Des syndicats policiers veulent que Guéant rembourse les primes
11/06/2013 à 14:19 / Mis à jour le 11/06/2013 à 14:25
Plusieurs syndicats de police souhaitent que l'ancien ministre UMP Claude Guéant rembourse les primes en liquide
qu'il a perçues de 2002 à 2004 alors qu'il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur.
Un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA) et de la police nationale (IGPN)
fait état d'un versement de 10.000 euros par mois de primes pendant deux ans.
.
Un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA) et de la police nationale (IGPN)
faisant état d'un versement de 10.000 euros par mois de primes à Claude Guéant pendant deux ans
a été transmis au parquet de Paris par l'actuel ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Cette affaire "ne peut que nous choquer", a dit mardi sur France Info Chantal Pons-Messouaki,
secrétaire générale adjointe du syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI).
"À la base, les frais de mission et de surveillance doivent servir aux policiers pour être réactifs dans le traitement
des enquêtes", a-t-elle dit.
"Cet argent aurait dû aller évidemment aux collègues qui sont sur le terrain et qui en ont besoin."
"Si l'enquête révèle que M. Claude Guéant a effectivement perçu de telles sommes, (il faut) que tous ceux
qui auraient pu en bénéficier remboursent", a-t-elle ajouté.
Une position partagée par le syndicat national FO-centrale, première organisation syndicale au ministère de l'Intérieur.
"En tout état de cause, si cela a été le cas, en totale illégalité, FO Centrale demande à M.Guéant de rendre
ces importantes sommes d'argent pour qu'elles soient redistribuées équitablement
à tous les agents du ministère qui subissent depuis 2010 une baisse de leur pouvoir d'achat avec le gel du point d'indice",
écrit le syndicat dans un communiqué.
Pour le porte-parole d'Unité SGP-Police, Nicolas Comte, les frais d'enquête et de surveillance doivent servir
à des missions de police. "Ça ne doit pas servir à certains à arrondir des fins de mois au black", a-t-il dit sur RTL.
La pratique des primes était censée avoir été abolie en 2002 par le Premier ministre socialiste Lionel Jospin.
Or, selon le rapport remis lundi à Manuel Valls, Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur,
aurait bien touché durant deux ans des primes en liquide.
Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse
ahahahahahahah
complot guéant - complot tapie - complot .......
où sont les sous ?
mam
11/06/2013 à 14:19 / Mis à jour le 11/06/2013 à 14:25
Plusieurs syndicats de police souhaitent que l'ancien ministre UMP Claude Guéant rembourse les primes en liquide
qu'il a perçues de 2002 à 2004 alors qu'il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur.
Un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA) et de la police nationale (IGPN)
fait état d'un versement de 10.000 euros par mois de primes pendant deux ans.
.
Un rapport de l'Inspection générale de l'administration (IGA) et de la police nationale (IGPN)
faisant état d'un versement de 10.000 euros par mois de primes à Claude Guéant pendant deux ans
a été transmis au parquet de Paris par l'actuel ministre de l'Intérieur Manuel Valls.
Cette affaire "ne peut que nous choquer", a dit mardi sur France Info Chantal Pons-Messouaki,
secrétaire générale adjointe du syndicat des cadres de la sécurité intérieure (SCSI).
"À la base, les frais de mission et de surveillance doivent servir aux policiers pour être réactifs dans le traitement
des enquêtes", a-t-elle dit.
"Cet argent aurait dû aller évidemment aux collègues qui sont sur le terrain et qui en ont besoin."
"Si l'enquête révèle que M. Claude Guéant a effectivement perçu de telles sommes, (il faut) que tous ceux
qui auraient pu en bénéficier remboursent", a-t-elle ajouté.
Une position partagée par le syndicat national FO-centrale, première organisation syndicale au ministère de l'Intérieur.
"En tout état de cause, si cela a été le cas, en totale illégalité, FO Centrale demande à M.Guéant de rendre
ces importantes sommes d'argent pour qu'elles soient redistribuées équitablement
à tous les agents du ministère qui subissent depuis 2010 une baisse de leur pouvoir d'achat avec le gel du point d'indice",
écrit le syndicat dans un communiqué.
Pour le porte-parole d'Unité SGP-Police, Nicolas Comte, les frais d'enquête et de surveillance doivent servir
à des missions de police. "Ça ne doit pas servir à certains à arrondir des fins de mois au black", a-t-il dit sur RTL.
La pratique des primes était censée avoir été abolie en 2002 par le Premier ministre socialiste Lionel Jospin.
Or, selon le rapport remis lundi à Manuel Valls, Claude Guéant, alors directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy à l'Intérieur,
aurait bien touché durant deux ans des primes en liquide.
Marine Pennetier, édité par Yves Clarisse
ahahahahahahah
complot guéant - complot tapie - complot .......
où sont les sous ?
mam