amsawad
Tayri nem tuder g-ul inu
Aedemon dirigea la révolte contre les troupes de l'empereur romain claude entre 40 et 42 après l'assassinat de son prince par Caligula et l'occupation de son royaume par les Romains.
Affranchi de Juba II, ou, plus probablement, de Ptolémée, le dernier roi de Maurétanie. Comme ces deux princes étaient des citoyens romains et portaient tous deux le nom de C. Iulius, le nom complet d'Aedemon était certainement C. Iulius Aedemon : on a peut-être une trace de cette dénomination dans l'ins*cription I.L.M 116 = Inscriptions antiques du Maroc, 2, 448, où, au-dessus du d d' Aedemonem, L. Chatelain note: « deux petites lettres ou signes, i u ou l u, comme si le lapicide avait pensé corriger Aedemonem, mais il s'agit de traits gravés par erreur, puisque le nom est connu ». Ce qu'il a pris pour une erreur pourrait être interprété comme les deux premières lettres du gentilice Iulium, le problème restant posé de savoir pourquoi on aurait gravé seulement ces deux lettres du gentilice, sans donner le prénom).
Quant à l'ancien nom d'es*clave sous leguel ce personnage est connu, Aedemon, c'est une transcription du grec Αίδημων qui est l'équivalent du latin Verecundus et signifie « dis*cret » ou « réservé ». Il ne doit pas faire illusion et ne trahit pas nécessaire*ment une quelconque origine grecque ou orientale : sans qu'il soit besoin d'invoquer le philhellénisme de Juba II et de Ptolémée, on sait que les noms grecs des esclaves sont dépourvus de signification ethnique (cf. J.-M. Lassère, Ubi*que populus, Paris, 1977, p. 435). Au demeurant, ce nom est totalement incon*nu dans le domaine gréco-oriental, et nous n'en connaissons que deux exem*ples en Occident: l'un à Pouzzoles (Aedemo(n) : C.I.L., X, 1834), l'autre à Nîmes (P. Cominius Aedemon : C.LL., XII, 3526). C'est donc sans doute en vertu d'une mode hellénisante que ce nom a été conféré à l'esclave royal avant son affranchissement, et rien n'empêche de supposer qu'il était d'origi*ne africaine: c'est d'autant plus vraisemblable que l'on conçoit mal qu'il eût pu soulever, même pendant un temps très bref, une partie des Maurétaniens contre la domination romaine après l'assassinat de Ptolémée, s'il n'avait pas été leur frère de race et n'avait pas parlé leur langue.
suite : http://www.wikimazigh.com/wiki/Encyclopedie-Amazighe/Encyclo/Aedemon
Affranchi de Juba II, ou, plus probablement, de Ptolémée, le dernier roi de Maurétanie. Comme ces deux princes étaient des citoyens romains et portaient tous deux le nom de C. Iulius, le nom complet d'Aedemon était certainement C. Iulius Aedemon : on a peut-être une trace de cette dénomination dans l'ins*cription I.L.M 116 = Inscriptions antiques du Maroc, 2, 448, où, au-dessus du d d' Aedemonem, L. Chatelain note: « deux petites lettres ou signes, i u ou l u, comme si le lapicide avait pensé corriger Aedemonem, mais il s'agit de traits gravés par erreur, puisque le nom est connu ». Ce qu'il a pris pour une erreur pourrait être interprété comme les deux premières lettres du gentilice Iulium, le problème restant posé de savoir pourquoi on aurait gravé seulement ces deux lettres du gentilice, sans donner le prénom).
Quant à l'ancien nom d'es*clave sous leguel ce personnage est connu, Aedemon, c'est une transcription du grec Αίδημων qui est l'équivalent du latin Verecundus et signifie « dis*cret » ou « réservé ». Il ne doit pas faire illusion et ne trahit pas nécessaire*ment une quelconque origine grecque ou orientale : sans qu'il soit besoin d'invoquer le philhellénisme de Juba II et de Ptolémée, on sait que les noms grecs des esclaves sont dépourvus de signification ethnique (cf. J.-M. Lassère, Ubi*que populus, Paris, 1977, p. 435). Au demeurant, ce nom est totalement incon*nu dans le domaine gréco-oriental, et nous n'en connaissons que deux exem*ples en Occident: l'un à Pouzzoles (Aedemo(n) : C.I.L., X, 1834), l'autre à Nîmes (P. Cominius Aedemon : C.LL., XII, 3526). C'est donc sans doute en vertu d'une mode hellénisante que ce nom a été conféré à l'esclave royal avant son affranchissement, et rien n'empêche de supposer qu'il était d'origi*ne africaine: c'est d'autant plus vraisemblable que l'on conçoit mal qu'il eût pu soulever, même pendant un temps très bref, une partie des Maurétaniens contre la domination romaine après l'assassinat de Ptolémée, s'il n'avait pas été leur frère de race et n'avait pas parlé leur langue.
suite : http://www.wikimazigh.com/wiki/Encyclopedie-Amazighe/Encyclo/Aedemon