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http://www.dhnet.be/actu/faits/hinda-s-estime-victime-d-une-erreur-medicale-53097a0f35709867e4051948
Hinda s’estime victime d’une erreur médicale
Faits divers Après son opération des poignets à l’UZ Jette, son état de santé n’a fait qu’empirer.
En mai 2013, peu de temps après l’accouchement de son troisième enfant, Hinda a commencé à ressentir de vives douleurs aux poignets.
Lors d’examens, cette habitante de la périphérie bruxelloise apprend qu’elle souffre d’une double tendinite de Quervain, c’est-à-dire que les tendons de ses pouces sont enflammés.
Antidouleur, séances de kinésithérapie. Rien ne parvient à calmer la douleur. Le 25 novembre 2013, elle se fait donc opérer du poignet gauche à l’hôpital UZ Jette. La présence d’un kyste entre le poignet et le dessus de la main, mis en évidence par des radios, ne semble pas inquiéter l’équipe médicale.
Les mois passent et la douleur est toujours aussi vive.< "Au début, j’a pensé que c’était moi… que j’étais douillette… Mais en février, j’avais toujours aussi mal. Pendant tout ce temps, j’ai dû arrêter mon travail de secrétaire médicale".Lassée d’être à chaque visite renvoyée chez elle avec des antidouleur comme seule solution, Hinda décide alors de se rendre dans un autre établissement, la Clinique du Parc Léopold.< "Tout de sute, le médecin a remarqué qu’il y avait un problème. Verdict : j’avais toujours la double tendinite avec la même dimension qu’après la pseudo-opération. Mon nouveau chirurgien m’a affirmé que, lors de la première ouverture de la main, la gaine du tendon n’avait nullement été ouverte. Le kyste s’était enflammé car on avait mis trop de temps pour l’enlever. Et j’avais perdu 60 % de la sensibilité de ma main puisque le nerf avait été coincé dans la cicatrice. J’avais aussi un pouce qui tressautait : il claquait à chaque fois que je le pliais".Il y a trois jours, Hinda a subi - en urgence - une nouvelle opération du poignet gauche. Elle estime aujourd’hui avoir été victime d’une erreur médicale. Et ne compte pas se laisser faire : <"J’a l’impression de m’être fait pigeonner par l’UZ Jette. J’ai monté un dossier auprès de l’Inami mais j’ai peur qu’ils étouffent l’histoire. Je suis prête à aller en justice, même si je ne roule pas sur les diamants".Mais pour l’établissement mis en cause, aucune erreur médicale n’est à déplorer.< "L’opératon a été effectuée par un chirurgien expérimenté qui est spécialiste des mains et des poignets. Tout s’est bien passé mais une complication est survenue par la suite. Une complication est possible dans une opération chirurgicale, même quand elle n’est pas exceptionnelle. Chaque opération et chaque patient est différent. La médecine n’est pas une science exacte"
Le porte-parole de l’hôpital ajoute que les médecins et chirurgiens auraient fait leur possible pour régler le problème si Hinda avait accepté de faire son suivi médical à l’UZ Jette.
Hinda s’estime victime d’une erreur médicale
Faits divers Après son opération des poignets à l’UZ Jette, son état de santé n’a fait qu’empirer.
En mai 2013, peu de temps après l’accouchement de son troisième enfant, Hinda a commencé à ressentir de vives douleurs aux poignets.
Lors d’examens, cette habitante de la périphérie bruxelloise apprend qu’elle souffre d’une double tendinite de Quervain, c’est-à-dire que les tendons de ses pouces sont enflammés.
Antidouleur, séances de kinésithérapie. Rien ne parvient à calmer la douleur. Le 25 novembre 2013, elle se fait donc opérer du poignet gauche à l’hôpital UZ Jette. La présence d’un kyste entre le poignet et le dessus de la main, mis en évidence par des radios, ne semble pas inquiéter l’équipe médicale.
Les mois passent et la douleur est toujours aussi vive.< "Au début, j’a pensé que c’était moi… que j’étais douillette… Mais en février, j’avais toujours aussi mal. Pendant tout ce temps, j’ai dû arrêter mon travail de secrétaire médicale".Lassée d’être à chaque visite renvoyée chez elle avec des antidouleur comme seule solution, Hinda décide alors de se rendre dans un autre établissement, la Clinique du Parc Léopold.< "Tout de sute, le médecin a remarqué qu’il y avait un problème. Verdict : j’avais toujours la double tendinite avec la même dimension qu’après la pseudo-opération. Mon nouveau chirurgien m’a affirmé que, lors de la première ouverture de la main, la gaine du tendon n’avait nullement été ouverte. Le kyste s’était enflammé car on avait mis trop de temps pour l’enlever. Et j’avais perdu 60 % de la sensibilité de ma main puisque le nerf avait été coincé dans la cicatrice. J’avais aussi un pouce qui tressautait : il claquait à chaque fois que je le pliais".Il y a trois jours, Hinda a subi - en urgence - une nouvelle opération du poignet gauche. Elle estime aujourd’hui avoir été victime d’une erreur médicale. Et ne compte pas se laisser faire : <"J’a l’impression de m’être fait pigeonner par l’UZ Jette. J’ai monté un dossier auprès de l’Inami mais j’ai peur qu’ils étouffent l’histoire. Je suis prête à aller en justice, même si je ne roule pas sur les diamants".Mais pour l’établissement mis en cause, aucune erreur médicale n’est à déplorer.< "L’opératon a été effectuée par un chirurgien expérimenté qui est spécialiste des mains et des poignets. Tout s’est bien passé mais une complication est survenue par la suite. Une complication est possible dans une opération chirurgicale, même quand elle n’est pas exceptionnelle. Chaque opération et chaque patient est différent. La médecine n’est pas une science exacte"
Le porte-parole de l’hôpital ajoute que les médecins et chirurgiens auraient fait leur possible pour régler le problème si Hinda avait accepté de faire son suivi médical à l’UZ Jette.
