Le commissaire européen à la Justice, Jacques Barrot, a salué mercredi comme "un symbole très fort" la suspension par le nouveau président américain Barack Obama des procédures d'exception à Guantanamo, jugeant que la page d'un "triste épisode" était tournée.
M. Barrot "se réjouit très vivement qu'une des premières actions du président Obama ait été de tourner la page de ce triste épisode de la prison de Guantanamo", a dit son porte-parole, Michele Cercone, en lisant un communiqué lors d'un point de presse.
"En tant que commissaire européen à la Justice, c'est evidemment pour lui un symbole très, très fort. Dans un Etat de droit, chaque personne doit bénéficier des droits de la défense", a-t-il ajouté.
"La lumière pourra maintenant être très rapidement faite sur la situation des prisonniers de Guantanamo" qui "doivent faire l'objet de procédure juridiques équitables pour faire la vérité sur leurs agissements", a dit le porte-parole.
Il a souligné que la lutte contre le terrorisme "doit demeurer une priorité majeure pour les Etats-Unis comme pour l'Europe (...) mais toujours dans le respect absolu des droits de l'Homme".
M. Barrot doit se rendre prochainement aux Etats-Unis pour discuter notamment de ce dossier avec la nouvelle administration américaine.
Tout juste investi, Barack Obama a demandé mardi la suspension des procédures judiciaires devant les tribunaux d'exception de Guantanamo pendant 120 jours, le temps de réexaminer les dossiers.
L'administration de son prédécesseur, George W. Bush, avait créé en 2006 un système judiciaire d'exception pour juger les détenus de Guantanamo. 21 prisonniers y sont actuellement inculpés, parmi lesquels 14 ont été renvoyés devant un juge, sur 245 prisonniers environ, selon le Pentagone.
M. Barrot "se réjouit très vivement qu'une des premières actions du président Obama ait été de tourner la page de ce triste épisode de la prison de Guantanamo", a dit son porte-parole, Michele Cercone, en lisant un communiqué lors d'un point de presse.
"En tant que commissaire européen à la Justice, c'est evidemment pour lui un symbole très, très fort. Dans un Etat de droit, chaque personne doit bénéficier des droits de la défense", a-t-il ajouté.
"La lumière pourra maintenant être très rapidement faite sur la situation des prisonniers de Guantanamo" qui "doivent faire l'objet de procédure juridiques équitables pour faire la vérité sur leurs agissements", a dit le porte-parole.
Il a souligné que la lutte contre le terrorisme "doit demeurer une priorité majeure pour les Etats-Unis comme pour l'Europe (...) mais toujours dans le respect absolu des droits de l'Homme".
M. Barrot doit se rendre prochainement aux Etats-Unis pour discuter notamment de ce dossier avec la nouvelle administration américaine.
Tout juste investi, Barack Obama a demandé mardi la suspension des procédures judiciaires devant les tribunaux d'exception de Guantanamo pendant 120 jours, le temps de réexaminer les dossiers.
L'administration de son prédécesseur, George W. Bush, avait créé en 2006 un système judiciaire d'exception pour juger les détenus de Guantanamo. 21 prisonniers y sont actuellement inculpés, parmi lesquels 14 ont été renvoyés devant un juge, sur 245 prisonniers environ, selon le Pentagone.