L'avion transportant les ex-otages détenus en Afghanistan Stéphane Taponier et Hervé Guesquière a atterri jeudi matin sur l'aéroport militaire de Villacoublay, en banlieue parisienne. Une centaine de personnes sont arrivées tôt jeudi matin pour attendre le retour des deux hommes, dont le chef de l'État Nicolas Sarkozy et son épouse. Leur avion blanc, ne portant aucun signe distinctif, a roulé en bout de piste, à l'abri des regards. Sitôt descendus de l'avion, les deux ex-otages devaient rencontrer discrètement le chef de l'État et son épouse, à l'écart de la presse venue les attendre.
Leurs familles étaient arrivées aux alentours de 8 heures à bord de trois monospaces noirs escortés par des policiers. Elles ont été emmenées à l'écart du pavillon de l'Escale, où patientaient de très nombreux journalistes venus couvrir l'événement. Plusieurs membres du comité de soutien des deux journalistes les attendaient aussi, notamment Florence Aubenas, marraine du comité et qui a elle-même été otage pendant cinq mois en Irak. Richard Coffin, porte-parole du comité de soutien, s'est réjoui de la forte médiatisation de leur retour. "Toute la presse est là. Il y a un an et demi, personne ne savait qui étaient Stéphane et Hervé. Aujourd'hui, toute la France le sait. Ils vont revenir en étant attendus", a-t-il déclaré. "Ils n'ont pas encore pu raconter leur détention, mais ils semblent être en bonne forme physique. Ce sont des hommes solides, carrés. Ils vont reprendre pied dans la réalité", estimait pour sa part Raphaëlle Bacqué, journaliste au Monde et également membre du comité.
Zones d'ombre
Enquêtant pour un magazine de la chaîne publique, les journalistes avaient été enlevés le 30 décembre 2009 à 60 kilomètres de Kaboul, dans la province de Kapisa, région dont sont chargées les troupes françaises dans le cadre de la coalition. Après dix-huit mois de détention, les deux reporters de France 3 ont été "récupérés quelque part dans la province de Kapisa (au nord-est de Kaboul), qu'ils n'ont jamais quittée depuis leur enlèvement", selon un responsable de l'ambassade de France à Kaboul. Les deux journalistes ont été conduits en hélicoptère jusqu'à la capitale afghane, où ils ont pris dans la nuit un avion officiel.
http://www.lepoint.fr/societe/herve...t-arrives-en-france-30-06-2011-1347634_23.php
Leurs familles étaient arrivées aux alentours de 8 heures à bord de trois monospaces noirs escortés par des policiers. Elles ont été emmenées à l'écart du pavillon de l'Escale, où patientaient de très nombreux journalistes venus couvrir l'événement. Plusieurs membres du comité de soutien des deux journalistes les attendaient aussi, notamment Florence Aubenas, marraine du comité et qui a elle-même été otage pendant cinq mois en Irak. Richard Coffin, porte-parole du comité de soutien, s'est réjoui de la forte médiatisation de leur retour. "Toute la presse est là. Il y a un an et demi, personne ne savait qui étaient Stéphane et Hervé. Aujourd'hui, toute la France le sait. Ils vont revenir en étant attendus", a-t-il déclaré. "Ils n'ont pas encore pu raconter leur détention, mais ils semblent être en bonne forme physique. Ce sont des hommes solides, carrés. Ils vont reprendre pied dans la réalité", estimait pour sa part Raphaëlle Bacqué, journaliste au Monde et également membre du comité.
Zones d'ombre
Enquêtant pour un magazine de la chaîne publique, les journalistes avaient été enlevés le 30 décembre 2009 à 60 kilomètres de Kaboul, dans la province de Kapisa, région dont sont chargées les troupes françaises dans le cadre de la coalition. Après dix-huit mois de détention, les deux reporters de France 3 ont été "récupérés quelque part dans la province de Kapisa (au nord-est de Kaboul), qu'ils n'ont jamais quittée depuis leur enlèvement", selon un responsable de l'ambassade de France à Kaboul. Les deux journalistes ont été conduits en hélicoptère jusqu'à la capitale afghane, où ils ont pris dans la nuit un avion officiel.
http://www.lepoint.fr/societe/herve...t-arrives-en-france-30-06-2011-1347634_23.php