Guerre de l'Ukraine : Volodymyr Zelensky, le comédien devenu président et chef de guerre

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Novice en politique jusqu'à son élection en 2019, le jeune président ukrainien tente de se forger une stature d'homme d'Etat capable de tenir tête à Vladimir Poutine.
Du petit écran aux devants de la scène internationale. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ancienne star de la télévision, s'est mué depuis le lancement de l'invasion militaire russe, jeudi 24 février, en chef de guerre. Face à l'avancée des troupes de Vladimir Poutine, le dirigeant de 44 ans a assuré que ses soldats faisaient "tout leur possible" pour défendre le pays.

Novice en politique jusqu'à son accession au pouvoir en 2019, Volodymyr Zelensky s'est attelé ces derniers mois à gommer son inexpérience, qui avait fait sa popularité, pour tenter de se construire une stature d'homme d'Etat capable de tenir tête à Vladimir Poutine.

Le "Serviteur du peuple"​

Son aventure politique commence comme une farce. Volodymyr Zelensky tient depuis 2015 le premier rôle d'une série à succès quasi prémonitoire, diffusée sur la chaîne ukrainienne 1+1. Dans Serviteur du peuple, il incarne Vasyl Petrovych Holoborodko, professeur d'histoire arrivé au pouvoir par hasard. Ce président novice, naïf et honnête, qui vit chez ses parents et se déplace à vélo, se démène alors pour lutter contre la corruption politique.

La série est "le plus gros succès de l'histoire de la télévision ukrainienne", soulignait Wojciech Kononczuk, à la tête du département ukrainien du Centre d'études orientales, auprès de franceinfo en 2019. "Tout le monde rêv[ait] d'un président comme Holoborodko", assurait quant à lui le réalisateur de la série, Aleksey Kiryushchenko.

Volodymyr Zelensky se prend au jeu et ambitionne de transformer la fiction en réalité. En 2017, toujours à l'affiche de la série, il fait changer le nom du parti dont il est membre. Le tout jeune Parti du changement décisif est rebaptisé Serviteur du peuple, jouant de la confusion entre l'acteur et le personnage. Dès l'été 2018, la popularité de Zelensky est testée dans les sondages électoraux. Le 31 décembre, l'acteur déclare sa candidature. Il s'invite dans une course à la présidentielle qui s'annonçait comme un duel entre le président sortant, Petro Porochenko, et l'ancienne Première ministre, Ioulia Timochenko.

 

Premiers pas hésitants à la présidence​

Originaire d'une ville industrielle du sud du pays, russophone, Volodymyr Zelensky fait campagne sur le dialogue avec la Russie pour mettre fin au conflit dans le Donbass. Il promet de "lutter pour la paix en Ukraine", d'assurer une "victoire contre la corruption", de rendre ses concitoyens "prospères" et d'exercer leur volonté exprimée "via des référendums" réguliers. En donnant toutefois peu de détails sur son programme.

"Je n'ai pas d'expérience mais j'ai suffisamment de force et d'énergie."
Volodomyr Zelensky
à l'AFP en mars 2019
En avril 2019, il obtient plus de 73% des suffrages au second tour de l'élection face à Petro Porochenko, et devient, à 41 ans, le plus jeune président de l'histoire de l'Ukraine. "Je ne vous laisserai jamais tomber", promet-il le soir de sa victoire.

Volodymyr Zelensky "a été élu parce qu'il n'était pas entaché des affaires de corruption qui salissent l'image de la classe politique", analyse pour Le Figaro (abonnés) Carole Grimaud Potter, professeure de géopolitique de la Russie à l'université de Montpellier et à l'Institut diplomatique de Paris. "L'élire, c'était jouer une carte blanche, en misant sur un personnage connu de tous", complète la spécialiste.

Trois mois plus tard, son parti remporte la majorité absolue au Parlement. Malgré ce succès dans les urnes, le costume de chef d'Etat semble un peu grand pour Volodymyr Zelensky. "On pensait qu'il n'allait pas faire le poids", commente Cécile Vaissié, professeure à l'université Rennes 2, dans les colonnes du Parisien (abonnés).
Dans les premiers temps de son mandat, Volodymyr Zelensky est accusé d'être naïf vis-à-vis de Vladimir Poutine, comme le rappelle Le Monde (abonnés). En août 2019, il déclare par exemple qu'il suffit de "se regarder dans les yeux" avec les Russes et de "mettre fin à cette guerre".

