Hollande, à genoux devant les banques

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mam80

la rose et le réséda
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Hollande, à genoux devant les banques

Premier acte de la tartuferie : la mise en place d’une taxe sur les transactions financières en août 2012. Cette taxe en carton-pâte ne visait que l’achat d’actions de groupes français dont la capitalisation dépasse 1 milliard d’euros. Les entreprises étrangères ainsi que des pans entiers de la spéculation n’étaient donc pas touchés.

Il faut savoir que la spéculation mondiale s’organise autour de quatre grands marchés : le marché des actions, le marché des produits dérivés, le marché des obligations et le marché des matières premières. La taxe actuelle ne concerne qu’un seul secteur de spéculation, épargnant le plus important et le plus explosif d’entre eux, celui des produits dérivés, aujourd’hui estimé à 800.000 milliards de dollars (vous avez bien lu). Il aurait donc été plus juste d’appeler cette taxe : « Taxe sur certaines transactions financières ».

Ce marché des produits dérivés est en partie assuré par des ordinateurs ultrasophistiqués qui effectuent les opérations d’achat et de vente en quelques microsecondes. C’est ce qu’on appelle le trading à haute fréquence. Dit comme cela, ça n’en a pas l’air, mais il s’agit ni plus ni moins d’une bombe à retardement.

Le 8 octobre, la commission des finances de l’Assemblée nationale a voté pour un amendement qui étendait le champ de la taxe sur les transactions financières aux opérations de trading à haute fréquence. Par ce mécanisme, on se serait attaqué de front aux produits dérivés.

Mais c’était sans compter sur Bernard Cazeneuve, ministre délégué au Budget, qui a décidé d’enterrer le projet, au motif que cette mesure risquerait d’amputer la liquidité de la place financière. Notre ministre ignore certainement que c’est à cause d’un excès de liquidité injecté dans l’économie virtuelle (l’économie réelle en aurait eu grand besoin) que se créent toutes les bulles spéculatives modernes. Une telle « amputation » aurait été en vérité un bienfait pour l’humanité. La “gogôche”, qui se gargarise pourtant de sa supériorité morale, et Hollande, ennemi autoproclamé de la finance, ne l’ont pas jugé ainsi.

Nous tenons à souligner que même si la finance avait été taxée, elle s’en serait sortie à très bon compte. En effet, la finance se présente comme le carburant de l’économie réelle. Mystification. La finance est un monde virtuel qui pour survivre suce le sang de l’économie réelle. Très concrètement, nos banques, devenues folles, préfèrent utiliser leurs capitaux pour spéculer sur les marchés précités plutôt que de financer l’économie réelle, et en particulier nos PME.

La finance, avec le libre-échange et l’ultra-fiscalité, est un vecteur du plombage de notre économie.

De ce constat, il apparaît que la finance est un danger pour la société française, un mal en soi, un mal profitant à une infime minorité et faisant souffrir l’immense majorité. Comme tout mal, il ne doit pas être aménagé mais anéanti.

De même qu’on ne taxe pas le viol, la rapine ou l’assassinat, il ne faut pas taxer la finance mais la prohiber.

Adrien Abauzit


mam
 
Prohiber la finance est impossible à moins d'une catastrophe dévastatrice et planétaire.

Et encore on serait capable de spéculer sur l'eau ou un bout de lapin :D

En effet n'importe qui peut passer un ordre de bourse en 1 seconde via le Web sans passer les banques.

Alors si il y a vraiment un méga krach un jour (et le risque existe bien), la crise de 29 sera de la rigolade à coté.
 
C'est jeter le bébé avec l'eau du bain non?

tu as sorti une partie de la phrase...............

et puis , si beaucoup de monde s'accorde à dire

<La finance, avec le libre-échange et l’ultra-fiscalité, est un vecteur du plombage de notre économie.
De ce constat, il apparaît que la finance est un danger pour la société française, un mal en soi, un mal profitant à une infime minorité et faisant souffrir l’immense majorité. Comme tout mal, il ne doit pas être aménagé mais anéanti.>

s'il faut jeter leur bébé, je n'hésite pas

mam
 
tu as sorti une partie de la phrase...............

et puis , si beaucoup de monde s'accorde à dire

<La finance, avec le libre-échange et l’ultra-fiscalité, est un vecteur du plombage de notre économie.
De ce constat, il apparaît que la finance est un danger pour la société française, un mal en soi, un mal profitant à une infime minorité et faisant souffrir l’immense majorité. Comme tout mal, il ne doit pas être aménagé mais anéanti.>

s'il faut jeter leur bébé, je n'hésite pas

mam
Ce n'est pas la finance le danger, mais l'ultra-libéralisme...
 
Des lobbies ultra puissants dominent l'ultra-libéralisme et contrôlent quasi ce qu'ils veulent : les chefs d'états, les guerres etc. ça tout le monde ou presque le sait.

Petit peuple, nous, c déjà bien de comprendre dans les grandes lignes ce qui se passe de manière approximative au niveau national certes et international

nb : Pour celles/ceux qui veulent creuser dans cette voie, le 20 h. deviendra pour vous une émission de divertissement effet garanti ^^

mais attention de diversifier les sources (aternatives ou pas) et ne pas cibler uniquement celles qui nous confortent dans nos positions...

