Pour partage,
La parole est d’argent, le silence d’or», un dicton qu’aurait dû assurément suivre, mais aussi comprendre, l’international marocain Hakim Ziyech. En accusant le gouvernement marocain de soutenir le «génocide» palestinien, dans une story postée sur Instagram puis rapidement supprimée, le capitaine des Lions de l’Atlas a raté une occasion de se taire. Non pas qu’il n’ait pas le droit de penser ce qu’il pense, mais en omettant visiblement les responsabilités qui lui incombent en tant que personnalité publique dès lors qu’il décide de prendre la parole publiquement.
Ce statut auquel a accédé le joueur grâce à son talent indéniable sur le terrain le contraint plus que d’autres à certaines règles essentielles, à commencer par ne pas parler de ce qu’il ne connaît pas et s’assurer que les informations qu’il diffuse sur ses canaux de communication sont avérées. Deux points primordiaux que Hakim Ziyech n’a visiblement pas pris en considération en lançant de graves et fausses accusations à l’encontre de son pays, à travers son gouvernement.
Quitte à soutenir la Palestine, et à appeler «ses frères et sœurs au Maroc» à donner de la voix en soutien à la cause palestinienne, on aurait aimé que ce cher Hakim Ziyech soit fier de partager sur son compte Instagram, puisque c’est ainsi qu’on communique et qu’on milite aujourd’hui, la longue tradition marocaine de soutien à la Palestine, portée par le roi Mohammed VI en sa qualité de Président du Comité d’Al Qods. On aurait aimé que le capitaine des Lions de l’Atlas se souvienne que le Maroc a de longue date, et bien avant le 7 octobre, eu à cœur de soutenir la résilience des Palestiniens et leurs droits légitimes. Enfin, on aurait aussi aimé qu’il mette en lumière, quitte à prendre la parole en tant que personnalité publique, qu’en plus de la dimension humanitaire de son aide, le Maroc s’inscrit dans une longue tradition d’action diplomatique et politique en faveur de la promotion de la paix au Proche-Orient et d’une solution à deux États.