En attendant une décision officielle du Palais autorisant l’armée à intervenir au Mali au côté de la force africaine, les services de sûreté sont en état d’alerte. Une lettre attribuée à un ex-soldat ayant rejoint les rangs d’Ansar Eddine alimente davantage ce contexte de tension.
Le Maroc suit avec une attention particulière la guerre au Mali. Ses services de sûreté sont en état d’alerte en prévision à d'éventuelles attaques de groupes terroristes ayant des accointances avec les antennes locales d’Al Qaida qui contrôlent la grande partie du territoire de ce pays. L’information a fait, hier, la Une d’Al Ahdath Al Maghribia.
Le quotidien arabophone affirme que les autorités marocaines ont élaboré un plan visant à renforcer les mesures de sécurité pour assurer une protection aux Marocains, touristes et représentations diplomatiques des pays étrangers. L’une des premières manifestations de ce plan est le retour à l’installation de barrages à l’entrée des grandes villes, comme celui que nous avons constaté, lundi, à Casablanca.
Une lettre d’un ex-soldat ayant rejoint Ansar Eddine au Mali
Et il n’y a pas que la police qui est en alerte à cause de l’escalade militaire au Mali. Une lettre écrite attribuée à un ancien soldat marocain, présenté sous le pseudonyme d’Abou Hafs Abdelfattah, qui aurait rejoint les rangs d’Ansar Eddine est une autre source d’inquiétude pour les services de sûreté.
La missive publiée sur un site très proche d’Al Qaida, as-ansar.com, demande ouvertement aux militaires marocains qui seraient envoyés au Mali pour combattre les groupes islamistes de refuser les ordres de leur hiérarchie. Dans son édition, d’hier, le quotidien Al Massae avance que les services secrets mènent des investigations afin de connaître l’identité exacte de cet ancien soldat des FAR.
Combien y a-t-il de Marocains au Mali ?
La présence d’un ex-militaire marocain combattant du groupe Ansar Eddine ne constitue guère une surprise. Fin novembre, le ministère de l’Intérieur annonçait, dans un communiqué, le démantèlement d’une cellule de recrutement de volontaires destinés à AQMI et le MUJAO. Avant que les autorités n’aient réussi à mettre un terme à son activité, le groupe a pu envoyer « plus de vingt volontaires-dont les identités ont été déterminées- pour le jihad dans les rangs d’ Al Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI) et son allié le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) dans le nord du Mali, où ils suivaient des entraînements militaires en vue de les associer à des opérations terroristes dans la région », précisait le même communiqué.
Le 25 décembre, le département de Mohand Laenser annonçait, également, l’arrestation d’une autre cellule de recrutement de jihadistes pour le compte d’AQMI.
http://www.yabiladi.com/articles/details/14958/guerre-mali-maroc-services-surete.html
Le Maroc suit avec une attention particulière la guerre au Mali. Ses services de sûreté sont en état d’alerte en prévision à d'éventuelles attaques de groupes terroristes ayant des accointances avec les antennes locales d’Al Qaida qui contrôlent la grande partie du territoire de ce pays. L’information a fait, hier, la Une d’Al Ahdath Al Maghribia.
Le quotidien arabophone affirme que les autorités marocaines ont élaboré un plan visant à renforcer les mesures de sécurité pour assurer une protection aux Marocains, touristes et représentations diplomatiques des pays étrangers. L’une des premières manifestations de ce plan est le retour à l’installation de barrages à l’entrée des grandes villes, comme celui que nous avons constaté, lundi, à Casablanca.
Une lettre d’un ex-soldat ayant rejoint Ansar Eddine au Mali
Et il n’y a pas que la police qui est en alerte à cause de l’escalade militaire au Mali. Une lettre écrite attribuée à un ancien soldat marocain, présenté sous le pseudonyme d’Abou Hafs Abdelfattah, qui aurait rejoint les rangs d’Ansar Eddine est une autre source d’inquiétude pour les services de sûreté.
La missive publiée sur un site très proche d’Al Qaida, as-ansar.com, demande ouvertement aux militaires marocains qui seraient envoyés au Mali pour combattre les groupes islamistes de refuser les ordres de leur hiérarchie. Dans son édition, d’hier, le quotidien Al Massae avance que les services secrets mènent des investigations afin de connaître l’identité exacte de cet ancien soldat des FAR.
Combien y a-t-il de Marocains au Mali ?
La présence d’un ex-militaire marocain combattant du groupe Ansar Eddine ne constitue guère une surprise. Fin novembre, le ministère de l’Intérieur annonçait, dans un communiqué, le démantèlement d’une cellule de recrutement de volontaires destinés à AQMI et le MUJAO. Avant que les autorités n’aient réussi à mettre un terme à son activité, le groupe a pu envoyer « plus de vingt volontaires-dont les identités ont été déterminées- pour le jihad dans les rangs d’ Al Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI) et son allié le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) dans le nord du Mali, où ils suivaient des entraînements militaires en vue de les associer à des opérations terroristes dans la région », précisait le même communiqué.
Le 25 décembre, le département de Mohand Laenser annonçait, également, l’arrestation d’une autre cellule de recrutement de jihadistes pour le compte d’AQMI.
http://www.yabiladi.com/articles/details/14958/guerre-mali-maroc-services-surete.html