Grasse: Abdelhakim Ajimi mort à cause d'une «imprudence» des policiers?

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Casablanca d'antan
VIB
Du nouveau dans l'affaire de Grasse. Le parquet n'exclut pas que les policiers ayant procédé à l'interpellation d'Abdelhakim Ajimi, décédé le 9 mai dernier durant son transfert au commissariat de Grasse, aient pu commettre une «imprudence».

Cet homme de 22 ans avait été interpellé après une rixe qui avait éclaté lorsqu'il s'était vu refuser de l'argent dans une agence du Crédit Agricole.

Jean-Louis Moreau, procureur adjoint de la République de Grasse (Alpes-Maritimes) a indiqué ce mercredi à l'AFP qu'au vu des résultats des analyses anatomo-pathologiques récemment communiqués aux juges d'instruction, «on a l'impression qu'il y a peut-être eu de la part des gardiens de la paix une mauvaise prise en compte des règles qu'ils appliquent normalement pour maîtriser les gens quand ils se rebellent». «La durée de la maîtrise a peut-être aussi été trop longue», a-t-il ajouté.

Des policiers bientôt mis en examen?

«Ceci correspondrait à une imprudence, je parle au conditionnel. C'est aux juges de décider d'une éventuelle mise en examen des policiers en cause pour homicide involontaire», a-t-il poursuivi.

Selon Europe1, qui confirme que les résultats définitifs de l’autopsie concluent à une asphyxie, deux policiers devraient être mis en examen très prochainement pour «homicide involontaire». :rolleyes:



C. F. (avec agence)
 
des policiers dits bien formés et appuyés selon le porte parole de la police de la police et pourtant un drame qu en serait il une fois les tasers mis en circulation :rolleyes:
 
quelques réactions :rolleyes:

weismuller | 08.10.2008 - 13h58

En face d'un fou furieux, car il faut l'être pour se rebeller d'une telle façon, au point d'être contraint, que convient-il de faire alors?

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ranai2703 | 08.10.2008 - 13h57

il est mort pendant son transfert et pas pendant l interpellation , c est ca qui est bizard

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joie | 08.10.2008 - 13h49

Je trouve cela trés grave mais il ne peut s'agir que d'un accident, MAIS je comprend la colère de sa famille, ses amis.CONDOLEANCES à la famille.

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WoW | 08.10.2008 - 13h49

@nidroitenigauche : Je suis globalement d'accord, mais je rajouterai quand même que le role des forces de l'ordre est de protéger les individus des autres mais aussi d'eux même. Cela devient quand meme dangereux si lorqu'un policier nous interpelle on est pas sur d'en sortir vivant ! Et puis mourrir asphyxié pour une colère dans une banque... c'est un peu abusé

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criscross | 08.10.2008 - 13h31

Je pense que "l'imprudence" qui a entrainé la mort de cette personne, c'est sa connerie.

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sr90 | 08.10.2008 - 13h26

nidroitenigauche | 08.10.2008 - 13h23 Rien a ajouter, tout es dit....Bravo !

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nidroitenigauche | 08.10.2008 - 13h23

C'est tout à fait le genre d'article ou l'on ne peut pas être objectif en raison de la tendance de la rédaction à tourner l'article pour lancer une polémique. C'est pas clair comme article, on sait pas grand chose, on peut dc pas dire gd chose. Tout ce que je sais c'est qu'en général qd les policiers font leur travail on leur reproche, qd il le fontpas on leur reproche aussi. Là on leur reproche apparement d'avoir été trop brutaux, mais s'ils ne l'avaient pas étaient peutêtre que cette personne aurait bléssé quelqu'un, un policier ou encore un civil présent à l'agence, et là on leur aurait reproché leur manque de sécurité.
 
Mort d’Ajimi: 5 policiers ayant participé à l'interpellation sont mis en examen

DRAME - Ce jeune Tunisien était décédé lors de son transfert au commissariat de Grasse en mai 2008...

Ils sont poursuivis pour «non assistance à personne en danger». Les fonctionnaires concernés, quatre policiers nationaux et un policier municipal, étaient présents aux côtés des deux policiers qui ont maîtrisé le jeune homme le 9 mai 2008 après une rixe qui avait éclaté dans une agence du Crédit Agricole de Grasse. Hakim Ajimi était décédé après cette interpellation musclée. Ce drame avait causé une vive émotion dans la région.

«Il avait la face contre terre, trois policiers sur lui. J'ai entendu le jeune homme dire qu'il ne pouvait plus respirer, il était violet. Un des trois policiers lui a donné des coups de poing», avait raconté à l'époque à «Nice-Matin» un témoin, Ludovic Gérard, maître-chien à Cannes

Ces deux policiers ont reçu en décembre 2008 le statut de témoin assisté dans le cadre d'une instruction ouverte pour «homicide involontaire».

Compression thoracique et clef de bras prolongées

La famille de la victime continue de réclamer à l'encontre de ces deux agents un statut de mis en examen. Elle s’appuie sur les rapports d'expertise médicale selon lesquels la mort du jeune homme de 22 ans est due à une asphyxie mécanique consécutive à une compression thoracique et à une clef de bras pratiquées par les policiers avec trop de force et durant trop longtemps.

La parquet de Grasse avait estimé en décembre que «l'interpellation était nécessaire, de même que les techniques employées mais que c'est le défaut de maîtrise de ces techniques qui a entraîné le décès».

«L’impression qu'on s'occupe de détails en aval en oubliant les causes en amont»

Réagissant à la mise en examen des cinq policiers, l'un des avocats de la famille d'Hakim Ajimi, Me Franck de Vita, a dit son «impression qu'on s'occupe de détails en aval en oubliant les causes en amont et les responsables du décès que sont les deux policiers» ayant maîtrisé le jeune homme.

Il espère que cette nouvelle étape «puisse toutefois être un virage dans l'instruction et participe à la manifestation de la vérité».

Avec agence
 
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