 

"Il a gagné une carrure de chef d'Etat"​

Le regain de tensions avec Moscou, depuis l'automne 2021, marque un tournant dans sa présidence. Ces dernières semaines, "il a gagné une carrure de chef d'Etat", décrypte Cécile Vaissié au Parisien. Son ton s'est durci face à Vladimir Poutine. "Il a été extrêmement ferme face à quelqu'un qui veut la guerre, mais il n'y a jamais eu d'agressivité", constate l'universitaire. "Ce n'est plus le même homme qu'au début de son mandat. Il s'est rendu compte qu'il avait affaire à un adversaire coriace, prédateur et cynique, hostile à tout compromis", avance au Monde Oleksiy Melnyk, codirecteur du centre de réflexion Razumkov, à Kiev.
Volodymyr Zelensky fait son possible pour rassurer ses concitoyens, même quand Washington avertit, d'un ton de plus en plus alarmiste, qu'une guerre "imminente" peut commencer "sans préavis". "Que devons-nous faire ? Une seule chose : rester calme", répète-t-il en janvier dans une adresse à ses 40 millions de concitoyens. Alors que la Russie annonce l'envoi de ses troupes en Ukraine, jeudi, c'est dans un message vidéo sur les réseaux sociaux qu'il appelle ses concitoyens à ne pas paniquer avant d'instaurer la loi martiale.
Dans l'adversité, Volodymyr Zelensky garde "un niveau de popularité supérieur à celle de ses prédécesseurs", affirme à franceinfo Antoine Arjakovsky, historien, directeur de recherche au Collège des Bernardins et spécialiste de l'Ukraine.
"Les Ukrainiens ont une force supérieure par rapport à la Russie : ils font bloc autour de Zelensky."
Antoine Arjakovsky, historien
à franceinfo

Une nouvelle stature internationale​

Les récents événements renforcent aussi sa stature internationale. Lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, le 18 février, les participants l'ovationnent avant même qu'il ne prenne la parole, pour marquer leur soutien et leur unité face à Moscou. L'Elysée salue le "sang-froid" du président ukrainien, qui a multiplié les appels avec ses homologues, dont Emmanuel Macron, ces derniers jours.
Volodymyr Zelensky n'hésite pas non plus à hausser le ton face à ses partenaires. "Qui est prêt à combattre avec nous ? Je ne vois personne", a lancé vendredi le chef d'Etat, le visage marqué. "Qui est prêt à donner à l'Ukraine la garantie d'une adhésion à l'Otan ? Tout le monde a peur", a-t-il encore dénoncé, alors que l'Alliance atlantique, que l'Ukraine souhaite rejoindre, déclarait n'avoir "aucune intention de déployer des troupes dans ce pays". Le président ukrainien a aussi fustigé la "lente" réponse européenne à l'invasion russe. L'Ukraine est "laissée seule" sur ce théâtre de guerre. "Comment allez-vous vous-mêmes vous défendre si vous êtes si lent à aider l'Ukraine ?" a-t-il raillé.
 
d'un coté on a un dangereux criminel (poutine) et de l'autre un acteur de cinéma devenu président pauvre monde!!!


La gestion de la pandémie de Covid-19 par le président Zelensky fait l’objet de critiques de médias, notamment en raison d’un manque de transparence dans la distribution de fonds collectés pour gérer la crise sanitaire86. Il est lui-même testé positif au coronavirus et hospitalisé en novembre 202087.

Il refuse en février 2021 les vaccins développés par la Russie et décide de s'en remettre aux vaccins occidentaux, lesquels ne pourront être livrés qu'à une date indéfinie. Finalement, il se rabat sur des vaccins indiens Covishield, en quantité infime et au prix fort88. Toutefois, au cours du premier semestre 2021, 26,3 milliards de hryvnias sont dépensées dans la lutte contre la Covid-19 et 5,1 millions de doses sont livrées à l'Ukraine (1,9 million de Sinovac, 1,6 million d'AstraZeneca et 1,6 millions de Pfizer)89.

