Hassan al banna

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VIB
Salam Alaykoum

Je vais poster quelques textes de Hassan al bannah que j'ai trouvé interessant pour ma part. N'hésitez pas a les enrichir d'autres textes qui seraient en votre possession.

J'ai eu ma dose de théories farfelues pour aujourd'hui et prie donc les polemiqueurs de toute sorte de ne pas venir polluer ce thread. Merci d'avance :)

J'ai choisi Hassan al banna car il est souvent reproché a Tarik Ramadan d'être son petit-fils, lire ses ecris nous permettra je pense de répondre plus efficacement a cette remarque qu'on entend tous.


Pour commencer, voici la présentation du sheikh :

Sa jeunesse
Sheikh Hasan Al-Bannâ naquit en Egypte à Al-Mahmûdiyyah, dans la province de Buhayrah. Son père, Sheikh Ahmad `Abd Ar-Rahmân Al-Bannâ, fut un savant actif connu pour sa générosité, son caractère aimable, sa piété et ses efforts pour réconcilier les gens. Sheikh Ahmad `Abd Ar-Rahmân Al-Bannâ était spécialisé dans les sciences de la Sunnah ; il laissa un certain nombre d’ouvrages traitant du Hadîth dont Al-Fath Ar-Rabbâni li Tartîb Musnad Al-Imâm Ahmad, i.e., "Les illuminations divines pour organiser Musnad de l’Imâm Ahmad".

Dans son enfance, Sheikh Hasan Al-Bannâ s’impliqua dans des activités islamiques visant à répandre la vertu et à lutter contre les actes et les paroles blâmables. Avec ces camarades d’école, ils créèrent l’Association de l’Ethique Religieuse (Djam`iyyat Al-Akhlâq Ad-Dîniyyah) ainsi que l’Association de la Lutte contre l’illicite (Djam`iyyat man` Al-Moharramât). A l’âge de douze ans, il participa à la Révolution de 1919.

Son attachement à la Tarîqah Husâfiyyah, une confrérie soufie en Egypte, enrichit sa spiritualité depuis sa jeunnesse.

Son éducation et ses activités
Premier au classement, Sheikh Hasan obtint son diplôme de l’Université de Dâr Al-`Ulûm. Il fut nommé professeur dans une école de la ville d’Ismâ`îliyyah. Là-bas, il poursuivit son travail de prédication avec une approche originale. Il décida d’aller à la rencontre des gens dans leurs points de rassemblement. Ainsi prêcha-t-il dans des cafés. On le vit également, debout dans la plus grande place de la ville, levant le Coran avec la main droite et appelant les gens en disant : « Le droit Chemin est ici ! ».

Sa démarche fut fructueuse. En peu de temps, il parvint à rallier beaucoup de coeurs et d’énergie autour de lui, pour servir l’Islam, à une époque où le monde islamique sombrait sous la botte de la colonisation. Il avait un espoir : voir les musulmans battre du même cœur et se pardonner mutuellement.

Fondation de l’Association des Frères Musulmans
Al-Bannâ parvint à établir des bases solides pour une activité islamique réfléchie et réformatrice. Avec six autres membres, il prit l’initiative de fonder le premier noyau de l’Association des Frères Musulmans (Djamâ`ah Al-Ikhwân Al-Muslimîn) en mars 1928. En 1932, il fut appelé à travailler au Caire. C’est là un point tournant dans l’activité de l’Association des Frères Musulmans.

Le projet islamique qui anima la pensée d’Al-Bannâ englobait toute la communauté musulmane. Il ne s’agissait pas d’un projet local pour la société égyptienne. Cela se traduit en peu de temps, par la propagation de l’appel d’Al-Bannâ dans divers pays islamiques où il voyagea pour ancrer sa prédication et harmoniser les activités des Frères Musulmans.

Appelant à une réforme pacifique au sein des sociétés musulmanes à tous les niveaux - individuel et collectif - Al-Bannâ voyait toutefois la nécessité d’une lutte armée pour libérer la Palestine et toute terre injustement occupée par la botte de la colonisation. C’est ainsi que de nombreux membres des Frères Musulmans participèrent aux combats de 1948 en Palestine.

Al-Bannâ et son dernier souffle
L’influence et la popularité des Frères Musulmans prirent des proportions importantes, voire gênantes selon des hommes au pouvoir qui jugèrent bon de liquider l’Association des Frères Musulmans en assassinant son leader.

Un complot sous le nom de « la Réconciliation » de l’Association des Frères Musulmans avec le gouvernement fut organisé. Plusieurs sessions de négociations étaient prévues. Al-Bannâ en sa qualité de leader de l’Association et son porte-parole participa aux négociations tenues au Caire, dans les locaux de l’Association Des Jeunes Musulmans. Après les négociations, il salua l’assemblée du gouvernement et se dirigea vers le portail. Dans la rue, devant le bâtiment de l’Association, il fut abattu. Gravement blessé, on lui appela une ambulance et il fut transporté à l’hôpital de Al-Qasr Al-`Aini, noyé dans son sang. Son âme retourna ainsi à Son Créateur le 12/02/1949. Puisse Dieu le compter parmi les martyrs : « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus * et joyeux de la faveur qu’Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. * Ils sont ravis d’un bienfait d’Allah et d’une faveur, et du fait qu’Allah ne laisse pas perdre la récompense des croyants » [Sourate 3, Âl Imrân, versets 169 à 171].
 
Témoignage de son petit-fils : Tariq Ramadân.
Ci-dessous, un extrait du livre Islam, le Face à Face des civilisations, écrit par Tariq Ramadân, un des petits-fils de Sheikh Hasan Al-Bannâ, lui rendant hommage.

