionnement sur son système de cartographie Google Maps, soit sur smartphone (téléphone portable multifonctions), soit sur ordinateur via une application sur le portail iGoogle. Par l'appui sur une touche, il sera non seulement possible de localiser vos amis, mais aussi de consulter leur statut ou de publier le vôtre. Une sorte de Facebook localisé et en temps réel.
DES OPPORTUNITÉS MARKETING EN VUE
Google, dans le blog officiel annonçant la mise à disposition du service, insiste sur le fait que tous les utilisateurs pourront à tout instant se déconnecter du service, et précise : "hormis l'aspect ludique, nous reconnaissons la sensibilité de ce type de données, aussi avons nous intégré à l'application des droits de contrôle sur la vie privée (...) : non seulement vous contrôlez précisément qui a accès à votre position, mais vous décidez également quels endroits peuvent être vus". Il sera également possible de se placer en mode "caché", le communiqué suggérant que l'on peut être localisé "aux chutes du Niagara" tout en se trouvant en réalité à Rome.
Le service de la firme de Mountain View est déjà disponible pour les smartphones BlackBerry (avec écran couleur), Symbian (S60) et Windows Mobile (5.0 et supérieurs). Il sera prochainement compatible avec tous les appareils de type Android (Google), iPhone et iPod Touch (Apple) ou encore les téléphones compatibles avec la plate-forme Java (J2ME).
Ce type de service est déjà proposé par plusieurs sociétés comme l'italien Securitalia, les américains Yahoo! (FireEagle) et Loopt ou Where.com sur iPhone 3G, BlackBerry ou Windows mobile (avec le concours d'opérateurs de téléphonie comme l'américain Verizon Wireless ou le britannique Vodafone). Le principe de géolocalisation est identique pour tous, et fonctionne soit grâce au réseau GPS, au réseau de téléphonie mobile (triangulation cellulaire des stations-relais) ou encore via un réseau Wi-Fi (proximité de hot-spot). Et au vu des contrats déjà signés par les sociétés en place, Google, qui investit depuis plus de deux ans dans les applications et services pour mobile, espère des opportunités marketing qu'un tel produit pourrait rapidement drainer. Quant à la confidentialité, Google certifie ne conserver que les données relatives à la dernière localisation en date. De quoi au moins permettre, par exemple, un ciblage géographique des publicités.
Le Monde
Le premier moteur mondial de recherche sur Internet lance ce service dans vingt-sept pays, dont la France et treize autres pays de l'Union européenne. Il permet à ses utilisateurs de transmettre en permanence leur localisation aux personnes qu'ils auront sélectionnées (et qui possèdent un compte Gmail), grâce au positionnement sur son système de cartographie Google Maps, soit sur smartphone (téléphone portable multifonctions), soit sur ordinateur via une application sur le portail iGoogle. Par l'appui sur une touche, il sera non seulement possible de localiser vos amis, mais aussi de consulter leur statut ou de publier le vôtre. Une sorte de Facebook localisé et en temps réel.
DES OPPORTUNITÉS MARKETING EN VUE
Google, dans le blog officiel annonçant la mise à disposition du service, insiste sur le fait que tous les utilisateurs pourront à tout instant se déconnecter du service, et précise : "hormis l'aspect ludique, nous reconnaissons la sensibilité de ce type de données, aussi avons nous intégré à l'application des droits de contrôle sur la vie privée (...) : non seulement vous contrôlez précisément qui a accès à votre position, mais vous décidez également quels endroits peuvent être vus". Il sera également possible de se placer en mode "caché", le communiqué suggérant que l'on peut être localisé "aux chutes du Niagara" tout en se trouvant en réalité à Rome.
Le service de la firme de Mountain View est déjà disponible pour les smartphones BlackBerry (avec écran couleur), Symbian (S60) et Windows Mobile (5.0 et supérieurs). Il sera prochainement compatible avec tous les appareils de type Android (Google), iPhone et iPod Touch (Apple) ou encore les téléphones compatibles avec la plate-forme Java (J2ME).
Ce type de service est déjà proposé par plusieurs sociétés comme l'italien Securitalia, les américains Yahoo! (FireEagle) et Loopt ou Where.com sur iPhone 3G, BlackBerry ou Windows mobile (avec le concours d'opérateurs de téléphonie comme l'américain Verizon Wireless ou le britannique Vodafone). Le principe de géolocalisation est identique pour tous, et fonctionne soit grâce au réseau GPS, au réseau de téléphonie mobile (triangulation cellulaire des stations-relais) ou encore via un réseau Wi-Fi (proximité de hot-spot). Et au vu des contrats déjà signés par les sociétés en place, Google, qui investit depuis plus de deux ans dans les applications et services pour mobile, espère des opportunités marketing qu'un tel produit pourrait rapidement drainer. Quant à la confidentialité, Google certifie ne conserver que les données relatives à la dernière localisation en date. De quoi au moins permettre, par exemple, un ciblage géographique des publicités.
Le Monde