Scandale des Pandora Papers​

En octobre 2021, les Pandora Papers dévoilent un réseau de sociétés offshore fondées et entretenues par Volodymyr Zelensky et son entourage. Parmi les montages financiers se trouve au moins une dizaine d’entreprises, dont certaines lui ont versé des dividendes (au montant resté inconnu) après son arrivée à la tête du pays. Ces révélations mettent à mal l’image de transparence affichée par le président ukrainien90.

Style, communication et médias​


La porte-parole de Zelensky poussant un journaliste afin de l’empêcher de poser une question au chef de l’État (27 septembre 2019).
Novice en politique lors de son accession à la présidence, Volodymyr Zelensky est accusé de privilégier la communication politique au fonctionnement de l’État. En 2020, le politologue Anton Maleïev affirme à ce sujet : « Son titre est purement administratif : il n’est pas vraiment devenu le dirigeant de la nation. Au bout d’un an, on constate qu’il n’a aucune stratégie. […] Beaucoup de partisans de l’intégration européenne lui ont apporté leur caution et ont mis leurs compétences au service de ce populiste, et ils ont perdu. En moins d’un an, nous avons déjà eu deux Premiers ministres et trois ministres de la Santé. Zelensky ne comprend pas ce qu’est l’État, il ne sait pas quoi en faire. Tout ce dont il est capable, c’est de se montrer, de parler, de gesticuler65. »
 
En février 2021, suivant les recommandations du Conseil national de sécurité et de défense, il interdit trois chaînes de télévision, accusées d’être des organes de propagande en faveur de la Russie. Les médias concernés (112 Ukraine, NewsOne et Zik) appartiennent au député prorusse Taras Kozak mais sont en réalité contrôlés par l'oligarque Victor Medvedtchouk, ami du président Vladimir Poutine. Cette décision intervient à la demande de l’administration américaine du nouveau président Joe Biden dans un contexte de hausse des intentions de vote pour les candidats prorusses91. En août suivant, Zelensky fait également fermer le site d’information strana.ua, qualifiant ses journalistes de « propagandistes pro-russes », et impose des sanctions contre plusieurs internautes, ce qui conduit des juristes, l’OSCE et l’Union ukrainienne des journalistes à dénoncer des atteintes à l’indépendance de la presse[réf. nécessaire].

Le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme fait état, dans un rapport publié à la fin de l’année 2021, de ses préoccupations concernant la réduction des libertés fondamentales en Ukraine, pointant en particulier la fermeture de médias et les restrictions sur les opinions « critiques »92.

Baisse de popularité et possible candidature à un second mandat​

En mai 2020, contrairement à ce qu'il avait promis l’année précédente, il déclare envisager de briguer un second mandat en 202493. Dans le même temps, confronté à de nombreuses difficultés (enlisement de la guerre du Donbass, conséquences de la pandémie de Covid-19, nomination de figures prorusses) et à plusieurs scandales, il voit sa cote de popularité tomber à 30 %94. Les médias relèvent alors que, inexpérimenté et habitué à être populaire en raison de son rôle dans Serviteur du peuple, il tend de plus en plus à prendre ses décisions uniquement en fonction des sondages68.
 

Politique étrangère​


Volodymyr Zelensky et Donald Trump en septembre 2019. Au même moment, la diffusion d’une conversation téléphonique entre les deux dirigeants conduit au lancement d’une procédure de destitution contre le président américain.
Pour sa première visite à l'étranger, au début du mois de juin 2019, Zelensky choisit Bruxelles et ses institutions européennes. Il insiste sur l'importance pour l'Ukraine d'« intégrer l'UE et l'OTAN en tant que membre à part entière », affirmant qu'il s'agit de « la priorité de [sa] politique étrangère »96.

Un échange de prisonniers a lieu le 7 septembre 2019 entre l’Ukraine et la Russie, avec 35 personnes échangées de chaque côté. Parmi les Ukrainiens, figurent le réalisateur ukrainien Oleh Sentsov et les marins capturés au cours de l'incident du détroit de Kertch97.

En septembre 2019, la teneur d'une conversation qu'il a eue deux mois auparavant avec le président américain, Donald Trump, conduit au déclenchement de la controverse concernant Donald Trump et l'Ukraine : ce dernier est soupçonné d’avoir demandé au chef de l’État ukrainien d’enquêter sur Hunter Biden, fils de Joe Biden, favori des primaires démocrates pour l’élection présidentielle américaine de 202098. Zelensky, accusé de faiblesse par l’opposition, nie l’hypothèse qu’il ait pu céder à toute pression99,100.

