François Hollande, qui prend ses fonctions mardi, dévoilera dans la foulée le nom de son Premier ministre, tandis que la composition de son gouvernement sera connue le lendemain.
François Hollande, qui prend ses fonctions mardi à l'Elysée, dévoilera dans la foulée le nom de son Premier ministre, tandis que la composition de son gouvernement sera connue mercredi, occasionnant d'ici là toutes les supputations possibles.
La passation des pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, suivie de l'investiture du nouveau chef de l'Etat débutera mardi à 10 heures.
Hommage à Ferry et Curie
Le président élu souhaite que la cérémonie soit "simple" et aura pour premiers gestes de rendra hommage à Jules Ferry aux Tuileries et Marie Curie à l'Institut Curie, pour marteler les priorités de son quinquennat, "éducation" "jeunesse", respect de la "laïcité".
Il se rendra en début d'après-midi à l'Hôtel de Ville de Paris, où le maire PS Bertrand Delanoë a prévu une cérémonie d'accueil retransmise sur écran géant.
Dans la foulée, François Hollande nommera son Premier ministre puis s'envolera pour Berlin où il aura un dîner de travail avec la chancelière Angela Merkel.
Vendredi à Tulle, le président élu a confié à des journalistes avoir choisi qui siégera à Matignon, mais ne l'avoir pas encore annoncé à l'intéressé(e).
Pour connaître le gouvernement il faudra attendre mercredi, "sans doute en fin de journée" selon lui.
"République exemplaire"
En pleine crise grecque et alors que la Commission européenne vient de prédire une dégradation des comptes publics plus forte que prévu, François Hollande doit disposer d'une équipe solide et expérimentée.
Pendant la campagne, il s'est engagé à mettre en place une "République exemplaire", excluant toute personne autour de lui "à l'Elysée" ayant été "jugée et condamnée". Il a aussi dit qu'il composerait un gouvernement paritaire, intégrant les nouvelles générations et des représentants de la diversité. Tiendra-t-il ces promesses ?
Les scénarios les plus divers de répartition des portefeuilles échafaudés ces dernières semaines se sont multipliés après la victoire du 6 mai, à tel point qu'un responsable de la campagne parlait vendredi soir de "vibrillonnisme" chez les prétendants à des maroquins. "La névrose courtisane est consternante", ajoutait-il.
"On est dans l'intox la plus totale", l'"exercice de cartomancienne" et le jeu de chaises musicales, résumait un ténor du PS.
"Ce seront des choix de raison"
L'exercice est compliqué. Au nom du "rassemblement", le nouveau président va certainement devoir sacrifier des "hollandais" de la première heure, dont certains ne cachent pas leurs inquiétudes. "Ce seront des choix de raison" et non de coeur, avait confié François Hollande pendant la campagne.
Il lui faudra régler "les problèmes de personnalités, de sensibilités et d'efficacité", bref, une "matrice à plusieurs entrées", soulignait un autre responsable socialiste.
Certains affirmaient que la composition du gouvernement serait arrêtée "24 heures avant".................
François Hollande, qui prend ses fonctions mardi à l'Elysée, dévoilera dans la foulée le nom de son Premier ministre, tandis que la composition de son gouvernement sera connue mercredi, occasionnant d'ici là toutes les supputations possibles.
La passation des pouvoirs entre Nicolas Sarkozy et François Hollande, suivie de l'investiture du nouveau chef de l'Etat débutera mardi à 10 heures.
Hommage à Ferry et Curie
Le président élu souhaite que la cérémonie soit "simple" et aura pour premiers gestes de rendra hommage à Jules Ferry aux Tuileries et Marie Curie à l'Institut Curie, pour marteler les priorités de son quinquennat, "éducation" "jeunesse", respect de la "laïcité".
Il se rendra en début d'après-midi à l'Hôtel de Ville de Paris, où le maire PS Bertrand Delanoë a prévu une cérémonie d'accueil retransmise sur écran géant.
Dans la foulée, François Hollande nommera son Premier ministre puis s'envolera pour Berlin où il aura un dîner de travail avec la chancelière Angela Merkel.
Vendredi à Tulle, le président élu a confié à des journalistes avoir choisi qui siégera à Matignon, mais ne l'avoir pas encore annoncé à l'intéressé(e).
Pour connaître le gouvernement il faudra attendre mercredi, "sans doute en fin de journée" selon lui.
"République exemplaire"
En pleine crise grecque et alors que la Commission européenne vient de prédire une dégradation des comptes publics plus forte que prévu, François Hollande doit disposer d'une équipe solide et expérimentée.
Pendant la campagne, il s'est engagé à mettre en place une "République exemplaire", excluant toute personne autour de lui "à l'Elysée" ayant été "jugée et condamnée". Il a aussi dit qu'il composerait un gouvernement paritaire, intégrant les nouvelles générations et des représentants de la diversité. Tiendra-t-il ces promesses ?
Les scénarios les plus divers de répartition des portefeuilles échafaudés ces dernières semaines se sont multipliés après la victoire du 6 mai, à tel point qu'un responsable de la campagne parlait vendredi soir de "vibrillonnisme" chez les prétendants à des maroquins. "La névrose courtisane est consternante", ajoutait-il.
"On est dans l'intox la plus totale", l'"exercice de cartomancienne" et le jeu de chaises musicales, résumait un ténor du PS.
"Ce seront des choix de raison"
L'exercice est compliqué. Au nom du "rassemblement", le nouveau président va certainement devoir sacrifier des "hollandais" de la première heure, dont certains ne cachent pas leurs inquiétudes. "Ce seront des choix de raison" et non de coeur, avait confié François Hollande pendant la campagne.
Il lui faudra régler "les problèmes de personnalités, de sensibilités et d'efficacité", bref, une "matrice à plusieurs entrées", soulignait un autre responsable socialiste.
Certains affirmaient que la composition du gouvernement serait arrêtée "24 heures avant".................