« Il [le gendre de Hasan Al-Bannâ, i.e. père de Tariq Ramadân] avait tout appris d’un homme qui lui avait tant donné, tant offert et qui très tôt, l’avait formé et protégé. A son sujet, il était intarissable : Hasan Al-Bannâ, par son total dévouement à Dieu et à ses enseignements, avait mis la lumière en son cœur et tracé le chemin de son engagement. A tous ceux qui le critiquaient, qui parlaient sans l’avoir même rencontré, ou entendu, ou seulement lu, il rappelait combien, à ses côtés, il avait appris la spiritualité, l’amour, la fraternité et l’humilité. Des heures durant, il faisait naître de sa mémoire les événements et les instants qui l’avaient marqué alors qu’il était comme son fils et qu’on l’appelait « le petit Hasan Al-Bannâ ». La foi profonde de son maître, sa dévotion, son intelligence, sa science, son ouverture d’esprit, sa bonté et sa douceur étaient les qualités qui émanaient de façon permanente de ses descriptions. Souvent, il parlait de sa détermination dans son engagement de tous les instants contre le colonialisme, contre l’injustice, pour l’islam : cette détermination n’a jamais été une caution à la violence qu’il refusait, comme il refusait l’idée d’une « révolution islamique ». La seule exception concernait la Palestine : le message d’Al-Bannâ était clair ; la résistance armée s’impose face aux desseins terroristes d’Irgun ou de l’ensemble des colons sionistes. Il avait appris de Hasan Al-Bannâ, comme il le dit un jour, « à poser le front à terre » : le vrai sens de la prière donnant force, dans l’humilité, au sens d’une vie entière. Il avait appris enfin à tout donner : après l’assassinat de son maître, en 1949, il retint la leçon et sacrifia tout pour faire entendre le message libérateur de l’islam. L’histoire est écrite par les puissants ; les pires calomnies avaient été dites à propos de l’Imâm Hasan Al-Bannâ : il n’eut de cesse d’écrire et de dire les vérités dont il s’était nourri. Mais l’amour du pouvoir des despotes a causé la mort et répandu le sang, beaucoup de sang ; et tellement de tortures. »

Témoignage de Sheikh Muhammad Al-Ghazâlî
"Celui qui me marqua le plus, c’est le martyr, l’Imâm Hasan Al-Bannâ. Il fut un savant en religion - au plus haut niveau qui puisse exister en matière de `Aqîdah (credo) et Sharî`ah. Il fut de plus un orateur éloquent. Ses discours étaient toujours axés sur les fondements et non les sujets insignifiants, sur les réalités et non les illusions. Hasan Al-Bannâ avait compris la situation critique de l’Islam après l’effondrement du Califat et de l’Etat islamique. Les impérialistes étaient alors venus usurper les richesses de l’Islam en Orient et en Occident. L’homme s’opposa à leur force destructive en formant des groupes islamiques qui furent fiers de leur foi et fermement attachés à la vérité, malgré les obstacles et quelles que soient les conséquences.

Hasan Al-Bannâ était l’ami de chaque croyant qu’il rencontrait. Celui qui le rencontrait était enveloppé généreusement par sa tendresse. On sentait qu’il était devenu un cher ami. Il veillait toujours à ne pas gaspiller du temps dans les paroles futiles. Il n’y avait pas une seule minute, je dirais même une seule seconde, qui s’écoulerait sans qu’il ne serve l’islam. Il servait l’islam par un mot, par un conseil, par une action productive, par une plaisanterie qui visait à établir l’amour entre les c ?urs.

Hasan Al-Bannâ avait une mémoire photographique. C’est comme s’il se rappelait les évènements et les noms en tournant une cassette vidéo. Si quelqu’un le rencontrait et discutait un problème avec lui en mentionnant le nom de ses frères et sœurs et si il revenait le voir quelques années plus tard, il [Al-Bannâ] commencerait la conversation en prenant des nouvelles des frères et sœurs mentionnés, un par un. Il pouvait aussi continuer la discussion d’un problème ou d’évènements évoqués il y a quelques années, comme si cela avait eu lieu juste la veille.

La vérité est que Hasan Al-Bannâ fut un aimant sincère. On pouvait le voir étreindre un simple ouvrier portant des habits salis. Cela ne l’empêchait guère d’exprimer son amour. En fait, Hasan Al-Bannâ est tellement distingué par de si nombreux aspects qu’il me faut un livre séparé pour détailler cela."


Le premier écris que je posterai sera "épitre au credo" inshallah.
 
Salam Alaykoum

Le concept de l’action pour Hasan Al-Bannâ (l'épitre au credo suivra inshallah)
mercredi 10 octobre 2001

"Sache, mon frère - que Dieu t’accorde la réussite - que chaque individu possède dans sa vie un but essentiel autour duquel s’organisent ses pensées, vers lequel se dirigent ses actes, autour duquel se concentrent ses espoirs : ce but est ce qu’on appelle l’"idéal". Aussi, plus ce but est élevé et noble, plus les actes qui en découlent sont sains et nobles. C’est ainsi que l’islam est venu réformer les âmes, les purifier, et les élever jusqu’à ce qu’elles atteignent le plus haut degré de perfection auquel elles puissent parvenir. Le Coran a éclairci ce but ultime, qui est notre Seigneur : "Fuyez donc vers Dieu. Je suis, pour vous, de Sa part, un avertisseur explicite." [1]

Et sache mon frère que ton cœur est une forteresse qui ne s’ouvre que par ta volonté, après la Volonté de Dieu ; c’est du cœur que provient la victoire aussi bien que la défaite. Lorsque les cœurs sont purifiés, les pas s’affermissent, et la victoire arrive. Le croyant est l’individu qui a saisi le pourquoi de son existence dans cette vie, il préserve donc son âme de l’asservissement à Satan, de la soumission à l’argent, ou de l’assujettissement aux passions, de même qu’il s’éloigne grâce à elle des péchés véniels qui décontenancent les gens pour s’élever vers son Seigneur, répondant à son appel : "Dis : en vérité, ma prière, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Dieu, Seigneur de l’univers. A Lui nul associé ! Et voilà ce qu’il m’a été ordonné, et je suis le premier à me soumettre." [2]

Cette âme forte, dirigée vers son Seigneur, aucune force sur terre ne peut lui résister, car elle tire sa vigueur de Dieu. Aussi, l’armée de Satan ne peut pas la vaincre, car elle a trouvé le meilleur refuge dans le cœur, et personne ne peut avoir de pouvoir sur ce dernier si ce n’est Dieu.

