Harcèlement sexuel: un délit bientôt autorisé?

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion NIHIL
  • Date de début Date de début
Le conseil constitutionnel a révisé ce mardi la loi sur le harcèlement sexuel, jugée imprécise par Gérard Ducray, ancien député, condamné en 2010 pour ce même délit.

A la demande de Gérard Ducray, ancien député et adjoint au maire de Villefranche-sur-Saône, condamné le 18 mai 2010 pour harcèlement sexuel, le Conseil constitutionnel a évalué aujourd'hui la conformité de la loi sur le harcèlement sexuel, votée il y a 20 ans. Celle-ci pourrait être annulée. Son avocate, Claire Waquet et la délégué générale de l'association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), Marilyn Baldeck, réagissent.

L'ancien élu, Gérard Ducray, condamné pour harcèlement sexuel sur trois employées de sa municipalité, le 18 mai 2010, crie à l'injustice. Selon lui, les imprécisions de la loi sur le harcèlement sexuel aboutissent à des condamnations abusives telles que la sienne. "Draguer lourdement des jeunes femmes n'est pas un délit" estime son avocate, Claire Waquet. Une question se pose alors: où se situe la barrière entre la séduction maladroite et le harcèlement sexuel? Il est vrai que l'article 222-33 du code pénal, ne répond pas à cette problématique. Il décrit simplement le harcèlement sexuel comme "le fait d'harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle". D'après Claire Waquet et Marylin Baldeck, déléguée générale de l'association l'AVFT, intervenante dans la procédure, cette définition bien trop floue rend inconstitutionnelle la loi.

Loi inconstitutionnelle: conclusions différentes

Et pourtant, à partir d'un même constat, les propositions divergent. Claire Waquet, affirme que la condamnation de son client n'a aucune valeur juridique, puisque "la loi elle-même ne définit pas clairement ce qui est interdit ou permis". Elle demande donc son abrogation immédiate. Ce qui déplait fortement à Marylin Baldeck: "L'attitude de Gérard Ducray ne doit pas rester impunie. Les faits sont graves: main sur la cuisse, commentaires sur le physique, proposition ouverte de relation sexuelle, menace de mauvaise notation en cas de refus". Elle se positionne également contre l'annulation instantanée de la loi: "Il faut une abrogation différée afin que le parlement ait le temps de remplacer l'ancienne législation. Sinon ce sera une catastrophe! Les condamnations et les procédures en cours seront annulées, les harceleurs resteront impunis. Il y aura un vrai vide juridique."

Réponse du conseil constitutionnel le 4 mai 2012. Affaire à suivre.

Lexpress
 
Faut pas rêver! ;)

Si cette loi est recalée une autre loi sera votée.

ça on le sait mais toutes les affaires en cours, n'auront pas lieu d'être, car la loi en vertu de laquelle ces affaires sont devant les tribunaux est caduque, et d'ici à ce que la nouvelle loi arrive plusieurs affaires pourraient être viciées.
 
Normal, elle est bien trop imprécise. Elle est tellement imprécise que n'importe quelle entreprise de séduction peut être assimilée à du harcèlement.
Surtout au travail... 1/3 des couples mariés se sont rencontré au travail.


Vous pensez un peu à la natalité ?
 
ça on le sait mais toutes les affaires en cours, n'auront pas lieu d'être, car la loi en vertu de laquelle ces affaires sont devant les tribunaux est caduque, et d'ici à ce que la nouvelle loi arrive plusieurs affaires pourraient être viciées.
Elle ne sera de toute façon pas révisée, sauf en pire.
La chape de plomb des féministes est bien trop rigide. Surtout si Flamby passe ??

Ils vont nous l'empirer ! :eek:
 
Normal, elle est bien trop imprécise. Elle est tellement imprécise que n'importe quelle entreprise de séduction peut être assimilée à du harcèlement.
Surtout au travail... 1/3 des couples mariés se sont rencontré au travail.


Vous pensez un peu à la natalité ?

Qu'est ce qu'elle a la natalité ? elle est molle ?

Sinon, l'esprit de loi va dans le bon sens à mon goût. Un supérieur hiérarchique qui drague son (ses) subordonnés durant des semaines. celles-ci peuvent être mariées, il doit y avoir des recours contre ce comportement.


Petite précision le harcèlement sexuel c'est aussi des attouchements, du chantage etc.... Ce n'est pas que la drague insistante

Sinon ceux qui se rencontrent s'aiment bien et font leurs vie ensemble personne ne les empêche. C'est simplement que quand une femme répond NON plusieurs fois, il faut savoir s'arrêter.
 
Qu'est ce qu'elle a la natalité ? elle est molle ?

Sinon, l'esprit de loi va dans le bon sens à mon goût. Un supérieur hiérarchique qui drague son (ses) subordonnés durant des semaines. celles-ci peuvent être mariées, il doit y avoir des recours contre ce comportement.


