azzizi92240
Nomade
Equipes Nationales - Lions de l'Atlas
Écrit par Omar
Mardi, 07 Juillet 2009 19:57
Des générations et des changements : 2002, fin de la période du portugais Humberto Coelho, héritier de la génération du Français Henri Michel, si bien entendu on ne compte pas le passage furtif de Henri Kasperczak. A la fin de lère Coelho, le Maroc venait de rater de justesse la qualification pour la coupe du Monde 2002 pour le compte dune génération sénégalaise douée comme Hadji Diouf (un des meilleurs joueurs africains en 2002), mais aussi une élimination dès le premier tour de la coupe dAfrique des Nations jouée au Mali.
La période Coelho a connu également la fin de carrière de plusieurs joueurs de la génération Henri Michel (Tahar, Saber..). Une génération de joueurs qui a eu beaucoup de mérite, 10eme au classement Fifa en 2008, la majorité est passée de lanonymat du championnat locale pour simposer dans des grands clubs européens (FC Porto, Deportivo La Corogne, Lisbonne, Aston Villa ).
La génération de Michel est aussi la dernière génération à sêtre qualifiée en phase finale de la coupe du monde organisée en France, à limage dun Tahar laKhlej, infatigable dans le ratissage du terrain, mais aussi précis dans ses relances quune montre suisse pour le temps. Avec Chipo et Tahar, les lions avait un bon milieu de terrain de haut niveau. Notre équipe était capable de passer dune phase défensive à une phase offensive en une fraction de seconde, laissant peu de temps à son adversaire pour se replacer.
Cette génération avait également un vrai leader nommé Naybet, talentueux défenseur et Capitaine charismatique de renommée internationale. Une autre perle de cette génération est Mustapha Hadji, formé en France et premiere icone de la saga des Hadji, il a réussi à se faire une place avec la sélection des locaux, il a même glané le titre du meilleur joueur africain pour le Maroc en 1998. Au niveau de notre attaque, on disposait aussi dun duo dattaquants qui se complémentait, Kamatcho et Basser. Le premier était fort de sa grande taille, servait dappui au second qui était rapide, technique et très adroit devant les cages, Basser reste lun des meilleurs buteurs dans lhistoire de léquipe nationale loin devant les Chamakh et Hadji.
Le bilan de cette génération aurait pu être plus brillant quil est déjà si les erreurs commises pendant le match contre le Brésil en coupe du monde 98 étaient évitées. La génération 98 connaissait une présence permanente des joueurs de poids sur chaque ligne, la solidarité et la combativité faisaient partie de leur culture footballistique.
Écrit par Omar
Mardi, 07 Juillet 2009 19:57
Des générations et des changements : 2002, fin de la période du portugais Humberto Coelho, héritier de la génération du Français Henri Michel, si bien entendu on ne compte pas le passage furtif de Henri Kasperczak. A la fin de lère Coelho, le Maroc venait de rater de justesse la qualification pour la coupe du Monde 2002 pour le compte dune génération sénégalaise douée comme Hadji Diouf (un des meilleurs joueurs africains en 2002), mais aussi une élimination dès le premier tour de la coupe dAfrique des Nations jouée au Mali.
La période Coelho a connu également la fin de carrière de plusieurs joueurs de la génération Henri Michel (Tahar, Saber..). Une génération de joueurs qui a eu beaucoup de mérite, 10eme au classement Fifa en 2008, la majorité est passée de lanonymat du championnat locale pour simposer dans des grands clubs européens (FC Porto, Deportivo La Corogne, Lisbonne, Aston Villa ).
La génération de Michel est aussi la dernière génération à sêtre qualifiée en phase finale de la coupe du monde organisée en France, à limage dun Tahar laKhlej, infatigable dans le ratissage du terrain, mais aussi précis dans ses relances quune montre suisse pour le temps. Avec Chipo et Tahar, les lions avait un bon milieu de terrain de haut niveau. Notre équipe était capable de passer dune phase défensive à une phase offensive en une fraction de seconde, laissant peu de temps à son adversaire pour se replacer.
Cette génération avait également un vrai leader nommé Naybet, talentueux défenseur et Capitaine charismatique de renommée internationale. Une autre perle de cette génération est Mustapha Hadji, formé en France et premiere icone de la saga des Hadji, il a réussi à se faire une place avec la sélection des locaux, il a même glané le titre du meilleur joueur africain pour le Maroc en 1998. Au niveau de notre attaque, on disposait aussi dun duo dattaquants qui se complémentait, Kamatcho et Basser. Le premier était fort de sa grande taille, servait dappui au second qui était rapide, technique et très adroit devant les cages, Basser reste lun des meilleurs buteurs dans lhistoire de léquipe nationale loin devant les Chamakh et Hadji.
Le bilan de cette génération aurait pu être plus brillant quil est déjà si les erreurs commises pendant le match contre le Brésil en coupe du monde 98 étaient évitées. La génération 98 connaissait une présence permanente des joueurs de poids sur chaque ligne, la solidarité et la combativité faisaient partie de leur culture footballistique.