Guinée-Bissau : confusion après une "tentative" de coup d’État. La situation en direct.

Drianke

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Des tirs nourris étaient entendus mardi après-midi à Bissau, dans le secteur du palais du gouvernement de ce petit pays d'Afrique de l'Ouest . Des militaires encerclent le palais du gouvernement. La Cédéao condamne "une tentative de coup d'État". La situation reste confuse quant au sort du président Embalo.....​


 

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Guinée-Bissau : Nouvelle attaque d’hommes armés au siège du parti PAIGC​




Le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), qui a conduit la Guinée-Bissau à l’indépendance vis-à-vis du Portugal en 1974, conteste toujours l’élection en 2019 du président Umaro Sissoco Embalo. Sabado de Pina, un membre du PAIGC, a déclaré que des hommes armés masqués sont arrivés samedi au siège du parti dans la capitale Bissau et ont « semé la panique en frappant les agents de sécurité ».

« Ils ont ensuite endommagé la porte principale avant de s’introduire dans notre siège où ils ont procédé à une fouille systématique », a-t-elle déclaré à l’AFP. Mme De Pina a laissé entendre que les tireurs étaient des membres des services de sécurité. Fatima Martins, une autre membre du parti, a fait un récit similaire. Cependant, l’identité des assaillants n’est pas claire. L’AFP n’a pas pu joindre le ministère de la défense pour un commentaire.......


https://www.senenews.com/actualites...e-dhommes-armes-au-siege-du-parti_387883.html





 

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Guinée-Bissau: Embalo nomme un nouveau gouvernement dominé par l’opposition​


Le président de Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a nommé samedi un nouveau gouvernement dont les principaux ministères sont détenus par la coalition qui a remporté les récentes législatives autour du parti historique PAIGC, indique un décret publié par la présidence.

Le gouvernement, dirigé par le Premier ministre Geraldo Martins, nommé le 7 août par le président Embalo, compte 34 membres contre 31 dans le précédent, selon ce décret.

Dix-neuf postes, dont les portefeuilles-clés des Affaires étrangères, de l'Intérieur et des Finances, reviennent au Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), principale composante de la coalition Pai-Terra Ranka, vainqueure des dernières législatives.

Deux partis alliés de la coalition sont également représentés dans le nouveau gouvernement qui compte dix femmes, contre quatre dans le précédent, dont Indira Cabral Embalo, fille du fondateur du PAIGC, Amilcar Cabral.

Le Madem G15, la famille politique du président, n'est pas représenté dans le nouveau gouvernement. Il "va rester dans l'opposition", a affirmé son chef Braima Camara.

La coalition Pai-Terra Ranka a obtenu en juin une majorité absolue de 54 sièges à l'Assemblée nationale, imposant une cohabitation au président Embalo qui a ensuite nommé chef du gouvernement M. Martins, vice-président du PAIGC.

Le Madem G15 n'a remporté que 29 sièges aux législatives, une lourde défaite imputée selon des observateurs à des dissensions internes et à la chute du prix de la noix de cajou, source de revenus importante de la population.

La Guinée-Bissau, en butte à une instabilité chronique, a connu depuis son indépendance du Portugal en 1974 une kyrielle de coups d'Etat ou de tentatives de coup d'Etat, la dernière en février 2022. Les quelque 200 observateurs internationaux déployés pour veiller au bon déroulement des législatives de juin dernier n'avaient toutefois relevé aucun incident majeur et affirmé que le scrutin avait été "libre, transparent et apaisé".

 

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Troubles en Guinée-Bissau: le président Embaló dénonce «une tentative de coup d'État»​

Le président bissau-guinéen a dénoncé samedi 2 décembre une « tentative de coup d'État » qui aura « de lourdes conséquences » après des affrontements entre l'armée et des éléments des forces de sécurité qui ont fait au moins deux morts.

« J'étais à Dubaï où j'ai pris part à la COP28. Je ne pouvais pas rentrer à cause de la tentative de coup d'État. Je tiens à vous dire que cet acte aura des conséquences graves », a déclaré à son retour à Bissau le président Umaro Sissoco Embaló à la presse. « Il y avait des indices, nous allons vous les montrer. Ce coup d'État a été préparé avant le 16 novembre (date des célébrations du 50ᵉ anniversaire des forces armées) », a-t-il poursuivi.

Les éléments de la Garde nationale ont fait irruption jeudi soir 30 novembre dans les locaux de la police judiciaire pour en extraire le ministre de l'Économie et des Finances, Souleiman Seidi, et le secrétaire d'État au Trésor public, Antonio Monteiro. Les deux membres du gouvernement étaient interrogés par la police judiciaire, sur instruction du procureur général nommé par le président, à propos d'un retrait de dix millions de dollars des caisses de l'État.

Retranchés dans une caserne du sud de la capitale Bissau, les éléments de la Garde nationale ont affronté les forces spéciales de la Garde présidentielle, dans la nuit de jeudi à vendredi, faisant au moins deux morts, selon un responsable militaire. Le calme est revenu vendredi en milieu de matinée avec l'annonce de la capture ou la reddition du commandant de la Garde nationale, le colonel Victor Tchongo.

Samedi, le dispositif sécuritaire a été allégé à Bissau, mais des militaires étaient toujours visibles autour de certains édifices stratégiques comme le palais présidentiel, la direction de la police judiciaire et certains ministères.

« Le colonel Tchongo n'est pas un fou. Il a été envoyé par quelqu'un pour entrer dans les installations de la PJ exfiltrer Souleiman Seidi. L'empire des lois doit fonctionner. Le procureur général est l'avocat de l'État », a dit M. Embaló. « On n'organise pas un coup d'État contre le président de l'Assemblée nationale, encore moins contre un Premier ministre, mais contre le président de la République, commandant en chef des armées », a-t-il asséné.

Le président a annoncé qu'une commission d'enquête sera constituée lundi 4 décembre.

Certains officiers et soldats de la Garde nationale se sont dispersés à l'intérieur du pays, a indiqué samedi un communiqué de l'armée bissau-guinéenne sans préciser leur nombre. « L'état-major général des forces armées les informe par la présente qu'ils doivent rejoindre leur lieu d'affectation », poursuit-il.

 
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