En 2021, contre toute attente, l’administration Biden semble prendre ses distances avec l’Ukraine. Les États-Unis trouvent ainsi un accord avec l’Allemagne pour lever leurs sanctions contre le gazoduc russe Nord Stream 2 : il s’agit d'un revers pour Volodymyr Zelensky, qui indique que cette infrastructure priverait son pays de ses « approvisionnements en gaz » et d’« au moins trois milliards de dollars par an ». En outre, Joe Biden ne rencontre pas Zelensky à l’occasion de sa visite en Europe, notamment à l’occasion du sommet de l’OTAN Bruxelles101.
 
Le matin du 24 février 2022, peu avant que Vladimir Poutine annonce que la Russie lance une « opération militaire spéciale » dans la région du Donbass, Zelensky s'adresse à la télévision à son peuple en ukrainien et aux Russes en russe. Il dit qu'une invasion russe « pourrait être le début d'une grande guerre sur le continent européen » et avoir cherché vainement à parler au président russe. Il appelle les Russes à rejeter une attaque et affirme qu'on leur ment à propos de l'Ukraine102.

L'opération militaire spéciale commencent par des frappes de cibles militaires en Ukraine par des missiles russes. Zelensky proclame alors la loi martiale103 et annonce que l'Ukraine rompt ses relations diplomatiques avec la Russie104. Le même jour, il décrète la mobilisation générale105. Le 24 février au soir, il participe à une téléconférence des dirigeants de l'Union européenne et les convainc dans un appel émotionnel d'aider son pays avec de la nourriture, de l'essence, des munitions et des sanctions contre la Russie106. Il précise : « C’est peut-être la dernière fois que vous me voyez vivant »107.

Le 25 février, Zelensky déclare que malgré les déclarations russes selon lesquelles seuls sont visés les sites militaires, des sites civils sont aussi frappés108. Tôt le matin, il déclare que les services secrets ukrainiens l'ont identifié comme la première cible de la Russie mais qu'il reste à Kiev et que sa famille reste dans le pays. « Ils veulent détruire l'Ukraine politiquement en détruisant le chef de l'État », précise-t-il alors109.

Tôt le lendemain, au cours du plus important assaut russe jusqu'alors contre Kiev, le gouvernement des États-Unis presse Zelensky d'évacuer vers un site plus sûr et se dit prêt à l'aider dans cette entreprise. Toutefois, le président ukrainien refuse cette offre et choisit de rester avec ses forces de défense, déclarant : « le combat est ici [à Kiev] ; j'ai besoin de munitions et pas d'un chauffeur »107.

Le 27 février, il affirme : « Ce n'est pas seulement l'invasion de l'Ukraine par la Russie. C'est le commencement d'une guerre contre l'Europe, contre les structures européennes, contre la démocratie, contre les droits fondamentaux de l'homme, contre le respect mondial de la loi, des règles et de la coexistence pacifique »110. Le même jour, Zelensky annonce qu'une délégation ukrainienne rencontrera une délégation russe près de la frontière ukraino-biélorusse pour des négociations de paix sans pré-condition111.

Le 28 février, Zelensky demande l'adhésion sans délai à l'Union européenne via une nouvelle procédure spéciale
 
et la cerise sur le gâteau pour la fin à ceux qui soutiennent le dirigeant russie ou de l'ukraine (les deux sont kif kif ) et d'un autre côté soutiennent la palestine je leur dit <<accordé vos violon heu pardon!!! vos cerveaux>>


Le premier ministre israélien Naftali Bennett s’est entretenu dimanche au téléphone avec le président russe Vladimir Poutine dont les forces armées ont envahi l’Ukraine.

• À lire aussi: [EN DIRECT] La violence se poursuit en Ukraine: suivez les développements

«Les deux hommes ont discuté dans l’après-midi de la situation entre la Russie et l’Ukraine», a indiqué un communiqué du bureau du dirigeant israélien, sans autres précisions.

Cet entretien est l’un des rares de M. Poutine avec un dirigeant étranger depuis l’invasion de l’Ukraine jeudi.

Vendredi, M. Bennett avait parlé avec le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Selon la télévision publique israélienne, Volodymyr Zelensky a demandé lors de cette conversation téléphonique à M. Bennett d’entreprendre une médiation entre l’Ukraine et la Russie.

