Le président déchu du Honduras, Manuel Zelaya, a déclaré mardi que son retour au pouvoir constituait un "défi" à relever pour la communauté internationale, lors d'une visite à Mexico
Le président déchu hondurien Jose Manuel Zelaya (G) rencontre le président mexicain Felipe Calderon à Mexico, le 4 août 2009.
MEXICO (AFP)
"Annuler ce coup d'Etat constitue un défi à relever pour la communauté internationale", a-t-il déclaré lors de la réception de chef d'Etat que lui a réservée le président mexicain Felipe Calderon.
M. Zelaya a précisé qu'il entendait continuer à "utiliser des méthodes pacifiques" pour résoudre la crise, née du coup d'Etat qui l'a renversé le 28 juin et a été unanimement condamné par l'ensemble de la communauté internationale.
Le président mexicain a quant à lui confirmé son soutien à la médiation du président costaricien Oscar Arias, qui a jusqu'ici achoppé sur le refus du gouvernement de facto de Tegucigalpa d'accepter un retour de M. Zelaya à la tête d'un gouvernement d'union nationale.
"Le Mexique a constamment appelé, en de multiples tribunes, au rétablissement dans ses fonctions du président constitutionnel, Manuel Zelaya", a-t-il rappelé lors de la cérémonie de bienvenue, dans sa résidence officielle à Mexico.
MM. Calderon et Zelaya doivent délivrer un communiqué à la presse après des entretiens privés, selon les autorités mexicaines.
M. Zelaya a trouvé asile au Nicaragua de son allié de gauche Daniel Ortega, depuis son éviction par les militaires le 28 juin. Il y a une dizaine de jours, il y a établi une "base de résistance" à proximité de la frontière avec son pays.
Le président déchu hondurien Jose Manuel Zelaya (G) rencontre le président mexicain Felipe Calderon à Mexico, le 4 août 2009.
MEXICO (AFP)
"Annuler ce coup d'Etat constitue un défi à relever pour la communauté internationale", a-t-il déclaré lors de la réception de chef d'Etat que lui a réservée le président mexicain Felipe Calderon.
M. Zelaya a précisé qu'il entendait continuer à "utiliser des méthodes pacifiques" pour résoudre la crise, née du coup d'Etat qui l'a renversé le 28 juin et a été unanimement condamné par l'ensemble de la communauté internationale.
Le président mexicain a quant à lui confirmé son soutien à la médiation du président costaricien Oscar Arias, qui a jusqu'ici achoppé sur le refus du gouvernement de facto de Tegucigalpa d'accepter un retour de M. Zelaya à la tête d'un gouvernement d'union nationale.
"Le Mexique a constamment appelé, en de multiples tribunes, au rétablissement dans ses fonctions du président constitutionnel, Manuel Zelaya", a-t-il rappelé lors de la cérémonie de bienvenue, dans sa résidence officielle à Mexico.
MM. Calderon et Zelaya doivent délivrer un communiqué à la presse après des entretiens privés, selon les autorités mexicaines.
M. Zelaya a trouvé asile au Nicaragua de son allié de gauche Daniel Ortega, depuis son éviction par les militaires le 28 juin. Il y a une dizaine de jours, il y a établi une "base de résistance" à proximité de la frontière avec son pays.