Grèce: une première manifestation des "Indignés" grecs via les réseaux sociaux

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Casablanca d'antan
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ATHENES - Plusieurs milliers de Grecs ont envahi mardi soir la place Syntagma au centre d'Athènes, à l'appel du collectif les "Indignés", qui proteste, sur le modèle espagnol, via les réseaux sociaux contre les mesures d'austérité qui frappent le pays, englué dans la récession.
Environ 8.000 personnes, dont énormément de jeunes, étaient présentes selon la police, tandis que d'autres manifestations spontanées sur le même modèle avaient lieu dans d'autres villes grecques, notamment à Salonique (4.000 personnes selon la police).

Le rassemblement, inspiré de celui de la Puerta del Sol à Madrid, a été organisé via internet, notamment le réseau Facebook, sous un seul mot "les indignés", qui rassemble à droite et à gauche.

Mardi soir, la page Facebook "Indignez vous à Syntagma" comptait 32.500 fans. Lundi soir, au moment où l'appel à manifester est arrivé dans les rédactions, elle n'en comptait que 22.000 environ.

Sur la place, quelques slogans, comme "voleurs" ou "kleptocratie", ont été criés à l'encontre du gouvernement, malgré un mot d'ordre de rassemblement silencieux.

Pour Dimitris Georgiou, un chômeur de 28 ans qui travaillait auparavant dans un groupe pharmaceutique "il n'est plus possible de supporter tout ça". "Il faut que ceux qui ont volé paient", a-t-il dit à l'AFP.

Dora Gazi, ex-publicitaire, 35 ans, dit avoir "fait face à la précarité depuis trois ans et demi". "Cela ne peut plus durer. Les gens doivent réagir. Pas violemment, mais avec des manifestations pacifiques", a-t-elle dit.

Plus loin, Georges, 44 ans, bijoutier, se disant apolitique et anti-syndicat, est venu simplement parce qu'il a "entendu parler d'un rassemblement d'indignés".

Un homme âgé d'une quarantaine d'années, constate qu'en "Espagne, cela a commencé avec des groupes de quelques centaines de personnes". "En Grèce, nous sommes toujours en retard, et nous voulons tout maintenant", a-t-il ajouté.

Plus loin, une femme, âgée d'une cinquantaine d'années soupire contre les privatisations annoncées par le gouvernement sous la pression de ses créanciers pour tenter de désendetter le pays: "Il était temps qu'il y ait une manifestation comme celle-là. Ils sont en train de vendre le pays".

http://www.lexpress.fr/actualites/1...nes-grecs-via-les-reseaux-sociaux_996634.html
Par AFP
 
ATHENES - Plusieurs milliers de Grecs ont envahi mardi soir la place Syntagma au centre d'Athènes, à l'appel du collectif les "Indignés", qui proteste, sur le modèle espagnol, via les réseaux sociaux contre les mesures d'austérité qui frappent le pays, englué dans la récession.
Environ 8.000 personnes, dont énormément de jeunes, étaient présentes selon la police, tandis que d'autres manifestations spontanées sur le même modèle avaient lieu dans d'autres villes grecques, notamment à Salonique (4.000 personnes selon la police).

Le rassemblement, inspiré de celui de la Puerta del Sol à Madrid, a été organisé via internet, notamment le réseau Facebook, sous un seul mot "les indignés", qui rassemble à droite et à gauche.

Mardi soir, la page Facebook "Indignez vous à Syntagma" comptait 32.500 fans. Lundi soir, au moment où l'appel à manifester est arrivé dans les rédactions, elle n'en comptait que 22.000 environ.

Sur la place, quelques slogans, comme "voleurs" ou "kleptocratie", ont été criés à l'encontre du gouvernement, malgré un mot d'ordre de rassemblement silencieux.

Pour Dimitris Georgiou, un chômeur de 28 ans qui travaillait auparavant dans un groupe pharmaceutique "il n'est plus possible de supporter tout ça". "Il faut que ceux qui ont volé paient", a-t-il dit à l'AFP.

Dora Gazi, ex-publicitaire, 35 ans, dit avoir "fait face à la précarité depuis trois ans et demi". "Cela ne peut plus durer. Les gens doivent réagir. Pas violemment, mais avec des manifestations pacifiques", a-t-elle dit.

Plus loin, Georges, 44 ans, bijoutier, se disant apolitique et anti-syndicat, est venu simplement parce qu'il a "entendu parler d'un rassemblement d'indignés".

Un homme âgé d'une quarantaine d'années, constate qu'en "Espagne, cela a commencé avec des groupes de quelques centaines de personnes". "En Grèce, nous sommes toujours en retard, et nous voulons tout maintenant", a-t-il ajouté.