Et sache mon frère que, parmi les lois divines établies, Dieu s’est fait un devoir de n’apporter Son Secours qu’aux cœurs purs et sincères. Préserve-lui donc sa pureté, et médite la signification de la Parole divine suivante : "Dieu vous a donné la victoire, à Badr, alors que vous étiez humiliés. Craignez donc Dieu, afin que vous soyez reconnaissants." [3]

La prédication à Dieu nécessite deux choses :

un forte motivation ;
une maîtrise conséquente de cette motivation.
La prédication ne peut se contenter de la seule motivation, de même que la raison seule ne peut suffire. Qu’ils ne nous méprisent donc pas ceux qui ne sont pas convaincus, et que les périls imminents ne nous enflamment pas. Aussi, dans la prière, celui qui se trouve au premier rang est comme celui qui se trouve au dernier. D’ailleurs Dieu n’accorde pas sa miséricorde au rang désordonné.

Sache donc que l’islam est venu en tant que ligne de conduite pour organiser les différents aspects de l’existence. Car l’individu ne saurait évoluer sans une ligne de conduite organisée. Organisez-vous donc, afin de parvenir au degré de la piété, lequel degré regroupe l’ensemble des facteurs de la réussite :

que chacun d’entre nous ait son programme scientifique, dans lequel il organisera ses études et ses lectures ;
que chacun d’entre nous ait son programme spirituel d’actes de dévotion, dans lequel il organisera son lien avec son Seigneur ;
que chacun d’entre nous ait son programme financier, dans lequel il organisera ses recettes et ses dépenses.
La vie du croyant doit être remplie de toutes sortes d’actions agréées par Dieu le Très Haut :

durant le jour et la nuit ;
durant la semaine ;
durant le mois ;
durant l’année ;
durant la vie.
Premièrement : Exemples d’actes pieux à accomplir durant le jour et la nuit.

On se référera pour cela à l’épître Al-Ma’thûrât, en tenant compte des quelques remarques suivantes :

nos prédécesseurs avaient l’habitude de se lever avant l’aube, afin de se rendre à la mosquée pour y attendre la prière de l’aurore (subh) ;
la prière de l’aurore doit être accomplie en congrégation ;
le frère répétera trois fois, après les deux cycles de prière (rak`atay) surérogatoires de l’aube (fajr) : "Oh, mon Dieu ! Seigneur de Gabriel, de Raphaël, de Mikaël et du Prophète Muhammad, paix sur lui, je te demande la protection contre l’Enfer." ;
lorsqu’il se met en rang pour la prière de l’aurore, il dira : "Oh, mon Dieu ! Accorde-moi les meilleures choses que tu accordes à Tes pieux Serviteurs." ;
qu’il mentionne Dieu jusqu’au lever du soleil ;
la prière du lever du jour (duhâ) : "Et n’accomplit assidûment la prière du lever du jour que le repentant." Il est bon de lire les sourates 91, le Soleil, 93, le Lever du jour, 92, la Nuit ainsi que la fin de la sourate 2, la Vache et la fin de la sourate 59, l’Exode.
lorsqu’il se rend à la mosquée, il y accomplira deux cycles de prière, en dehors des heures déconseillées, en ayant l’intention de saluer le Seigneur de la mosquée ;
la litanie dite Wird Ar-Râbitah ;
la grande litanie, son abrégé ou la partie consacrée aux invocations qu’elle contient ; s’il le peut, il récitera les trois, à tout moment qui lui convient, le préférable étant de consacrer à cette tâche un moment précis ;
la lecture quotidienne d’une partie du Coran ;
la lecture assidue d’un livre intéressant, auquel il consacrera un moment précis, et sans se plonger dans un autre livre avant d’avoir terminé le premier, sauf en ce qui concerne les manuels de référence, auquel cas il n’y a pas d’inconvénients en la matière. Lis, réfléchis, résume en marge des pages, et pose des questions sur ce qui t’est incompréhensible. Que ni la pudeur ni l’orgueil ne t’empêche de poser des questions, puisse Dieu nous préserver de cela. Ensuite, rends le livre à son propriétaire si c’est un prêt, ou remets-le à sa place dans la bibliothèque, après l’avoir feuilleté et retenu. Essaie de lire trois fois les manuels de référence. Sinon, sache que se contenter de feuilleter des pages ne développe pas l’intelligence, ni n’affine la compréhension. Résume les livres et entraîne-toi à les exposer, afin que tu bénéficies d’une aisance dans l’expression orale, et que tu t’entraînes à porter des responsabilités ;
 
sois attentif à ne pas oublier d’accomplir la prière du witr avant de dormir, suivant en cela le conseil du Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui. Si tu es sûr de toi et de ta capacité à te réveiller à temps, effectue-le dans le dernier tiers de la nuit, car c’est un moment où la récompense est plus généreuse ;
ne lésine pas à dire beaucoup de prières et d’incovations, te faisant humble devant Dieu - dans toutes les situations où tu te trouves - et ayant un cœur empli de crainte et d’attention, car l’invocation est la moelle de l’adoration ;
veille une partie de la nuit en priant, afin que ton âme se purifie, et que ta volonté s’affermisse : "Nous allons te révéler des paroles lourdes." [4] ;
fais ton autocritique avant de te coucher, si tu te trouves du bien, remercies-en Dieu, et si tu te trouves des manquements, demande-Lui pardon et repens-toi à Lui ;
tu dois avoir une activité sportive quotidienne, afin de fortifier ton corps. Bannis la paresse, ne serait ce qu’en effectuant de la marche à pied.
Deuxièmement : exemples d’actes hebdomadaires à accomplir.

