SteveRogers
no retreat , no surrender
Le clip de la chanson "Bledi ya Bledi" de Baâziz passe avant et après tous les journaux télévisés des chaînes publiques depuis le début de la campagne présidentielle. "Naazak ya bledi ma tkhalinich : je t'aime mon pays, ne me laisse pas". On y voit un jeune homme, sur une plage, prêt à quitter son pays dans une barque d'où ses amis lui font signe et qui, finalement, décide de rester. L'amour pour l'Algérie l'a emporté.
Une façon romancée de parler des harragas, ces jeunes Algériens qui brûlent les frontières (harrag signifie "qui brûle") et partent par centaines vers les côtes européennes, à la recherche d'une liberté qu'ils ne trouvent pas en Algérie et que la télévision par satellite leur fait miroiter. Une façon aussi de faire vibrer la corde sensible des Algériens et de les encourager à ne pas se désintéresser de l'avenir de leur pays en allant voter le 9 avril pour l'élection. La chanson de Baâziz, pourtant artiste à la réputation d'indocile, vient à-propos : l'Etat craint un fort taux d'abstention qui délégitimerait son candidat, le président sortant Abdelaziz Bouteflika.
Tout cela fait sourire Hichem, lui qui est parti parmi les premiers en 2006. Il avait justement suivi ses amis sur un "boté", ces bateaux de pêche de 4 ou 5 mètres qu'utilisent les harraga pour gagner l'Europe. Il espérait se faire " une situation " et revenir ensuite.
Une façon romancée de parler des harragas, ces jeunes Algériens qui brûlent les frontières (harrag signifie "qui brûle") et partent par centaines vers les côtes européennes, à la recherche d'une liberté qu'ils ne trouvent pas en Algérie et que la télévision par satellite leur fait miroiter. Une façon aussi de faire vibrer la corde sensible des Algériens et de les encourager à ne pas se désintéresser de l'avenir de leur pays en allant voter le 9 avril pour l'élection. La chanson de Baâziz, pourtant artiste à la réputation d'indocile, vient à-propos : l'Etat craint un fort taux d'abstention qui délégitimerait son candidat, le président sortant Abdelaziz Bouteflika.
Tout cela fait sourire Hichem, lui qui est parti parmi les premiers en 2006. Il avait justement suivi ses amis sur un "boté", ces bateaux de pêche de 4 ou 5 mètres qu'utilisent les harraga pour gagner l'Europe. Il espérait se faire " une situation " et revenir ensuite.