Sanzo
VIB
Salam Alaykoum
Je vais poster quelques textes de Hassan al bannah que j'ai trouvé interessant pour ma part. N'hésitez pas a les enrichir d'autres textes qui seraient en votre possession.
J'ai eu ma dose de théories farfelues pour aujourd'hui et prie donc les polemiqueurs de toute sorte de ne pas venir polluer ce thread. Merci d'avance
J'ai choisi Hassan al banna car il est souvent reproché a Tarik Ramadan d'être son petit-fils, lire ses ecris nous permettra je pense de répondre plus efficacement a cette remarque qu'on entend tous.
Pour commencer, voici la présentation du sheikh :
Je vais poster quelques textes de Hassan al bannah que j'ai trouvé interessant pour ma part. N'hésitez pas a les enrichir d'autres textes qui seraient en votre possession.
J'ai eu ma dose de théories farfelues pour aujourd'hui et prie donc les polemiqueurs de toute sorte de ne pas venir polluer ce thread. Merci d'avance
J'ai choisi Hassan al banna car il est souvent reproché a Tarik Ramadan d'être son petit-fils, lire ses ecris nous permettra je pense de répondre plus efficacement a cette remarque qu'on entend tous.
Pour commencer, voici la présentation du sheikh :
Sa jeunesse
Sheikh Hasan Al-Bannâ naquit en Egypte à Al-Mahmûdiyyah, dans la province de Buhayrah. Son père, Sheikh Ahmad `Abd Ar-Rahmân Al-Bannâ, fut un savant actif connu pour sa générosité, son caractère aimable, sa piété et ses efforts pour réconcilier les gens. Sheikh Ahmad `Abd Ar-Rahmân Al-Bannâ était spécialisé dans les sciences de la Sunnah ; il laissa un certain nombre d’ouvrages traitant du Hadîth dont Al-Fath Ar-Rabbâni li Tartîb Musnad Al-Imâm Ahmad, i.e., "Les illuminations divines pour organiser Musnad de l’Imâm Ahmad".
Dans son enfance, Sheikh Hasan Al-Bannâ s’impliqua dans des activités islamiques visant à répandre la vertu et à lutter contre les actes et les paroles blâmables. Avec ces camarades d’école, ils créèrent l’Association de l’Ethique Religieuse (Djam`iyyat Al-Akhlâq Ad-Dîniyyah) ainsi que l’Association de la Lutte contre l’illicite (Djam`iyyat man` Al-Moharramât). A l’âge de douze ans, il participa à la Révolution de 1919.
Son attachement à la Tarîqah Husâfiyyah, une confrérie soufie en Egypte, enrichit sa spiritualité depuis sa jeunnesse.
Son éducation et ses activités
Premier au classement, Sheikh Hasan obtint son diplôme de l’Université de Dâr Al-`Ulûm. Il fut nommé professeur dans une école de la ville d’Ismâ`îliyyah. Là-bas, il poursuivit son travail de prédication avec une approche originale. Il décida d’aller à la rencontre des gens dans leurs points de rassemblement. Ainsi prêcha-t-il dans des cafés. On le vit également, debout dans la plus grande place de la ville, levant le Coran avec la main droite et appelant les gens en disant : « Le droit Chemin est ici ! ».
Sa démarche fut fructueuse. En peu de temps, il parvint à rallier beaucoup de coeurs et d’énergie autour de lui, pour servir l’Islam, à une époque où le monde islamique sombrait sous la botte de la colonisation. Il avait un espoir : voir les musulmans battre du même cœur et se pardonner mutuellement.
Fondation de l’Association des Frères Musulmans
Al-Bannâ parvint à établir des bases solides pour une activité islamique réfléchie et réformatrice. Avec six autres membres, il prit l’initiative de fonder le premier noyau de l’Association des Frères Musulmans (Djamâ`ah Al-Ikhwân Al-Muslimîn) en mars 1928. En 1932, il fut appelé à travailler au Caire. C’est là un point tournant dans l’activité de l’Association des Frères Musulmans.
Le projet islamique qui anima la pensée d’Al-Bannâ englobait toute la communauté musulmane. Il ne s’agissait pas d’un projet local pour la société égyptienne. Cela se traduit en peu de temps, par la propagation de l’appel d’Al-Bannâ dans divers pays islamiques où il voyagea pour ancrer sa prédication et harmoniser les activités des Frères Musulmans.
Appelant à une réforme pacifique au sein des sociétés musulmanes à tous les niveaux - individuel et collectif - Al-Bannâ voyait toutefois la nécessité d’une lutte armée pour libérer la Palestine et toute terre injustement occupée par la botte de la colonisation. C’est ainsi que de nombreux membres des Frères Musulmans participèrent aux combats de 1948 en Palestine.
Al-Bannâ et son dernier souffle
L’influence et la popularité des Frères Musulmans prirent des proportions importantes, voire gênantes selon des hommes au pouvoir qui jugèrent bon de liquider l’Association des Frères Musulmans en assassinant son leader.
Un complot sous le nom de « la Réconciliation » de l’Association des Frères Musulmans avec le gouvernement fut organisé. Plusieurs sessions de négociations étaient prévues. Al-Bannâ en sa qualité de leader de l’Association et son porte-parole participa aux négociations tenues au Caire, dans les locaux de l’Association Des Jeunes Musulmans. Après les négociations, il salua l’assemblée du gouvernement et se dirigea vers le portail. Dans la rue, devant le bâtiment de l’Association, il fut abattu. Gravement blessé, on lui appela une ambulance et il fut transporté à l’hôpital de Al-Qasr Al-`Aini, noyé dans son sang. Son âme retourna ainsi à Son Créateur le 12/02/1949. Puisse Dieu le compter parmi les martyrs : « Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus * et joyeux de la faveur qu’Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. * Ils sont ravis d’un bienfait d’Allah et d’une faveur, et du fait qu’Allah ne laisse pas perdre la récompense des croyants » [Sourate 3, Âl Imrân, versets 169 à 171].