Petite précision le harcèlement sexuel c'est aussi des attouchements, du chantage etc.... Ce n'est pas que la drague insistante

Sinon ceux qui se rencontrent s'aiment bien et font leurs vie ensemble personne ne les empêche. C'est simplement que quand une femme répond NON plusieurs fois, il faut savoir s'arrêter.
Justement, la frontière entre drague lourde et harcèlement n'est pas définie. Et ça ne concerne pas que le supérieur hiérarchique mais tout le monde.

Limite, et refus d'autant plus compliquée à définir que la séduction est basée essentiellement sur le non-dit et le mensonge (sauf chez les pédés).
 
Justement, la frontière entre drague lourde et harcèlement n'est pas définie. Et ça ne concerne pas que le supérieur hiérarchique mais tout le monde.

Limite, et refus d'autant plus compliquée à définir que la séduction est basée essentiellement sur le non-dit et le mensonge (sauf chez les pédés).

il est question non pas de harcèlement mais bien de harcèlement sexuel.

Demande à ta maman, ou à ton épouse, ou à ta soeur, ou à ta fille.....elles t'expliqueront très facilement la différence.

Les tribunaux aussi. :)
 
il est question non pas de harcèlement mais bien de harcèlement sexuel.

Demande à ta maman, ou à ton épouse, ou à ta soeur, ou à ta fille.....elles t'expliqueront très facilement la différence.

Les tribunaux aussi. :)
Non, la différence n'est justement pas claire.

Demande à ta maman, ta soeur, ta cousine.

Demande a n'importe quel juriste. :)
 
Le conseil constitutionnel a révisé ce mardi la loi sur le harcèlement sexuel, jugée imprécise par Gérard Ducray, ancien député, condamné en 2010 pour ce même délit.

A la demande de Gérard Ducray, ancien député et adjoint au maire de Villefranche-sur-Saône, condamné le 18 mai 2010 pour harcèlement sexuel, le Conseil constitutionnel a évalué aujourd'hui la conformité de la loi sur le harcèlement sexuel, votée il y a 20 ans. Celle-ci pourrait être annulée. Son avocate, Claire Waquet et la délégué générale de l'association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT), Marilyn Baldeck, réagissent.

L'ancien élu, Gérard Ducray, condamné pour harcèlement sexuel sur trois employées de sa municipalité, le 18 mai 2010, crie à l'injustice. Selon lui, les imprécisions de la loi sur le harcèlement sexuel aboutissent à des condamnations abusives telles que la sienne. "Draguer lourdement des jeunes femmes n'est pas un délit" estime son avocate, Claire Waquet. Une question se pose alors: où se situe la barrière entre la séduction maladroite et le harcèlement sexuel? Il est vrai que l'article 222-33 du code pénal, ne répond pas à cette problématique. Il décrit simplement le harcèlement sexuel comme "le fait d'harceler autrui dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuelle". D'après Claire Waquet et Marylin Baldeck, déléguée générale de l'association l'AVFT, intervenante dans la procédure, cette définition bien trop floue rend inconstitutionnelle la loi.

Loi inconstitutionnelle: conclusions différentes

Et pourtant, à partir d'un même constat, les propositions divergent. Claire Waquet, affirme que la condamnation de son client n'a aucune valeur juridique, puisque "la loi elle-même ne définit pas clairement ce qui est interdit ou permis". Elle demande donc son abrogation immédiate. Ce qui déplait fortement à Marylin Baldeck: "L'attitude de Gérard Ducray ne doit pas rester impunie. Les faits sont graves: main sur la cuisse, commentaires sur le physique, proposition ouverte de relation sexuelle, menace de mauvaise notation en cas de refus". Elle se positionne également contre l'annulation instantanée de la loi: "Il faut une abrogation différée afin que le parlement ait le temps de remplacer l'ancienne législation. Sinon ce sera une catastrophe! Les condamnations et les procédures en cours seront annulées, les harceleurs resteront impunis. Il y aura un vrai vide juridique."

Réponse du conseil constitutionnel le 4 mai 2012. Affaire à suivre.

Lexpress

"Les faits sont graves: main sur la cuisse, commentaires sur le physique, proposition ouverte de relation sexuelle, menace de mauvaise notation en cas de refus."

Ça c'est du harcèlement pas de la drague lourde ! le gars ce sert de son statut social pour changer une lois et ce permettre des choses bien indécente sans en craindre les conséquences pénal ! si on révise ou annule cette loi, c'est la porte ouvert au harcèlement sexuel sous le couvert de "drague"...

Et l'étape prochaine qu'est ce que c'est ? la légalisation du viol ? "mheu non c'étais juste de la drague !"

Vraiment sa me débecte...
 
Retour
Haut