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Grippe A/H1N1 : 7 PAYS AFRICAINS TOUCHES, L'OMS fournit des antiviraux au Congo
Actualité publiée il y a 3h11mn
Veille
Sept pays africains seraient déjà atteints par la pandémie daprès les medias gabonais, même si officiellement le virus A/H1N1 a déjà touché 5 pays africains, lEgypte, le Maroc, lAfrique du Sud, lAlgérie et l'Ethiopie. Le 26 juin 2009, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de fournir des antiviraux au département gabonais de la Santé publique. Le gouvernement gabonais a tenu une réunion interministérielle pour faire le point sur lévolution de la pandémie.
En Afrique, tous les cas recensés à ce jour sont des cas importés. Cest pourquoi le 23 juin cest le ministère des Transports et de lAviation civile, qui a réuni à Libreville lensemble des ministres gabonais concernés ainsi que des représentants de lOMS pour lAfrique afin dorganiser la mise en place du contrôle des voyageurs entrant sur le territoire national. «Jusquà ce jour nous navons pas eu de cas à déplorer au Gabon » a confirmé le ministre gabonais*. Au Gabon, le département des Transports est donc déjà en alerte pour prévenir l'introduction du virus sur le territoire national.
En Afrique les medias locaux annoncent que quatre pays d'Afrique subsaharienne, l'Éthiopie, la Côte-d'Ivoire, le Cap Vert et l'Afrique du Sud, se rapprochant de plus en plus de l'Afrique Centrale, auraient identifié des cas avérés. En fait, ces pays accusent des retards de données liés à l'absence de moyens de diagnostic in situ et à l'obligation denvoyer les prélèvements aux CDC les plus proches. Le laboratoire national de santé publique de Brazzaville, à titre dexemple, nest pas encore « capable » de diagnostiquer le virus : «Dans une quinzaine de jours, le laboratoire national sera pleinement opérationnel et capable de détecter le virus.» a déclaré le Directeur du laboratoire. Au Kenya, les autorités sanitaires annoncent que le pays n'a pas la capacité de diagnostiquer cette maladie mortelle.
Le dernier rapport de lOMS fait état, dune partie, seulement, des cas réels avérés : LEgypte comptabilise déjà 43 cas (+3), le Maroc : 11 cas, la Tunisie : 2 cas, lAlgérie : 2 cas. Plus au sud, le virus a fait son entrée il y a 4 jours en Ethiopie et 2 cas sont identifiés en Côte dIvoire. Les cas en cours d'évaluation au Congo ne sont toujours pas confirmés mais ces dernières dispositions prises par les autorités gabonaises laissent craindre des nouvelles de cas avérés.
«Il y a quelques semaines, on disait que lAfrique était un peu épargnée, mais nous avons des pays comme l'Éthiopie, lAfrique du sud, le Maroc, la Côte-dIvoire, le Cap Vert qui sont touchés avec un certain nombre de cas. Comme nous avons des vols en provenance de ces pays, le risque davoir des cas importés dans notre pays est réel», a rappelé le représentant de l'OMS au Gabon. «Cest le moment de disposer des médicaments pour soigner des cas qui surviendraient au Gabon. Je pense que lOMS a la responsabilité dappuyer les pays pour que les populations soient soignées à temps», a-t-il ajouté.
Le représentant de l'OMS a donc livré au Gabon deux kits de protection, 1056 traitements de Tamiflu et 10 boîtes isothermes pour le transport d'échantillons.
L'OMS avait averti à plusieurs reprises, en particulier lors de la clôture de lAssemblée mondiale de la santé que si ce virus arrivait en Afrique, les conditions sanitaires précaires, le niveau de pauvreté, les frontières poreuses ou linsuffisance de structures sanitaires étaient autant de facteurs de risque dez développement rapide de lépidémie. "Si l'épidémie se déclare en Afrique, son impact pourrait être plus grave", avait déclaré à la presse le directeur de l'OMS en Afrique, Luis Gomes Sambo, en marge d'une réunion à Addis-Abeba des ministres africains de la Santé.
