Guerre à Gaza : la faillite diplomatique de l’Union européenne

Divisés entre un camp pro-israélien et un camp attaché au respect du droit international, les Vingt-Sept ont été incapables de réfréner l’Etat hébreu dans sa violente riposte à l’attaque du 7 octobre 2023. L’UE assiste, impuissante, à l’anéantissement de l’enclave palestinienne.

La décision se voulait avant tout symbolique. Mais elle a surtout souligné les profondes divisions de l’Union européenne (UE) sur le brûlant dossier israélo-palestinien.

Mardi 28 mai, après quasiment huit mois de guerre à Gaza, qui a anéanti une grande partie de ce territoire et causé plus de 35 000 morts, en grande majorité des civils, l’Espagne et l’Irlande, associées à la Norvège (hors UE), ont reconnu l’Etat de Palestine. La Slovénie devrait le faire le 4 juin.


« Nous espérons que notre reconnaissance et ses motifs contribueront à pousser d’autres pays européens à suivre ce chemin, car plus nous serons nombreux, plus nous aurons de force pour imposer un cessez-le-feu, parvenir à la libération des otages détenus par le Hamas et relancer le processus politique qui peut conduire à un accord de paix », a assuré Pedro Sanchez, en annonçant son choix,
le 22 mai, à Madrid.

Dans les semaines précédentes, le chef du gouvernement socialiste espagnol avait cherché à rallier d’autres pays à son initiative. En vain. Toujours soucieuse de ménager Israël, quatre-vingts ans après la Shoah, l’Allemagne ne veut pas entendre parler d’une telle reconnaissance, pas plus que les Etats-Unis et le Royaume-Uni.


« La France ne considère pas que les conditions étaient à ce jour réunies pour que cette décision ait un impact réel dans ce processus », commente, de son côté, Stéphane Séjourné, le ministre des affaires étrangères français.


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