la leçon religieuse : un soir par semaine, afin de te rappeler Dieu avec tes frères, pour que les cœurs s’unissent, que les âmes se nourrissent d’une même nourriture, et qu’elles s’abreuvent à une source commune ;
la nuit de la katiba, où les âmes se purifient dans le calme de la nuit, où l’on entend les mélodies saintes à l’aube, où le Très Miséricordieux déverse sa miséricorde, où l’on se libère de nos habitudes d’oisiveté et de luxe, où l’on se prépare à supporter les difficultés et à s’engager dans le sentier de Dieu. Les frères croyants doivent prendre un grand soin à ces entraînements spirituels ;
la prière de l’aube en congrégation : tu dois accomplir la prière de l’aube à la mosquée avec tes frères au moins une fois par semaine ;
le jour consacré aux sorties de détente ou au sport : le service militaire et l’entraînement physique sont au centre des préoccupations de l’islam sur le plan individuel. Ainsi, le musulman fort est plus apprécié par Dieu que le musulman faible, quand bien même il y aurait du bien dans les deux ;
le vendredi : il convient de procéder au bain rituel du vendredi, de se rappeler qu’il y a une heure, ce jour-là, où les invocations sont exaucées, de lire les sourates qu’il est recommandé de réciter le vendredi, et de ne cesser de saluer et de bénir notre Prophète bienaimé.
Troisièmement : exemples d’actes à accomplir mensuellement.

le jour du conseil, au cours duquel se réalise l’accomplissement de l’obligation d’enjoindre le bien et de réprouver le mal, et que cela se fasse de façon organisée et de la meilleure manière qui soit. Le frère va donc prendre connaissance des manquements de ses voisins ainsi que des autres. Il leur rend visite et leur prodigue ses conseils avec douceur et courtoisie. De même, il leur enjoint de ne pas commettre d’actes réprouvables, en leur enjolivant le bien et la félicité. Aussi, il est préférable que le conseil soit secret et personnel, dans la mesure du possible, pour qu’il aboutisse et influe assurément sur la personne. Parmi les règles à observer en prodiguant des conseils :
que celui qui conseille recherche uniquement l’Agrément de Dieu - Exalté soit-Il - lorsqu’il présente ses suggestions ;
qu’il ne se croie pas meilleur que son frère, car tous les fils d’Adam sont pécheurs ;
s’il reçoit des conseils de son frère, qu’il les accepte cordialement et qu’il l’en remercie, car le croyant est le miroir de son frère ;
qu’il choisisse le moment propice et approprié pour prodiguer ses conseils, en dehors des moments de colère ou de réjouissance ;
qu’il se garde de faire des remarques en pleine assemblée.


le jour de l’au-delà, durant lequel les frères vont purifier leurs âmes, et grâce auquel ils sortent du monde de l’anarchie et de l’excitation vers le monde de la sérénité. Ils visitent l’au-delà en se rendant au cimetière, passage obligé vers l’au-delà, et en faisant l’autocritique de leurs actes passés. Ils demandent alors pardon à leur Seigneur. Et que la mort est suffisante comme exhortateur au bien ;
le jour de la visite, où le frère rend visite aux malades musulmans, pour faire entrer la joie dans leurs cœurs afin de renforcer les liens d’amitié ;
le jour de l’entreconaissance avec les frères, durant lequel il rend visite à certains de ses frères. Il peut aussi organiser à leur intention une petite réception, sans frais inutiles, afin de faire leur connaissance, cela sera plus à même de renforcer les liens de fraternité entre eux ;
le jour de la réconciliation, où il convient de rechercher certaines personnes qui sont en froid, afin de résoudre leur différend et de les réconcilier sur des bases islamiques ;
le jour de l’aumône, où le frère va dépenser une partie de son argent pour son Seigneur, pour les proches, les pauvres et les nécessiteux, et par lequel il va s’entraîner à la générosité. Cette action se décomposera en trois parties : une pour la prédication, une durant le Ramadân, une durant les jours de fête ;
le jour de la campagne, durant lequel il va porter ses efforts intenses pour prêcher dans les campagnes rurales, afin d’apprendre aux campagnards leur religion et les sensibiliser aux vertus de leur foi, à la manière des savants. Cela permettra au frère de s’entraîner :
à la prédication ;
à la rhétorique ;
à appliquer ses propos concrètement sur lui-même ;
à s’imprégner de la pédagogie du Prophète ;
à se consacrer uniquement à Dieu en se dépouillant des charges matérielles.
le jeûne : jeûner trois jours durant chaque mois, en rompant occasionnellement son jeûne avec ses frères ;
la prière d’exaltation une fois par mois, ou une fois au cours de l’année, voire une fois dans la vie.
Quatrièmement : exemples d’actes annuels à accomplir.

célèbre les fêtes musulmanes qui distinguent le bien du mal, et encourage tes proches, tes frères et les gens de ton entourage à célébrer ces fêtes également ;
essaie d’accomplir une retraite spirituelle (i`tikâf) durant les dix derniers jours du mois de Ramadân ;
verse l’aumône redevable sur tes biens ;
organise un programme constructif, que tu appliqueras toi-même et que tu feras appliquer à tes proches ainsi qu’à tes amis intimes. Cela concernera ton corps, ton esprit, ton argent, autrui, la prédication, et par dessus tout ton Seigneur ;
durant ton congé annuel, sors avec tes frères pour accomplir les obligations de la prédication et t’entraîner à l’âpreté et à la virilité.
Cinquièmement : exemples d’actes à accomplir durant la vie.

que ta demeure soit une demeure musulmane dans laquelle les préceptes de l’islam sont mis en pratique, et que tu sois en relation avec les autres foyers musulmans afin de faire vivre la communauté musulmane ;
prends tes dispositions et prépare-toi à accomplir l’obligation du pèlerinage ;
veille toujours sur les brèches de l’islam, et prends garde à ce que, à cause de ta malveillance, l’islam ne soit justement battu en brèche : "Et lutte contre eux avec vigueur, par le moyen du Coran." [5] Et sois avide de participer à l’effort, sous toutes ses formes."
P.-S.
Extraits des propos de l’Imâm Hasan Al-Bannâ, consignés par Sa`îd Hawwâ dans son livre Al-Madkhal ilâ Da`wat Al-Ikhwân Al-Muslimîn (Introduction à l’Appel des Frères Musulmans), aux éditions `Ammâr, Beyrouth, 1988, pp 61-66.
Notes
[1] Sourate 51 intitulée Adh-Dhâriyât, verset 50.

