L 'école primaire Montaigne de cette ville de Seine-Saint-Denis a dû annuler les récréations à plusieurs reprises en raison de tirs à balles réelles dans le voisinage. Stéphane Gatignon dénonce une «situation de crise extrême».
Las de la violence dans sa commune, le maire Europe-Ecologie Les Verts de Sevran (Seine-Saint-Denis), Stéphane Gatignon, a réclamé jeudi dans la presse une force d'intervention permanente copiée sur les «casques bleus» de l'ONU. Cette demande inédite survient après qu'une école primaire de la ville ait été contrainte à plusieurs reprises d'annuler la récréation des élèves pour cause de coups de feu répétés dans les environs.
Selon Le Parisien, la pause et les sorties dans l'école primaire Michel Montaigne ont déjà été interdites à trois reprises ces dernières semaines en raison des tirs à balles réelles entendus dans le voisinage. Même si l'établissement, qui compte 600 élèves, n'a jamais été visé directement, les coups de feu sont audibles tant dans la cour que dans les salles de classe.
«L'hélicoptère, la police, ça ne suffit pas»
Des instituteurs interrogés par le quotidien expliquent que ces tirs perturbent les élèves, échelonnés de la maternelle au CM2. Et quand sonne la fin de la journée, les enseignants se voient contraints de leur recommander de « rentrer vite chez eux ». Nombreux sont les enfants qui ont déjà vu une arme, témoignent-ils encore.
Stéphane Gatignon dénonce une «situation de crise extrême» et réclame une présence des forces de l'ordre «24 heures sur 24». L'insécurité qui règne dans deux rues spécifiques de Sevran est directement liée, selon lui, «à l'installation d'une mafia» de la drogue, née de la «structuration du trafic de cannabis», explique-t-il surEurope-1.fr. «Ces lieux de vente, ces gens se les achetaient avant», maintenant «ils se battent pour les avoir».
«Depuis le 20 mars, les règlements de comptes armés entre gangs de trafiquants de drogue pour récupérer les points de vente dans les halls d'immeubles se sont intensifiés, déplore l'élu. On a déjà l'hélicoptère, la police, et ça ne suffit pas. Dès qu'il y a moins de pression, ça tire à nouveau. Il faut des forces d'interposition, des casques bleus, comme ceux qu'on envoie à l'étranger pour empêcher les belligérants de s'entre-tuer», affirme-t-il.
http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...maire-de-sevran-reclame-des-casques-bleus.php
Las de la violence dans sa commune, le maire Europe-Ecologie Les Verts de Sevran (Seine-Saint-Denis), Stéphane Gatignon, a réclamé jeudi dans la presse une force d'intervention permanente copiée sur les «casques bleus» de l'ONU. Cette demande inédite survient après qu'une école primaire de la ville ait été contrainte à plusieurs reprises d'annuler la récréation des élèves pour cause de coups de feu répétés dans les environs.
Selon Le Parisien, la pause et les sorties dans l'école primaire Michel Montaigne ont déjà été interdites à trois reprises ces dernières semaines en raison des tirs à balles réelles entendus dans le voisinage. Même si l'établissement, qui compte 600 élèves, n'a jamais été visé directement, les coups de feu sont audibles tant dans la cour que dans les salles de classe.
«L'hélicoptère, la police, ça ne suffit pas»
Des instituteurs interrogés par le quotidien expliquent que ces tirs perturbent les élèves, échelonnés de la maternelle au CM2. Et quand sonne la fin de la journée, les enseignants se voient contraints de leur recommander de « rentrer vite chez eux ». Nombreux sont les enfants qui ont déjà vu une arme, témoignent-ils encore.
Stéphane Gatignon dénonce une «situation de crise extrême» et réclame une présence des forces de l'ordre «24 heures sur 24». L'insécurité qui règne dans deux rues spécifiques de Sevran est directement liée, selon lui, «à l'installation d'une mafia» de la drogue, née de la «structuration du trafic de cannabis», explique-t-il surEurope-1.fr. «Ces lieux de vente, ces gens se les achetaient avant», maintenant «ils se battent pour les avoir».
«Depuis le 20 mars, les règlements de comptes armés entre gangs de trafiquants de drogue pour récupérer les points de vente dans les halls d'immeubles se sont intensifiés, déplore l'élu. On a déjà l'hélicoptère, la police, et ça ne suffit pas. Dès qu'il y a moins de pression, ça tire à nouveau. Il faut des forces d'interposition, des casques bleus, comme ceux qu'on envoie à l'étranger pour empêcher les belligérants de s'entre-tuer», affirme-t-il.
http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...maire-de-sevran-reclame-des-casques-bleus.php