Plus loin, une femme, âgée d'une cinquantaine d'années soupire contre les privatisations annoncées par le gouvernement sous la pression de ses créanciers pour tenter de désendetter le pays: "Il était temps qu'il y ait une manifestation comme celle-là. Ils sont en train de vendre le pays".

http://www.lexpress.fr/actualites/1...nes-grecs-via-les-reseaux-sociaux_996634.html
Par AFP

Ouep enfin, Ils sont gentils les gercs, mais se sont eux qui ont fait coulé leur pays, une partie seulement d'entre eux payait des impôts, les autres ne déclaraient qu'une petite partie de leur revenus, se sont les champions du travail au noir et de la dissimulation de revenus.

C'est un peu facile de venir pleurer quand on a fraudé le fisc et à grande échelle.

qu'est ce qu'ils croyaient, que l'état ramasse l'argent sur les arbres???

Non l'argent de l'état est payée par les impôts que ces mm grecs ne voulaient pas payer.
 
Des milliers de Grecs envahissent les rues d'Athènes

Des milliers de Grecs ont envahi les rues d'Athènes mercredi dans l'espoir d'essayer d'empêcher le vote au Parlement d'un nouveau plan de rigueur destiné à obtenir une nouvelle aide financière auprès des créanciers du pays, une nouvelle fois au bord de la faillite. Brandissant trompettes, casseroles et sifflets, la foule s'est massée autour d'un impressionnant dispositif policier encerclant les rues adjacentes autour du Parlement, alors que le fonctionnement des administrations, transports et commerces du pays était ralenti par une grève générale décidée par les syndicats. Selon la police, plus de 20 000 personnes étaient dans les rues à Athènes en milieu de journée.

Les "indignés" grecs, mouvement de protestation populaire lancé le 25 mai en plein coeur d'Athènes, mais aussi des groupes de gauche ou de la droite nationaliste ont afflué en direction du Parlement pour tenter de former une chaîne humaine et encercler le Parlement protégé par la police. Mercredi commence l'examen du projet de loi budgétaire comprenant un nouveau volet d'austérité d'ici à 2015, alors qu'à Bruxelles les créanciers du pays peinent à s'entendre sur la façon d'aider le pays, menacé de défaut de paiement, selon les agences de notation financière. Les créanciers se déchirent sur l'effort à demander aux banques privées créancières du pays, certains craignant qu'une trop forte implication des banques dans le plan de sauvetage ne déclenche de facto un défaut de paiement de la Grèce, qui par capillarité pourrait entraîner l'effondrement de l'ensemble de la zone euro.


http://www.lepoint.fr/monde/des-mil...-les-rues-d-athenes-15-06-2011-1341968_24.php
 
Socialement, il faisait bon vivre en Grèce, ils avaient la retraite entre 48 et 52 ans.
Faut tout de même se demander comment un pays au bord de la faillite a pu organiser les JO en 2004. Quant je pense que le prochain duo a connaître la faillite(Espagne/Portugal) s'était porté candidat à l'organisation de la cdm.
 
Socialement, il faisait bon vivre en Grèce, ils avaient la retraite entre 48 et 52 ans.
Faut tout de même se demander comment un pays au bord de la faillite a pu organiser les JO en 2004. Quant je pense que le prochain duo a connaître la faillite(Espagne/Portugal) s'était porté candidat à l'organisation de la cdm.

c'est le résultat d'une politique qui a financé le confort social par la dette et non par la productivité !
 
c'est le résultat d'une politique qui a financé le confort social par la dette et non par la productivité !

Oui , je sais, le cas de la Grèce est particulier pour ne pas dire unique en Europe.

Dans le contexte actuel, ce qui m'embête, ça n'est pas l'austérité, puisque effectivement, on sera bien obligé de se serrer la ceinture pour empêché la banqueroute du pays (nous on s'est endetté pour sauver les banques, jusqu'alors la dette extérieure diminuait chaque année), mais c'est plutôt le fait de lire la droite nous expliquer que cette politique s'accompagnera de diminution des charges patronales pour soit disant les inciter à engager ou à resté compétitif : ce sont des conneries, nos voisins français ont déjà expérimenté la chose sans succès.

En clair, oui à l'austérité, mais pas de cadeau au patronat. Mon argent, c'est pour la dette.
 
c'est le résultat d'une politique qui a financé le confort social par la dette et non par la productivité !
ce qui est beaucoup plus grave que la dette grecque , c'est cette crise nous révèle que les fondations de l'euro sont biaisés et instables et que tout au tard si de réformes profondes ne sont pas mise en place , il implosera
 
ce qui est beaucoup plus grave que la dette grecque , c'est cette crise nous révèle que les fondations de l'euro sont biaisés et instables et que tout au tard si de réformes profondes ne sont pas mise en place , il implosera
Tu a un ph.d au moins ?

Sinon, tu es quoi, quoi pour balancer des propos pseudo de droite à toute les sauces petit coco ?

J'aimerais bien te voir. Juste pour constater si tu es si grand que tu voudrais le laisser croire. haha
 
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