Sources : OMS (Visuel : usine de médicaments en Ethiopie), Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC)-Gaboneco*(Vignette)
mise en ligne Yann-Mikaël Dadot, Santé log, le 27 juin 2009
Actualité publiée il y a 3h11mn
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Sept pays africains seraient déjà atteints par la pandémie daprès les medias gabonais, même si officiellement le virus A/H1N1 a déjà touché 5 pays africains, lEgypte, le Maroc, lAfrique du Sud, lAlgérie et l'Ethiopie. Le 26 juin 2009, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a décidé de fournir des antiviraux au département gabonais de la Santé publique. Le gouvernement gabonais a tenu une réunion interministérielle pour faire le point sur lévolution de la pandémie.
En Afrique, tous les cas recensés à ce jour sont des cas importés. Cest pourquoi le 23 juin cest le ministère des Transports et de lAviation civile, qui a réuni à Libreville lensemble des ministres gabonais concernés ainsi que des représentants de lOMS pour lAfrique afin dorganiser la mise en place du contrôle des voyageurs entrant sur le territoire national. «Jusquà ce jour nous navons pas eu de cas à déplorer au Gabon » a confirmé le ministre gabonais*. Au Gabon, le département des Transports est donc déjà en alerte pour prévenir l'introduction du virus sur le territoire national.
En Afrique les medias locaux annoncent que quatre pays d'Afrique subsaharienne, l'Éthiopie, la Côte-d'Ivoire, le Cap Vert et l'Afrique du Sud, se rapprochant de plus en plus de l'Afrique Centrale, auraient identifié des cas avérés. En fait, ces pays accusent des retards de données liés à l'absence de moyens de diagnostic in situ et à l'obligation denvoyer les prélèvements aux CDC les plus proches. Le laboratoire national de santé publique de Brazzaville, à titre dexemple, nest pas encore « capable » de diagnostiquer le virus : «Dans une quinzaine de jours, le laboratoire national sera pleinement opérationnel et capable de détecter le virus.» a déclaré le Directeur du laboratoire. Au Kenya, les autorités sanitaires annoncent que le pays n'a pas la capacité de diagnostiquer cette maladie mortelle.
Le dernier rapport de lOMS fait état, dune partie, seulement, des cas réels avérés : LEgypte comptabilise déjà 43 cas (+3), le Maroc : 11 cas, la Tunisie : 2 cas, lAlgérie : 2 cas. Plus au sud, le virus a fait son entrée il y a 4 jours en Ethiopie et 2 cas sont identifiés en Côte dIvoire. Les cas en cours d'évaluation au Congo ne sont toujours pas confirmés mais ces dernières dispositions prises par les autorités gabonaises laissent craindre des nouvelles de cas avérés.
«Il y a quelques semaines, on disait que lAfrique était un peu épargnée, mais nous avons des pays comme l'Éthiopie, lAfrique du sud, le Maroc, la Côte-dIvoire, le Cap Vert qui sont touchés avec un certain nombre de cas. Comme nous avons des vols en provenance de ces pays, le risque davoir des cas importés dans notre pays est réel», a rappelé le représentant de l'OMS au Gabon. «Cest le moment de disposer des médicaments pour soigner des cas qui surviendraient au Gabon. Je pense que lOMS a la responsabilité dappuyer les pays pour que les populations soient soignées à temps», a-t-il ajouté.
Le représentant de l'OMS a donc livré au Gabon deux kits de protection, 1056 traitements de Tamiflu et 10 boîtes isothermes pour le transport d'échantillons.
L'OMS avait averti à plusieurs reprises, en particulier lors de la clôture de lAssemblée mondiale de la santé que si ce virus arrivait en Afrique, les conditions sanitaires précaires, le niveau de pauvreté, les frontières poreuses ou linsuffisance de structures sanitaires étaient autant de facteurs de risque dez développement rapide de lépidémie. "Si l'épidémie se déclare en Afrique, son impact pourrait être plus grave", avait déclaré à la presse le directeur de l'OMS en Afrique, Luis Gomes Sambo, en marge d'une réunion à Addis-Abeba des ministres africains de la Santé.
Sources : OMS (Visuel : usine de médicaments en Ethiopie), Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC)-Gaboneco*(Vignette)
mise en ligne Yann-Mikaël Dadot, Santé log, le 27 juin 2009