سـلام يا جـماعـة
AFP - 13/03/2011
PARIS Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, a affirmé que "les révolutions" dans les pays arabes avaient "les mêmes caractéristiques" que la Révolution française de 1789, dimanche lors du Grand jury de RTL/LCI/Le Figaro.
"Dans tous ces pays arabes, on assiste à des révolutions" dont les "caractéristiques" sont "à peu près les mêmes que celles de la Révolution française de 1789", a dit M. Guaino.
Selon lui, comparer ce qui se passe dans les pays arabes "à Mai-68 est une imbécilité", et à l'effondrement du Mur de Berlin ou à 1848 "une erreur".
"En fait, c'est plus proche de 1789, c'est-à-dire que sur fond de crise sociale, on a une montée en puissance de nouvelles classes moyennes", a-t-il expliqué.
Comme on lui faisait remarquer qu'après 1789, il y avait eu 1793 et la Terreur, il a répondu: "c'est ce que le président de la République a dit: c'est à la fois un immense espoir et en même temps un immense risque".
"La seule attitude que nous pouvons avoir, c'est d'aider ces peuples à aller dans la bonne voie plutôt que dans la mauvaise. Et pour ça, il faut les soutenir. Si nous ne les aidons pas, tout va s'effondrer", a-t-il ajouté.
M. Guaino a rendu hommage au roi du Maroc Mohammed VI, qui vient d'ébaucher les contours d'une monarchie constitutionnnelle. "Il a fait preuve de beaucoup d'intelligence politique, beaucoup d'ouverture d'esprit", a-t-il dit.
AFP - 13/03/2011
PARIS Henri Guaino, conseiller spécial du président Nicolas Sarkozy, a affirmé que "les révolutions" dans les pays arabes avaient "les mêmes caractéristiques" que la Révolution française de 1789, dimanche lors du Grand jury de RTL/LCI/Le Figaro.
"Dans tous ces pays arabes, on assiste à des révolutions" dont les "caractéristiques" sont "à peu près les mêmes que celles de la Révolution française de 1789", a dit M. Guaino.
Selon lui, comparer ce qui se passe dans les pays arabes "à Mai-68 est une imbécilité", et à l'effondrement du Mur de Berlin ou à 1848 "une erreur".
"En fait, c'est plus proche de 1789, c'est-à-dire que sur fond de crise sociale, on a une montée en puissance de nouvelles classes moyennes", a-t-il expliqué.
Comme on lui faisait remarquer qu'après 1789, il y avait eu 1793 et la Terreur, il a répondu: "c'est ce que le président de la République a dit: c'est à la fois un immense espoir et en même temps un immense risque".
"La seule attitude que nous pouvons avoir, c'est d'aider ces peuples à aller dans la bonne voie plutôt que dans la mauvaise. Et pour ça, il faut les soutenir. Si nous ne les aidons pas, tout va s'effondrer", a-t-il ajouté.
M. Guaino a rendu hommage au roi du Maroc Mohammed VI, qui vient d'ébaucher les contours d'une monarchie constitutionnnelle. "Il a fait preuve de beaucoup d'intelligence politique, beaucoup d'ouverture d'esprit", a-t-il dit.