[2] Sourate 6 intitulée les Bestiaux, Al-An`âm, versets 162 et 163.

[3] Sourate 3 intitulée la Famille d’Amram, Âl `Imrân, verset 123.

[4] Sourate 73 intitulée le Recouvert, Al-Muddaththir, verset 5.

[5] Sourate 25 intitulée le Discernement, Al-Furqân, verset 52.
 
salem alaykum
j'ai " Al-Ma’thûrât " de Hassan Al-Bannâ et vraiment c'est un livre de bon rappel macha Allah , c'est un peu comme la citadelle du musulman mais en plus complet car il détaille la valeur de l'invocation .
C'est vraiment dommâge pour notre communauté ; il est en effet possible que certains auteurs de livre n'ait pas bonne réputation mais de là à le traîter de tel ou tel autre ... ce n'est pas digne d'un musulman .Ne dit-on pas en islam " ecoute ce qu'il dit , pas ce qu'il fait " ? et que Dieu nous a donné un cerveau et un coeur pour réfléchir , afin de dissocier le vrai du faux ? que le doute est une bonne protection contre le mal ?
Allahou wa 3lem
 
Salam Alaykoum

AminaR a dit:
j'ai " Al-Ma’thûrât " de Hassan Al-Bannâ et vraiment c'est un livre de bon rappel macha Allah , c'est un peu comme la citadelle du musulman mais en plus complet car il détaille la valeur de l'invocation .

Merci AminaR, ca me fait penser a une idée de sujet que je voulais poster depuis un moment, il serait bon que chacun de nous partage avec d'autres les lectures qui nous ont plus ou nous on fait réflechir.

Épître du Credo

Au Nom d’Allâh, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux

Avant-Propos
1- Définition du Credo Islamique (Al-`Aqâ’id)
Le Credo c’est l’ensemble des choses auxquelles ton cœur doit croire et ton âme doit être apaisée ; ce sont des certitudes qui n’admettent l’ombre du doute.

2- Degrés du Credo
En termes de force ou de faiblesse du Credo, les gens appartiennent à diverses catégories, selon la clarté des preuves et leur établissement dans leur esprit.

Illustrons cela par l’exemple suivant :

Si un homme entend parler d’un pays qu’il n’a pas vu, le Yémen par exemple, par un autre homme qui n’est pas connu pour être du nombre des menteurs, alors il croira en l’existence de ce pays. S’il entend cela par plusieurs autres hommes, sa croyance se renforcera, même si cela ne l’empêche pas de douter de sa croyance si jamais des choses douteuses se présentent à lui).

Si en outre il voit une photographie de ce pays, sa croyance en son existence augmentera davantage et il sera difficile de douter devant une preuve aussi forte. S’il voyage et voit sur son chemin des signes annonçant ce pays, sa conviction augmentera encore et le doute se dissipera.

S’il arrive à ce pays et qu’il le voit de ses propres, il n’y absolument plus la moindre place pour le doute, et cette conviction s’établira tellement fort dans son cœur qu’il est impossible qu’il l’abandonne quand bien même tous les autres humains se réuniraient pour affirmer le contraire.

S’il marche dans les rues et routes de ce pays, en étudiant ses affaires et son état, son expérience et sa connaissance s’en trouveront enrichies et cela rendra sa conviction encore plus claire et forte.

Si tu comprends cela, sache que les gens appartiennent à diverses catégories pour ce qui est des croyances religieuses : certains ont des croyances qui leur ont été inculquées et auxquelles ils adhèrent comme à des traditions. Ceux-là ne sont pas à l’abri du doute lorsque des choses ambiguës et douteuses se présentent à eux. D’autres ont médité et réfléchi, ils ont ainsi augmenté leur foi et renforcé leur certitude. D’autres encore ont médité longuement, absorbés par la réflexion, ils ont cherché l’assistance divine en obéissant à Allâh Exalté, en se conformant à Ses Ordres et en l’adorant comme il se doit. Ceux-là , les soleils de la guidance se sont levés dans leur cœur, ils ont alors vu avec la lumière pénétrante de leur cœur ce qui a complété leur foi et parachevé leur certitude : " Quant à ceux qui se mirent sur la bonne voie, Il les guida encore plus et leur inspira leur piété". (Muhammad : 17)

Je t’ai donné cet exemple pour que tu t’élèves au-dessus de l’imitation aveugle lorsqu’il s’agit du Tawhîd et afin que tu emploies ton intellect dans la compréhension de ton Credo, en cherchant l’assistance dans l’obéissance à ton Seigneur pour connaître les fondements de ta religion et atteindre les hauts rangs :

Tu es choisi pour une grandiose mission, si seulement tu réalisais

combien grandiose elle est ! Relève le défi et honore donc ta responsabilité.

3- L’Islam respecte l’intellect
La base du Credo islamique, comme pour tous les jugements légaux, c’est le Livre d’Allâh Exalté Soit-Il et la Sunnah de Son Prophète, paix et bénédiction d’Allâh sur lui. Cela dit, tu devrais savoir que toutes ces croyances sont soutenues par l’intellect et établies par la réflexion correcte. C’est pour cela qu’Allâh Exalté Soit-Il a honoré l’intellect en s’adressant à lui ; il a fait de lui une condition nécessaire pour que l’homme soit responsable et assujetti à la loi (manât at-taklîf) et il l’a appelé à la recherche, la méditation et la réflexion.

