mercredi 25 mars 2009 - 06h:36
Reham Alhelsi
Palestine Think Tank
Une mère palestinienne nest pas seulement la mère des enfants auxquels elle a donné la vie, elle est la mère de tous les Palestiniens.
Quand les femmes sont venues lui dire darrêter ce quelle faisait et de sasseoir devant la maison avec elles, ma grand-mère a compris. Elles se sont assises à lextérieur, parlant peu. Cétait mon oncle qui avait reçu une balle dans la poitrine tirée par les Forces doccupation israéliennes (FOI) cet après-midi et on lopérait en ce moment même. Son état était critique, avaient dit les médecins aux hommes qui lavaient emmené à lhôpital. Certains étaient revenus pour prévenir la famille et préparer le camp de réfugiés pour laccueillir en héros, au cas où le pire surviendrait. Même en gardant lespoir jusquau bout, il fallait tout préparer pour des funérailles et un enterrement, et sans perdre de temps. Larmée israélienne est prévenue pour quelle vienne prendre les corps des martyrs palestiniens et voler leurs organes sans le consentement des familles palestiniennes. Les organes sont alors donnés à des Israéliens qui en ont besoin. Autrement dit, un Palestinien qui est tué par les FOI, le plus souvent sans aucune raison ou pour défendre son pays, est étiqueté comme terroriste par Israël et par les médias tendancieux, mais ses organe sont utilisés pour sauver des vies israéliennes. En dautres pays, le vol dorganes sur des personnes décédées est considéré comme un crime, mais comme dhabitude, ce nest pas le cas pour Israël.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6331
E
Reham Alhelsi
Palestine Think Tank
Une mère palestinienne nest pas seulement la mère des enfants auxquels elle a donné la vie, elle est la mère de tous les Palestiniens.
Quand les femmes sont venues lui dire darrêter ce quelle faisait et de sasseoir devant la maison avec elles, ma grand-mère a compris. Elles se sont assises à lextérieur, parlant peu. Cétait mon oncle qui avait reçu une balle dans la poitrine tirée par les Forces doccupation israéliennes (FOI) cet après-midi et on lopérait en ce moment même. Son état était critique, avaient dit les médecins aux hommes qui lavaient emmené à lhôpital. Certains étaient revenus pour prévenir la famille et préparer le camp de réfugiés pour laccueillir en héros, au cas où le pire surviendrait. Même en gardant lespoir jusquau bout, il fallait tout préparer pour des funérailles et un enterrement, et sans perdre de temps. Larmée israélienne est prévenue pour quelle vienne prendre les corps des martyrs palestiniens et voler leurs organes sans le consentement des familles palestiniennes. Les organes sont alors donnés à des Israéliens qui en ont besoin. Autrement dit, un Palestinien qui est tué par les FOI, le plus souvent sans aucune raison ou pour défendre son pays, est étiqueté comme terroriste par Israël et par les médias tendancieux, mais ses organe sont utilisés pour sauver des vies israéliennes. En dautres pays, le vol dorganes sur des personnes décédées est considéré comme un crime, mais comme dhabitude, ce nest pas le cas pour Israël.
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=6331
E
n Palestine, les mères sont sacrées.
Chacun de nous a plusieurs mères : la mère qui nous a mis au monde, lolivier, la terre et la mère de tous : la Palestine. Et une mère palestinienne nest pas seulement la mère des enfants auxquels elle a donné la vie, elle est la mère de tous les Palestiniens. Quand un Palestinien est arrêté par les FOI, les femmes de tout âge entourent les soldats dans les secondes, essayant de libérer le prisonnier. Et pour cela parfois, elles payent un lourd tribut, comme Mariam Ayyad, 60 ans, dAbu Dis. Le soir du 20 septembre 2008, les soldats des FOI ont pénétré de force dans sa maison. Après un échange de mots, la vieille femme a été frappée plusieurs fois et jetée à terre par les soldats jusquà ce quelle meurt, devant ses enfants et ses petits-enfants. Pendant les couvre-feux, ce sont surtout les femmes qui vont, avec mille précautions, dune maison à lautre et dune rue à lautre pour distribuer du blé et du lait. Quand des jeunes gens masqués veulent aller dun endroit à un autre, ils se font aider par ces mères qui surveillent si les routes sont vides de soldats des FOI. Et quand lun de leurs millions denfants est assassiné par ces FOI, toutes se rassemblent et pleurent comme une seule mère, au point quil devient difficile de dire laquelle de ces mères est celle du martyr. Elles sont les protectrices, celles qui aident et témoignent des brutalités israéliennes, pendant que beaucoup dentre elles non seulement portent la douleur de la perte de leurs enfants, mais portent aussi les cicatrices de plus de 60 ans de terrorisme et de destruction sionistes.