Dimanche, M. Bennett a dit au président russe qu’«Israël est prêt à aider autant que nécessaire et à n’importe quel moment en vue d’un règlement de la crise et pour rapprocher les parties», a indiqué un haut responsable israélien qui a requis l’anonymat.

«Cela est dû au statut spécial d’Israël et à (ses) bonnes relations avec toutes les parties», a ajouté le responsable, ajoutant que «les deux dirigeants ont convenu de maintenir les contacts entre la Russie et Israël».

Jeudi, le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid a dénoncé comme une «grave violation de l’ordre mondial» l’invasion russe de l’Ukraine.





Mais il a souligné les «liens anciens et profonds» unissant son pays à la Russie et l’Ukraine, principaux viviers de l’aliyah, l’immigration juive en Israël.​

 
Il est significatif de voir que les pays dits « neutres » s’engagent à fond dans la guerre totale : Suède, Finlande, et aussi la Suisse, tous captivés par la propagande de mort de l’OTAN. L’Allemagne redevient une Allemagne de combat pro-nazie qui à très court terme nous entraînera tous vers le désastre !

Tandis que les USA regardent avec plaisir les Euro décérébrés livrer des armes, des munitions, de la soldatesque tout en criant qu’ils sont de grands humanistes et sont prêts à ouvrir leurs portes aux réfugiés ukrainiens, peu regardants cette fois-ci sur les nombreux nazis qui se planquent parmi les vrais réfugiés ! Les USA sauvent leur désastre intérieur de fraction sécessionniste, sociale, économique, stratégique et financière en enfonçant l’Europe dans un cloaque totalitaire.

Nous assistons en Europe à un vrai désastre de l’intelligence, tout est à courte vue, en réaction pavlovienne où les mantras anti-russes prolifèrent, sans se douter que l’Europe va entrer dans une crise très longue et sans précédent au profit des siono-atlantistes US- RU et compagnie. Comme quoi, les Européens auront bientôt la réponse du berger à la bergère car les Russes n’oublieront pas ces trahisons en série.
 

eh oui!!! quand le boomerang reviens à l'envoyeur ca peut faire beaucoup de dégats si celui ci pense que c'est une balle ou ballon​

Le difficile équilibre à trouver pour Israël dans le conflit en Ukraine​

Avec les forces russes basées en Syrie et environ un million de ses citoyens originaires de l'ex-URSS, l'Etat hébreu se retrouve, malgré lui, dans l'étau du conflit​



Avec les Etats-Unis comme allié historique, des forces russes basées en Syrie voisine et environ un million de ses citoyens originaires de l’ex-URSS, Israël tente de trouver un difficile équilibre après l’invasion de l’Ukraine.

A Bat Yam, ville en banlieue de la métropole Tel-Aviv où se sont établis des milliers de juifs russes et ukrainiens ces dernières années, les bombardements russes sur l’Ukraine ont eu l’effet jeudi d’un choc.

Natalia Kogan, 57 ans, vendeuse dans un supermarché où les bières brassées en Ukraine côtoient celles de Russie, dit avoir été « effarée » à l’annonce de ces frappes, alors que ses parents habitent en Ukraine.

« J’ai dit à ma mère et à mon père de ne pas stresser, je pense que ça ne va durer qu’un jour ou deux, que la (guerre) ne se fera que contre les militaires », espère cette femme aux cheveux blonds, se disant « plus en sécurité » en Israël, pays qui a pourtant connu l’an dernier une guerre avec le groupe terroriste islamiste du Hamas à Gaza.
 
Max, 33 ans, originaire de Russie et ayant immigré à l’âge de huit ans en Israël, dit « comprendre » qu’aux yeux du président russe Vladimir Poutine, la possible adhésion de l’Ukraine à l’Otan « menace la Russie ».