Ce n'est pas la finance le danger, mais l'ultra-libéralisme...
 
Dernière édition:
Le pouvoir au peuple, et mettre au pas les puissants.
La clé et la régularisation :cool:

C'est Flamby qui prétendait mettre au pas le monde de la finance comme renégocié le traité de Lisbone !
 

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Ce n'est pas la finance le danger, mais l'ultra-libéralisme...

Avant, il y a une vingtaine d'années j'étais dans la finance, j'avais une petite société spécialisée dans la finance,
les investissements mais je n'ai jamais penché du coté de cet ultra-libéralisme qui est un vrai fléau et dont les
pratiques sont souvent douteuses.

Un genre de pratique douteuse mais néanmoins légale, j'ai vendu ma société à une banque, elle l'a payé plus
cher que sa valeur réelle, une jolie OPA contre ma société ou comme on dit " une proposition que je ne pouvais
pas refuser ", cette banque savait que elle même allait subir une OPA de la part d'une plus grande banque alors
ils ont racheté la mienne pour améliorer leur bilan comptable car mon bilan était très positif, en faisant cela
ils ont été en meilleure position pour négocier et ont obtenu une fusion au lieu d'être purement " avalé ".

Ce sont des manipulations boursières, et ceux qui étaient au courant ont pu " se remplir les poches ",
le petit poisson a mangé un plus petit poisson pour avoir l'air plus gros avant de se faire manger par
un plus gros.

Ce genre de choses et bien pires arrivent tous les jours.
 
Il n'a trompé que les naifs et/ou les ignorants du système

qui pouvait croire cela franchement...

tkt dès que je croise une copine, un copain gaucho qui a voté F.H. mon coté sadique prend le dessus et je les chambre à fond lol pas trop longtemps mais bon, piqure de rappel quoi :p

Le pouvoir au peuple, et mettre au pas les puissants.
La clé et la régularisation :cool:

C'est Flamby qui prétendait mettre au pas le monde de la finance comme renégocié le traité de Lisbone !
 
Il n'a trompé que les naifs et/ou les ignorants du système

qui pouvait croire cela franchement...

tkt dès que je croise une copine, un copain gaucho qui a voté F.H. mon coté sadique prend le dessus et je les chambre à fond lol pas trop longtemps mais bon, piqure de rappel quoi :p
Et ça ne risque pas de s’arranger pour ceux qui ont voté Hollandouille. Moi aussi, je prend un malin plaisir à chambrer les socialos. Toutes les occasions sont bonnes :)
 

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désolée de ne pas partager la philosophie du post initial et de sa conclusion ce n est pas la finance qui est un danger pour la société francaise; c est le monde politique qui se moque pas mal de conduire la France plus encore dans le gouffre financier, du moment que ce monde politique conserve ses privilèges
 
Prohiber la finance est impossible à moins d'une catastrophe dévastatrice et planétaire.

Et encore on serait capable de spéculer sur l'eau ou un bout de lapin :D

En effet n'importe qui peut passer un ordre de bourse en 1 seconde via le Web sans passer les banques.

Alors si il y a vraiment un méga krach un jour (et le risque existe bien), la crise de 29 sera de la rigolade à coté.


tu ne crois pas si bien dire
quand il n'y aura plus de pétrole ou même avant
il y aura OUVERTEMENT la GUERRE DE L EAU........:fou:

mam

regarde Gaza , la Palestine, déjà par là.........
 
tu ne crois pas si bien dire
quand il n'y aura plus de pétrole ou même avant
il y aura OUVERTEMENT la GUERRE DE L EAU........:fou:
Justement, en parlant d’environnement et de ressources naturelles : Signer contre les crimes d’écocides (initiative européenne). C’est pour que les crimes contre l’écosystème soient punissables au Tribunal Pénal International.

Concernant plus directement « la guerre de l’eau » qui pourrait bien avoir lieu dans le monde, une carte mondiale du stresse hydrique : Monde - Stress hydrique (populationdata.net).

Le stresse hydrique, c’est le pourcentage de quantité d’eau consommée par une population, par rapport à la quantité d’eau disponible. C’est pas bon au Maroc et en Algérie, c’est moins grave en france, mais pas terrible, c’est encore moins bon en Belgique qu’en france.
 
Je ne crois pas si bien dire en en effet car j'ai eu qques missions (maîtrise d'ouvrage) dans le domaine de la finance et j'ai eu mon trip trader pendant qques années au moment de la montée en puissance de folie des start-up et du nasdaq.

Quant à la guerre de l'eau je note avec délice que tu as bien mis "ouvertement" en majuscule car en effet celle-'ci a déjà commencé de manière larvée (les médias en parlent très peu voire pas du tout pour certains).

Et quand on lit cet article, le risque de mal se finir dans certaines régions est très important à terme :

http://www.futura-sciences.com/maga...oppement-durable-geopolitique-guerre-eau-622/


tu ne crois pas si bien dire
quand il n'y aura plus de pétrole ou même avant
il y aura OUVERTEMENT la GUERRE DE L EAU........:fou:

mam
 
Pas tout à fait à contre courant mais plus nuancé

Mais vidéo très intéressante qui détaille assez bien l'état des lieux planétaire et sa problématique (barrages etc.).

