Henri Guaino a expérimenté le caillassage en direct. La nuit dernière, vers une heure du matin, il patrouillait dans une cité sensible de Montfermeil (Seine-Saint-Denis) avec la BAC (Brigade anti-criminalité) lorsque « des dizaines de jeunes » ont lancé des pierres sur les deux voitures.
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n'a pas été blessé, mais lance en forme de boutade que « ça vous interpelle au niveau du vécu ». Une partie de la vitre de la voiture où il se trouvait a été brisée, mais lui n'a pas été touché. Il admet que la situation dans les banlieues « se tend » mais pas spécialement ces temps-ci.
Ce qui a semblé « curieux » aux yeux du haut-fonctionnaire, c'est que les policiers avec lesquels il patrouillait n'ont pas provoqué les jeunes. Il a suffi que ceux-ci se rendent compte qu'il s'agissait de la police pour qu'ils déclenchent les hostilités.
Dans la nuit, il y a très peu de chances que les agresseurs aient pu reconnaître Henri Guaino. A la question de savoir s'il a eu peur, il dit qu'il n'a « pas eu le temps » et que les policiers n'ont pas répliqué : « Cela aurait été suicidaire. »
La police serait sortie la tête haute de la soirée puisque, comme nous l'explique l'un des plus proches conseillers du président de la République, les policiers « sont revenus en force une heure après pour montrer que la rue n'appartient pas aux voyous ».
http://www.rue89.com/2009/06/30/guaino-caillasse-a-montfermeil-repondre-aurait-ete-suicidaire
Le conseiller spécial de Nicolas Sarkozy n'a pas été blessé, mais lance en forme de boutade que « ça vous interpelle au niveau du vécu ». Une partie de la vitre de la voiture où il se trouvait a été brisée, mais lui n'a pas été touché. Il admet que la situation dans les banlieues « se tend » mais pas spécialement ces temps-ci.
Ce qui a semblé « curieux » aux yeux du haut-fonctionnaire, c'est que les policiers avec lesquels il patrouillait n'ont pas provoqué les jeunes. Il a suffi que ceux-ci se rendent compte qu'il s'agissait de la police pour qu'ils déclenchent les hostilités.
Dans la nuit, il y a très peu de chances que les agresseurs aient pu reconnaître Henri Guaino. A la question de savoir s'il a eu peur, il dit qu'il n'a « pas eu le temps » et que les policiers n'ont pas répliqué : « Cela aurait été suicidaire. »
La police serait sortie la tête haute de la soirée puisque, comme nous l'explique l'un des plus proches conseillers du président de la République, les policiers « sont revenus en force une heure après pour montrer que la rue n'appartient pas aux voyous ».
http://www.rue89.com/2009/06/30/guaino-caillasse-a-montfermeil-repondre-aurait-ete-suicidaire