Un enfant joue avec canon antiaérien au musée de la guerre, à Kiev, en Ukraine, le 23 février 2022. (Crédit : AP/Emilio Morenatti)
Avec les Etats-Unis comme allié historique, des forces russes basées en Syrie voisine et environ un million de ses citoyens originaires de l’ex-URSS, Israël tente de trouver un difficile équilibre après l’invasion de l’Ukraine.
A Bat Yam, ville en banlieue de la métropole Tel-Aviv où se sont établis des milliers de juifs russes et ukrainiens ces dernières années, les bombardements russes sur l’Ukraine ont eu l’effet jeudi d’un choc.
Natalia Kogan, 57 ans, vendeuse dans un supermarché où les bières brassées en Ukraine côtoient celles de Russie, dit avoir été « effarée » à l’annonce de ces frappes, alors que ses parents habitent en Ukraine.
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« J’ai dit à ma mère et à mon père de ne pas stresser, je pense que ça ne va durer qu’un jour ou deux, que la (guerre) ne se fera que contre les militaires », espère cette femme aux cheveux blonds, se disant « plus en sécurité » en Israël, pays qui a pourtant connu l’an dernier une guerre avec le groupe terroriste islamiste du Hamas à Gaza.
Max, 33 ans, originaire de Russie et ayant immigré à l’âge de huit ans en Israël, dit « comprendre » qu’aux yeux du président russe Vladimir Poutine, la possible adhésion de l’Ukraine à l’Otan « menace la Russie ».

« Mais cela ne justifie pas une invasion (…) et ce qui est le plus frustrant c’est que des gens normaux souffrent », ajoute-t-il, affirmant ne pas sentir dans l’immédiat de tensions entre Ukrainiens et Russes en Israël.
Que devrait faire l’Etat hébreu dans cette affaire ? « Israël ne doit qu’évacuer (les Juifs) et fournir une aide médicale. Il ne faut pas aider la Russie, mais plutôt aider les citoyens ukrainiens et peut-être aussi parler à Poutine s’il ne se calme pas », poursuit ce jeune père de famille.
« Liens anciens »
Le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid a condamné jeudi l’invasion russe qui constitue, selon lui, une « grave violation de l’ordre mondial ». Mais il a souligné les « liens anciens, profonds et proches » unissant l’Etat hébreu à la Russie et l’Ukraine, principaux viviers de l’aliyah, immigration juive en Israël.
Israël avait demandé ces derniers jours à ses ressortissants en Ukraine de quitter le pays. Jeudi, après les premières frappes russes, des vols vers Tel-Aviv ont été annulés forçant les milliers d’Israéliens actuellement en Ukraine, par ailleurs lieu d’un important pèlerinage juif orthodoxe, à se rendre dans des pays européens voisins pour s’envoler ensuite vers Israël.
« Nous sommes prêts à accueillir des milliers d’immigrants juifs d’Ukraine », a déclaré jeudi la ministre de l’Immigration Pnina Tamano-Shata, dont le gouvernement n’a pas annoncé de sanctions contre la Russie, contrairement aux Etats-Unis, premier allié de l’Etat hébreu.
« Bien qu’Israël doive condamner la violation de la souveraineté ukrainienne (par la Russie), nous ne pouvons ignorer que l’armée russe se trouve à notre frontière nord (en Syrie). C’est une question de sécurité nationale » pour Israël, explique à l’AFP Michael Oren, historien et ex-ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis.
 
« Bien qu’Israël doive condamner la violation de la souveraineté ukrainienne (par la Russie), nous ne pouvons ignorer que l’armée russe se trouve à notre frontière nord (en Syrie). C’est une question de sécurité nationale » pour Israël, explique à l’AFP Michael Oren, historien et ex-ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis.
Cet ex-ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis ignore sans doute qu'il y a environ 20 fois plus de russes que d'ukrainiens en Israel. ( 1 million contre 43 000 )

Ce que risque Israel si cette guerre perdure, ou si elle prend clairement position pour Zelensky l'ukronazi, c'est le lézardement de son tissu social
 
Cet ex-ambassadeur d’Israël aux Etats-Unis ignore sans doute qu'il y a environ 20 fois plus de russes que d'ukrainiens en Israel. ( 1 million contre 43 000 )
le mouvement sionistes à l'origine et pas forçément juif sont tous des pays de l'est russe,ukrainien,polonais ect...(ceux qui ont envahie la palestine) parmi ces sionistes des pays de l'est y figure dedans aussi des nazis qui leur rappelle le mouvement hitlerien


Ce que risque Israel si cette guerre perdure, ou si elle prend clairement position pour Zelensky l'ukronazi, c'est le lézardement de son tissu social
non je pense pas, ceux qui ont de la famille au pire vont les rapatriés en israèl
 
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