Au mois de février 1951, l’histoire de la médecine fut bouleversée par une jeune mère de famille issue de la communauté noire de Baltimore, aux Etats-unis.
A cette époque, le Dr George Otto Gey dirige le service de recherche sur la culture des tissus humains à l’hôpital John Hopkins de Baltimore.
Il poursuit alors un seul but : vaincre le cancer. Pour ce faire, sa femme et lui venaient de passer plus de 20 ans à essayer de maintenir en culture des cellules cancéreuses afin de pouvoir les étudier. En vain.
Jusqu’au jour où leur chemin croisa celui d’Henrietta Lacks…
Ce jour-là, quelques instants avant que la médecine n’entre dans un nouvel âge, Henrietta lacks est étendue dans une salle de l’hôpital Hopkins reservée aux noirs. Mère de famille agée de 31 ans, elle vient pour se faire soigner une tumeur maligne au col de l’uterus détectée huit jours plus tôt. Le gynécologue qui la traite au radium prélève un échantillon de sa tumeur et le fait passer au Dr Gey, qui fait alors une découverte sans précédent : en plus d’être immortelles, les cellules cancéreuses d’Henrietta Lacks prolifèrent sans limite.
Jusqu’ici, on avait jamais pu cultiver de celulles humaines à l’exterieur d’un corps. A cause du faible nombre de divisions, la lignée cellulaire finissait par s’éteindre. Mais la présence d’une enzyme particulière dans les cellules d’Henrietta faisait que celles-ci se divisaient indéfiniment, si bien qu’on pouvait non seulement les étudier, mais également les distribuer dans d’autres laboratoires. Elles furent baptisées cellules HeLa (pour Henrietta Lacks).
A cette époque, le Dr George Otto Gey dirige le service de recherche sur la culture des tissus humains à l’hôpital John Hopkins de Baltimore.
Il poursuit alors un seul but : vaincre le cancer. Pour ce faire, sa femme et lui venaient de passer plus de 20 ans à essayer de maintenir en culture des cellules cancéreuses afin de pouvoir les étudier. En vain.
Jusqu’au jour où leur chemin croisa celui d’Henrietta Lacks…
Ce jour-là, quelques instants avant que la médecine n’entre dans un nouvel âge, Henrietta lacks est étendue dans une salle de l’hôpital Hopkins reservée aux noirs. Mère de famille agée de 31 ans, elle vient pour se faire soigner une tumeur maligne au col de l’uterus détectée huit jours plus tôt. Le gynécologue qui la traite au radium prélève un échantillon de sa tumeur et le fait passer au Dr Gey, qui fait alors une découverte sans précédent : en plus d’être immortelles, les cellules cancéreuses d’Henrietta Lacks prolifèrent sans limite.
Jusqu’ici, on avait jamais pu cultiver de celulles humaines à l’exterieur d’un corps. A cause du faible nombre de divisions, la lignée cellulaire finissait par s’éteindre. Mais la présence d’une enzyme particulière dans les cellules d’Henrietta faisait que celles-ci se divisaient indéfiniment, si bien qu’on pouvait non seulement les étudier, mais également les distribuer dans d’autres laboratoires. Elles furent baptisées cellules HeLa (pour Henrietta Lacks).