A noter qu'à la vue du dérèglement climatique grandissant, ce problème va s'accentuer.

Quant à la mise en place d'un texte de loi encadrant une juste répartition de l'eau douce internationale, bon courage à celles/ceux qui planchent dessus

ce lien n'apporte pas de révélations certes mais court à lire :

http://www.courrierinternational.com/article/2013/08/29/la-guerre-de-l-eau-fait-rage-dans-l-himalaya

Une piste prometteuse :

Les techniques d'assainissement de l'eau de mer existent déjà mais sont extrêmement coûteuses et sont encore difficilement applicables à grande échelle.

nb : les gens => éviter les bains, réparer vos fuites d'eau éventuelles et fermer les robinets ^^ C'est certes pas bcp à l'échelle mondiale mais c'est ça aussi être éco-citoyen. Et vive les compteurs d'eau individuels :p
 
Dernière édition:
Chez moi il y a un compteur individuel (comme pour tout le monde dans l’immeuble), mais il est derrière un meuble et il est conçu pour une lecture à distance avec un appareil, que seul le propriétaire possède.
 
Pareil mais c'est récent.

Je suis dans une sorte d'immeuble social (pas du tout hlm), et j'en avais marre de payer pour les autres qui pensent que l'eau sera toujours là ou tout du moins au même prix...

Chez moi il y a un compteur individuel (comme pour tout le monde dans l’immeuble), mais il est derrière un meuble et il est conçu pour une lecture à distance avec un appareil, que seul le propriétaire possède.
 
L'union bancaire pour les nuls

Le projet d'union bancaire, voulu par les Européens pour éviter qu'une nouvelle crise bancaire ne se transforme en crise de la dette au sein de la zone euro, se compose de plusieurs mécanismes complexes appelés à se compléter.

Explications.


• Supervision

La mission de supervision est confiée à la Banque centrale européenne (BCE), à travers un conseil qui aura à l'oeil les plus grandes banques de la zone euro, environ 130 établissements. Ce chiffre pourrait encore grimper si des pays de l'Union européenne non membres de la zone euro entrent dans le mécanisme. La BCE pourra aussi assurer directement la supervision de petites banques, si elles semblent poser problème.

Le conseil de supervision sera dirigée par la Française Danièle Nouy. Pour mener à bien cette nouvelle tâche, la BCE va embaucher environ 1000 personnes et elle procédera dans les prochains mois à une opération d'évaluation du bilan de ces banques et à des tests de résistance.

Le but est de connaître aussi précisément que possible la situation et les besoins de financement des banques qu'elle va superviser. L'idée est aussi de retrouver la confiance des investisseurs échaudés par de précédents examens qui n'ont pas détecté les défaillances de banques comme Bankia en Espagne. Résultat des ces examens prévu à l'automne 2014.

• Renflouement interne

Les Européens se sont mis d'accord sur de nouvelles règles pour renflouer les banques sur l'ensemble du continent, en évitant de faire appel aux contribuables, comme ce fut le cas avec Dexia en France et en Belgique.

Désormais, quand une banque sera proche de la faillite, le renflouement interne («bail-in») s'appliquera, par opposition au «bail-out» privilégié pendant la crise, qui consistait à faire intervenir l'argent public.
Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs, qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l'on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire.

Les dépôts seront garantis jusqu'à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et les petites et moyennes entreprises bénéficieront d'un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.
Chaque Etat membre devra donc mettre en place des fonds de résolution qui devront atteindre un niveau de 1% des dépôts couverts dans les 10 ans. Ces règles entreront en vigueur début 2016.

• Liquidation

Prévu pour début 2016, ce mécanisme permettra d'appliquer les règles de renflouement interne des banques dans la zone euro.
Il s'appliquera à un peu plus de 300 banques, les plus importantes de la zone euro et les banques transfrontalières. Un conseil de résolution sera crée et devra décider de recapitaliser un établissement ou de le liquider de manière ordonnée.

Un fonds unique viendra compléter le mécanisme et servira notamment à organiser la faillite d'une banque ou financer les coûts de restructuration.
Élément essentiel: ce fonds d'environ 55 milliards d'euros sera abondé par le secteur bancaire lui-même.

Il devrait toutefois être pleinement opérationnel d'ici seulement une dizaine d'années.

D'ici là, des filets de sécurité («backstops») sont prévus, impliquant le Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds de secours de la zone euro, une solution qui a longtemps buté sur l'opposition de l'Allemagne.

• Garantie des dépôts

Les dépôts bancaires dans la limite de 100.000 euros seront couverts par des systèmes de garantie qui devront être mis en place dans chaque Etat européen. Dans un délai de 10 ans à partir de l'entrée en vigueur de ces nouvelles règles, chaque mécanisme national de garantie devra disposer d'un montant égal à 0,8% des dépôts couverts. Les banques y contribueront en fonction de leur profil de risque.


le figaro


mam
 
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