Allâh Exalté Soit-Il a dit : " Dis : ‹Regardez ce qui est dans les cieux et sur la terre›. Mais ni les preuves ni les avertisseurs (prophètes) ne suffisent à des gens qui ne croient pas " (10 :1011)

Et Il a dit aussi : " N’ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d’eux, comment Nous l’avons bâti et embelli ; et comment il est sans fissures ? * Et la terre, Nous l’avons étendue et Nous y avons enfoncé fermement des montagnes et y avons fait pousser toutes sortes de magnifiques couples de [végétaux], * à titre d’appel à la clairvoyance et un rappel pour tout serviteur repentant * Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu’on moissonne, * ainsi que les hauts palmiers aux régimes superposés, * comme subsistance pour les serviteurs. Et par elle (l’eau) Nous avons redonné la vie à une contrée morte. Ainsi se fera la résurrection. " (50 : 6-11)

Il a blâmé ceux qui ne réfléchissent pas ni méditent : " Et dans les cieux et sur la terre, que de signes auprès desquels les gens passent, en s’en détournant ! " (12 :105)

Il a appelé les opposants à l’islam à fournir des preuves de choses dont la fausseté est manifeste, afin de montrer l’importance de la preuve et la valeur de l’argument.

Il a été narré dans un hadîth que Bilâl, qu’Allâh l’agrée, vint au Messager d’Allâh pour prendre la permission de faire l’appel à la prière de l’aube et le trouva en train de pleurer. Il lui en demanda la raison. Il lui dit : " O Bilâl, comment puis-je ne pas pleurer alors que Dieu m’a révélé cette nuit : " En vérité, dans la création des cieux et de la terre, et dans l’alternance de la nuit et du jour, il y a certes des signes pour les doués d’intelligence ", puis il dit : malheur à celui qui lit ce verset et ne médite pas ", rapporté par Ibn Abî Ad-Duniâ dans le livre At-Tafakkur (Méditation)

Ainsi vois-tu que l’islam n’étouffe pas la réflexion et n’emprisonne pas le cerveau, mais il le guide pour observer ses limites, en lui apprenant la faiblesse de sa science et en l’appelant à augmenter son savoir. Il dit, Exalté Soit-Il : " Et Il ne vous a été donné que peu de connaissance " et " Et dis : Ô mon Seigneur, accroît mes connaissances ! "

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4- Sections du Credo Islamique
Les croyances islamiques appartiennent à quatre sections principales, chacune comptant plusieurs branches.

Première section : Ilâhiyyât (Théologie). Cette section étudie de sujets relatifs à Dieu Exalté Soit-Il, comme Ses Attributs, Ses noms et Ses Actes. Elle inclut ce que la foi du serviteur en Son Seigneur implique et exige.

Deuxième section : Nubû’ât (Prophéties). Cette section traite des sujets relatifs aux Prophètes, que la paix et la bénédiction soient sur eux, comme leurs qualités, leur infaillibilité, leurs missions, et le besoin pour leurs Messages. En annexe de cette section, les Walîs (Saints, ou bien-aimés de Dieu), que Dieu les agrée, le thème du miracle (mu`jizah) et du prodige (karâmah) et les Livres révélés.

Troisième section : Rawhâniyyat (Spiritualité). Elle traite de sujets au-delà du monde matériel : les Anges, que la Paix soit sur eux, les djinns et l’âme.

Quatrième section : As-Sam`iyyaat (Eschatologie). Traite de la vie dans le Barzakh (vie après la mort) et la vie de l’au-delà : les état dans la tombe, les signes du Jour du Jugement, la Résurrection, se tenir devant Dieu, le Jugement et la Rétribution ou le Châtiment.

Première Partie : Ilâhiyyât (Théologie)
1- L’Essence de Dieu, Exalté Soit-Il
Sache mon frère, qu’Allâh nous guide ainsi que toi à la vérité, que l’Essence (Dhât) de Dieu Exalté Soit-Il est plus Grande que d’être cernée par les cerveaux ou les pensées humaines, car ces derniers, aussi élevés soient les degrés qu’ils atteignent et aussi fort soit leur pouvoir de conscience, ont une puissance limitée et une capacité réduite. Nous consacrerons à cela une étude spéciale, par la Volonté de Dieu, pour que tu saches l’étendue de l’incapacité du cerveau humain à cerner la vérité des choses. Il suffit ici que je te rappelle ce que nous vivons dans le présent : nos cerveaux, des plus puissants aux plus faibles, profitent de nombre de choses dont nous ignorons la réalité. L’éléctricité, le magnétisme et d’autres choses encore, sont des forces que nous utilisons et dont nous profitons, sans que nous sachions leur vraie nature. Même les plus grands savants ne pourront t’informer de la véritable nature de ces choses. La connaissance de la vérité des choses et de leur essence ne nous profite en rien, il nous suffit en effet de connaître parmi leurs propriétés ce qui nous est profitable.

Si telle est la situation pour ce qui est des choses que nous touchons et sentons, que dire alors pour ce qui est de l’Essence de Dieu Exalté Soit-Il ?! Il y a des gens qui se sont égarés en parlant de l’Essence de Dieu Exalté Soit-Il. Leur parole fut une cause de leur égarement, de la discorde où ils ont sombré et de leur divergence, car ils ont parlé de ce qu’ils ne peuvent déterminer, ni en connaître la véritable essence. C’est pour cela que le Messager d’Allâh, paix et bénédiction d’Allâh sur lui, a interdit le fait de méditer sur l’Essence de Dieu et a ordonné de méditer sur Ses créatures.

