Après la création dun « langage féministe non sexiste » (voir la fiche wikipédia), les féministes mènent une nouvelle bataille contre la « langue française sexiste ». Une pétition (attention, connexion lente) intitulée « Que les hommes et les femmes soient belles ! » vient dêtre lancée pour en finir avec la règle qui veut que « le masculin lemporte sur le féminin ».
Selon le texte de la pétition, « cette règle de grammaire apprise dès lenfance sur les bancs de lécole façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin. En 1676, le père Bouhours, lun des grammairiens qui a uvré à ce que cette règle devienne exclusive de toute autre, la justifiait ainsi : lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble lemporte. »
Pourtant, poursuit la pétition, « avant le XVIIIe siècle, la langue française usait dune grande liberté. Un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms, pouvait saccorder avec le nom le plus proche. Cette règle de proximité remonte à lAntiquité : en latin et en grec ancien, elle semployait couramment. »
Pour la règle de la proximité
Citant la linguiste Josette Rey-Debove, le texte appelle à utiliser la « règle de la proximité, cest-à-dire « mettre le verbe et ladjectif au féminin quand il est après le féminin, même sil y avait plusieurs masculins devant » afin que les hommes et les femmes apparaissent belles
Les auteur(e)s de cette pétition déjà signée par près de 500 personnes, dont la vice-présidente du conseil régional dIle-de-France, Henriette Zoughebi, ou la chercheuse Jacqueline Costa-Lascoux, demandent à « chacun-e de révolutionner les écrits, les correcteurs dorthographe et nos habitudes en appliquant la règle de proximité. Nous demandons à lAcadémie française de considérer comme correcte cette règle qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin et permet à la langue une plus grande de liberté créatrice ».
http://lemonde-educ.blog.lemonde.fr/2011/05/04/les-femmes-sont-des-hommes-comme-les-autres/
Selon le texte de la pétition, « cette règle de grammaire apprise dès lenfance sur les bancs de lécole façonne un monde de représentations dans lequel le masculin est considéré comme supérieur au féminin. En 1676, le père Bouhours, lun des grammairiens qui a uvré à ce que cette règle devienne exclusive de toute autre, la justifiait ainsi : lorsque les deux genres se rencontrent, il faut que le plus noble lemporte. »
Pourtant, poursuit la pétition, « avant le XVIIIe siècle, la langue française usait dune grande liberté. Un adjectif qui se rapportait à plusieurs noms, pouvait saccorder avec le nom le plus proche. Cette règle de proximité remonte à lAntiquité : en latin et en grec ancien, elle semployait couramment. »
Pour la règle de la proximité
Citant la linguiste Josette Rey-Debove, le texte appelle à utiliser la « règle de la proximité, cest-à-dire « mettre le verbe et ladjectif au féminin quand il est après le féminin, même sil y avait plusieurs masculins devant » afin que les hommes et les femmes apparaissent belles
Les auteur(e)s de cette pétition déjà signée par près de 500 personnes, dont la vice-présidente du conseil régional dIle-de-France, Henriette Zoughebi, ou la chercheuse Jacqueline Costa-Lascoux, demandent à « chacun-e de révolutionner les écrits, les correcteurs dorthographe et nos habitudes en appliquant la règle de proximité. Nous demandons à lAcadémie française de considérer comme correcte cette règle qui dé-hiérarchise le masculin et le féminin et permet à la langue une plus grande de liberté créatrice ».
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