Ce dimanche soir, la Guyane est toujours paralysée. L’arrivée d’une mission interministérielle à Cayenne n’a pas fait retomber la tension. Syndicats et mécontents, soutenus par la population et les élus locaux, maintiennent la pression à la veille de la journée de grève de lundi.
Quelles sont les raisons de la colère ?
Depuis plusieurs jours, la Guyane est touché par une grogne sociale de grande ampleur. La première étincelle a jailli le 16 mars, lors du passage du ministre de l’Environnement, Ségolène Royal. Des membres du collectif « 500 frères » avaient fait irruption dans la salle des débats de la Collectivité territoriale de Guyane. Ils réclament de l’État des mesures énergiques contre l’immigration clandestine et la délinquance, dans le territoire français comptant le plus d’homicides (42 en 2016).
Depuis, le mouvement de grogne s’est élargi aux questions de développement économique et d’emploi, de santé et d’éducation. Il mobilise notamment salariés d’EDF, collectifs contre l’insécurité ou l’insuffisance d’offres de soins, transporteurs, agriculteurs… Tous en appellent à « un plan Marshall ».
Quelles sont les conséquences sur place ?
Depuis jeudi, le littoral guyanais était bloqué par une dizaine de barrages installés sur des points stratégiques, tenus par des membres des différents mouvements sociaux. Ces barrages routiers ont grandement ralenti la vie économique, sur ce territoire de plus de 250 000 habitants.
Une levée transitoire des barrages a toutefois été décidée dimanche pour permettre aux Guyanais d’aller en voiture se ravitailler en denrées alimentaires. Les commerces ont partiellement ouvert.
Quelles sont les raisons de la colère ?
Depuis plusieurs jours, la Guyane est touché par une grogne sociale de grande ampleur. La première étincelle a jailli le 16 mars, lors du passage du ministre de l’Environnement, Ségolène Royal. Des membres du collectif « 500 frères » avaient fait irruption dans la salle des débats de la Collectivité territoriale de Guyane. Ils réclament de l’État des mesures énergiques contre l’immigration clandestine et la délinquance, dans le territoire français comptant le plus d’homicides (42 en 2016).
Depuis, le mouvement de grogne s’est élargi aux questions de développement économique et d’emploi, de santé et d’éducation. Il mobilise notamment salariés d’EDF, collectifs contre l’insécurité ou l’insuffisance d’offres de soins, transporteurs, agriculteurs… Tous en appellent à « un plan Marshall ».
Quelles sont les conséquences sur place ?
Depuis jeudi, le littoral guyanais était bloqué par une dizaine de barrages installés sur des points stratégiques, tenus par des membres des différents mouvements sociaux. Ces barrages routiers ont grandement ralenti la vie économique, sur ce territoire de plus de 250 000 habitants.
Une levée transitoire des barrages a toutefois été décidée dimanche pour permettre aux Guyanais d’aller en voiture se ravitailler en denrées alimentaires. Les commerces ont partiellement ouvert.