Méditer sur l’Essence de Dieu

Selon Ibn `Abbâs, que Dieu les agrée tous deux, des gens ont médité sur l’Essence de Dieu Exalté Soit-Il, le Prophète, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a alors dit : " Méditer sur la création de Dieu, ne méditez point sur Son Essence, car vous ne L’estimerez pas comme Il doit l’être". Al-`Irâqî a dit : cela fut rapporté par Abû Nu`aym dans la Hilyah, avec une chaîne de transmission faible. Ce fut également rapporté par Al-Asbahânî dans At-Targhîb wa At-Tarhîb avec une chaîne de transmission plus correcte. Il fut en outre rapporté par Abû Ash-Shaykh, et, de toute manière, son sens est correct.

Cela ne constitue pas une tentative de brider la liberté de pensée, ou d’imposer un immobilisme dans la recherche, ou de réduire l’activité du cerveau : il s’agit de protéger le cerveau pour qu’il ne chute pas dans les gouffres de l’égarement et de l’éloigner de recherches pour lesquelles il ne dispose guère des moyens nécessaires et que ses forces, aussi grandes soit-elles, ne peuvent traiter.

Telle est la voie des pieux parmi les serviteurs de Dieu, les sieurs connaisseurs de l’Absolue Majesté de Son Essence et de la Haute Transcendance de Son Rang. Ash-Shiblî, que Dieu lui fasse miséricorde, fut interrogé au sujet de Dieu Exalté soit-Il. Il dit : " Il est Allâh, l’Unique, Qui est bien connu, avant les limites et avant les lettres ". On dit à Yahyâ Ibn Mu`âdh : " Informe-moi au sujet de Dieu Exalté Soit-Il ?", il dit : " C’est un Dieu Unique ". On lui dit : " Comment Il est ? ", il dit : " Un Roi Omnipotent ". On lui dit : " Où est-Il ? ", il dit : " Il est aux aguets (bi’l-mirsâd)". La personne qui l’interrogeait lui dit : " Ce n’est pas sur cela que porte ma question". Il lui dit : " ce qui est autre que cela, c’est un attribut de la créature. Quant à Son Attribut, c’est Tel que je t’en ai parlé ".

Concentre ton énergie spirituelle dans la connaissance de la Majesté de Ton Seigneur, en méditant sur Ses créatures et en t’attachant fermement à ce qu’impliquent Ses Attributs.

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2- Les Très Magnifiques Noms de Dieu
Le Créateur, Qui gère tout, Exalté Soit-Il, s’est fait connaître par Ses créatures par des Noms et des Attributs dignes de Sa Majesté. Il est bon que le musulman les apprenne pour s’imprégner de leur Bénédiction, pour goûter au délice de leur remémoration, pour glorifier leur Rang. Voici un hadîth authentique qui les réunit et quel noble enseignant que le hadîth u Messager d’Allâh, quel noble guide que la langue de la Révélation et la lampe de la Prophétie.

Selon Abû Hurayrah, que Dieu l’agrée, le Messager d’Allâh, paix et bénédiction de Dieu sur lui, a dit : " Allâh a quatre-vingt-dix-neuf Noms,-ou selon une variante cent moins un- quiconque les retient par cœur entrera au Paradis. Il est Impair (Unique) et Il aime ce qui est impair ", narré par Al-Bukhârî et Muslim et selon la narration rapportée par Al-Bukhârî : " quiconque les dénombre... ". At-Tirmidhî l’a également narré, en rajoutant : " Il est (Huwa)

Allâh, il n’y a de Dieu que Lui,
Ar-Rahmân Le Très Miséricordieux,
Ar-Rahîm Le Tout Miséricordieux,
Al-Malik Le Souverain, le Roi,
Al-Qouddoûs L’Infiniment Saint,
As-Salâm La Paix, le Salut, Celui qui n’a pas de défauts
Al-Mou’min Le Confiant, le Sécurisant, le Témoin intègre, Celui qui témoigne de sa véridicité,
Al-Mouhaïmin Le Dominateur, le Témoin, le Surveillant, l’Arbitre suprême,
Al-`Azîz Le Tout Puissant, l’Irrésistible, Celui qui l’emporte,
Al-Djabbâr Celui qui domine et contraint, le Contraignant,
Al-Moutakabbir Le Superbe, Celui qui se magnifie,
Al-Khâliq Le Créateur, le Déterminant,
Al-Bâri’, Le Créateur, le Producteur, le Novateur (s’utilise le plus fréquemment pour les créatures dotées d’une âme),
Al-Mousawwir Le Formateur,
Al-Ghaffâr Le Tout-Pardonnant,
Al-Qahhâr Le Tout et Très-Contraignant,
Al-Wahhâb Le Donateur gracieux,
Ar-Razzâq Celui qui pourvoit, Celui qui sustente,
Al-Fattâh Celui qui ouvre, Celui qui accorde la victoire,
Al-`Alîm Le Très-Savant, l’Omniscient,
Al-Qabid Celui qui retient, Celui qui rétracte,
Al-Bâsit Celui qui donne largement, Celui qui dilate,
Al Khâfid Celui qui abaisse,
Ar-Râfi` Celui qui élève
Al-Mou`izz Celui qui donne puissance et considération,
Al-Moudhill Celui qui avilit,
As-Samî` L’Oyant, Celui qui entend absolument toute chose,
Al-Basîr Le Voyant, Celui qui voit absolument toute chose,
Al-Hakam, Le Juge, l’Arbitre,
Al-`Adl Le Juste, l’Équitable,
Al-Latîf Le Subtil-Bienveillant, le Bon,
Al-Khabîr Le Très-Instruit, le Bien-Informé, Le Longanime,
Al-Halîm le Très Clément,
Al-`Azîm le Magnifique,
Al-Ghafoûr Le Tout-Pardonnant,
Ash-Shakoûr Le Très-Reconnaissant, le Très- Remerciant. Celui qu’on remercie,
Al-`Aliyy l’Élevé, L’Infiniment Grand,
Al-Kabîr Le Sublime,
Al-Hafîdh Le Préservateur, le Conservateur, Celui qui garde,
Al-Mouqît Le Gardien, le Puissant, le Témoin, le Nourricier,
Al-Hasîb Celui qui tient compte de tout, Celui qui suffit à ses créatures,
Al-Djalîl Le Majestueux,
Al-Karîm Le Tout-Généreux, le Noble-Généreux,
Ar-Raqîb Le Vigilant, Celui qui observe,
Al-Moudjîb Celui qui exauce, Celui qui répond,
Al-Wâsi’ L’Ample, le Vaste, l’Immense,
Al-Hakîm L’Infiniment Sage,
Al-Wadûd Le Bien-Aimant, le Bien-Aimé
Al-Madjîd, Le Très Glorieux,
Al-Bâ`ith Celui qui ressuscite, Celui qui incite,
Ash-Shahîd Le Témoin,
Al-Haqq Le Vrai,
Al-Wakîl Le Gérant, l’Intendant, Celui à qui on se confie,
Al-Qawiyy Le Très-Fort ,
Al-Matîn Le Très-Ferme
Al-Waliyy Le Très-Proche, le Maître, le Tuteur,
Al-Hamîd Le Très-Louangé, Celui qui est digne de louange
Al-Mouhsy Celui dont le savoir cerne toute chose, Celui qui garde en compte,
Al-Moubdi’ Celui qui produit sans modèle
Al-Mou`îd Celui qui redonne existence
Al-Mouhyî Celui qui fait vivre
Al-Moumît Celui qui fait mourir
Al-Hayy Le Vivant
Al-Qayyoûm L’immuable, Celui qui maintient l’ordre de la création
Al-Wâdjid L’Opulent
Al-Mâdjid Le Noble, le Majestueux
Al-Wâhid L’Unique
As-Samad Le Maître absolu, le Soutien universel
Al-Qâdir Le Puissant, le Déterminant
Al-Mouqtadir Celui qui a pouvoir sur tout
Al-Mouqaddim, Celui qui met en avant
Al-Mou’akhir Celui qui met en arrière
Al-Awwal Le Premier
Al-Âkhir Le Dernier
Adh-Dhâhir, L’Apparent
Al-Bâtin Le Caché
Al-Wâliy Le Maître, Celui qui dirige
Al-Mouta`âli Le Sublime, l’Exalté, l’Elevé
Al-Barr Le Bon, le Bienfaisant, Le Bienveillant
At-Tawwâb Celui qui ne cesse de revenir, d’accueillir le repentir de ses adorateurs
Al-Mountaqim,Le Vengeur
Al-`Afuww Celui qui efface, l’Indulgent
Ar-Raoûf Le Très-Bienveillant
Mâlik’oul-Moulk Le Possesseur du Royaume
Dhoul Djalâl Wal-Ikrâm Le Détenteur de la Majesté et de la Générosité
Al-Mouqsit L’Équitable, Celui qui rend justice
Al-Djâmi` Celui qui réunit, Celui qui synthétise
Al-Ghaniyy Le Suffisant par soi, Celui qui n’a besoin de personne
Al-Moughni Celui qui confère la suffisance
Al-Mâni’ Celui qui empêche, le Défenseur, Celui qui protège
Ad-Dâr Celui qui contrarie, Celui qui peut nuire (à ceux qui l’offensent),
An-Nâfi’ Celui qui accorde le profit, l’Utile,
An-Noûr La Lumière,
Al-Hâdi Le Guide,
Al-Badî’ Le Novateur
Al-Bâqi Le Permanent,
Al-Wârith L’Héritier,
Ar-Rashîd Celui qui agit avec droiture, Celui qui dirige avec sagesse,
As-Sabûr Le Patient, le Très-Constant



Et voila c'est fini pour aujourd'hui :)
 
Tarik Ramadan est le petit fils de Hassan Banna qui a cree l'association des freres musulmans en Egypt qui a devenue LA QAAEDA
Hassasn Banna etait un pure WAHABISTE, SALAFISTE comme OSSAMA BENLADDIN.
Tarik Ramadan suit le meme chemin integriste, salafiste, wahabiste ...de son grand pere.
Peut etre la facon de passer le message au gens a change, mais le message reste le meme.
Tarik Ramadan est en train de precher ce que son grand pere prechait en 1929, mais d'une facon moderne, pas plus et pas moins.
le wahabisme en 2008.
 
Tarik Ramadan est le petit fils de Hassan Banna qui a cree l'association des freres musulmans en Egypt qui a devenue LA QAAEDA
Hassasn Banna etait un pure WAHABISTE, SALAFISTE comme OSSAMA BENLADDIN.
Tarik Ramadan suit le meme chemin integriste, salafiste, wahabiste ...de son grand pere.
Peut etre la facon de passer le message au gens a change, mais le message reste le meme.
Tarik Ramadan est en train de precher ce que son grand pere prechait en 1929, mais d'une facon moderne, pas plus et pas moins.
le wahabisme en 2008.

tu es completement à coté de la plaque mon grand ..:D
 
Tarik Ramadan est le petit fils de Hassan Banna qui a cree l'association des freres musulmans en Egypt qui a devenue LA QAAEDA
Hassasn Banna etait un pure WAHABISTE, SALAFISTE comme OSSAMA BENLADDIN.
Tarik Ramadan suit le meme chemin integriste, salafiste, wahabiste ...de son grand pere.
.

Mdr :D parle pas des choses que tu connais pas :fou:
 
Salam Alaykoum

Merci au modérateur.

Il y a suffisamment de posts polémique. Merci permettre a celui-ci d'être exempt de toute discussion futile.

Et ca permettra a ceux qui n'ont peut-être pas le temps de lire ca devant l'ordinateur de l'imprimer et de lire ça tranquillement dans le metro ou chez eux.

C'est ce que je faisais il y a quelques années :)

Wa salam
 
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