Hôpitaux: chronique de la «maltraitance ordinaire»

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
APPORT - La Haute autorité de Santé déclare la guerre aux petites violences quotidiennes dans les établissements de santé...
Un patient oublié sur un brancard, un autre à qui on ne parle pas, une personne âgée nue qui attend un drap sur son lit. Ainsi va la maltraitance «ordinaire» à l'hôpital. Après le signal d'alarme, tiré par le pôle santé qui a reçu 4.800 réclamations en un an d'existence, la haute autorité de santé (HAS) a décidé de se saisir du problème à bras le corps, et a publié ce jeudi un rapport rendu sur le sujet par un cabinet indépendant.


http://www.20minutes.fr/article/379883/France-Hopitaux-chronique-de-la-maltraitance-ordinaire.php
 
je ss choquée de lire de tels propos dans un monde duquel on est limite jaloux au Maroc et qu'on aimerait que nos médecins et dirigeants prennent exemple...

comment un médecin ou infirmière ou toute personne appartenant au corps médical puisse faire ça??ca me choque
 
je ss choquée de lire de tels propos dans un monde duquel on est limite jaloux au Maroc et qu'on aimerait que nos médecins et dirigeants prennent exemple...

comment un médecin ou infirmière ou toute personne appartenant au corps médical puisse faire ça??ca me choque

Mets-toi à la place d'un brancardier. On te paie pas grand-chose, tout devient plus cher, la crise amoche un peu l'ambiance, les gens sont de plus en plus impitoyables entre eux. Mixe tout ça avec un zeste d'incompétence et beaucoup de soucis personnels, t'obtient quelqu'un de pas très motivé à penser aux autres, quand bien même ils seraient malades.

Et comme l'ajoutait je ne sais plus quel responsable des hôpitaux de France l'aut' jour, les patients ne sont pas toujours très agréables non plus.

Toufoulkan !
 
Mets-toi à la place d'un brancardier. On te paie pas grand-chose, tout devient plus cher, la crise amoche un peu l'ambiance, les gens sont de plus en plus impitoyables entre eux. Mixe tout ça avec un zeste d'incompétence et beaucoup de soucis personnels, t'obtient quelqu'un de pas très motivé à penser aux autres, quand bien même ils seraient malades.

Et comme l'ajoutait je ne sais plus quel responsable des hôpitaux de France l'aut' jour, les patients ne sont pas toujours très agréables non plus.

Toufoulkan !

comment peut déjà d'une recruter des incompétents? de deux comment un incompétent peut il prétendre toucher un salaire digne de ce nom si le travail délivré n'est pas au top?
 
comment peut déjà d'une recruter des incompétents? de deux comment un incompétent peut il prétendre toucher un salaire digne de ce nom si le travail délivré n'est pas au top?

C'est des questions franches que tu poses là, où c'est de la rhétorique ? Il y a des incompétents partout, c'est une règle immuable du monde professionnel et surtout des organisations bureaucratiques. Sans entrer dans le détail sociologique, il n'y a tout simplement pas assez de compétence pour alimenter l'exigence totale, du coup on se trouve obligé en dernier recours d'engager des gens 3la 9ad l7al comme qui dirait. Seuls les postes extrêmement sensibles comme l'expertise médicale font l'objet d'une sélection sévère, ceux qui n'en ont pas besoin sont pollués par les incompétents partout dans le monde principalement pour des raisons d'économie - et parce que les incapables aussi ont le droit à un salaire :D
 
Mets-toi à la place d'un brancardier. On te paie pas grand-chose, tout devient plus cher, la crise amoche un peu l'ambiance, les gens sont de plus en plus impitoyables entre eux. Mixe tout ça avec un zeste d'incompétence et beaucoup de soucis personnels, t'obtient quelqu'un de pas très motivé à penser aux autres, quand bien même ils seraient malades.

Et comme l'ajoutait je ne sais plus quel responsable des hôpitaux de France l'aut' jour, les patients ne sont pas toujours très agréables non plus.

Toufoulkan !

tout patient a droit à un minimum de dignité, il a des droits et aussi des devoirs
et tout personnel hospitalier se doit de respecter cela
meme s il est vrai que tous les patients ne sont pas tous agréables il faut savoir se maitriser et gérer l'agressivité , il y a pleins des formations intra muros qui sont en place au seins des hopitaux afin d aider a gerer des situations comme celles ci
je te joint "la charte du patient hospitalisé" juste pour info
;)

http://psychiatriinfirmiere.free.fr/hospitalisation/charte-patient-hospitalise.htm
 
C'est des questions franches que tu poses là, où c'est de la rhétorique ? Il y a des incompétents partout, c'est une règle immuable du monde professionnel et surtout des organisations bureaucratiques. Sans entrer dans le détail sociologique, il n'y a tout simplement pas assez de compétence pour alimenter l'exigence totale, du coup on se trouve obligé en dernier recours d'engager des gens 3la 9ad l7al comme qui dirait. Seuls les postes extrêmement sensibles comme l'expertise médicale font l'objet d'une sélection sévère, ceux qui n'en ont pas besoin sont pollués par les incompétents partout dans le monde principalement pour des raisons d'économie - et parce que les incapables aussi ont le droit à un salaire :D
tt ce que tu énumères et censé justifier le comportement à l'égard du malade?
 
tout patient a droit à un minimum de dignité, il a des droits et aussi des devoirs
et tout personnel hospitalier se doit de respecter cela
meme s il est vrai que tous les patients ne sont pas tous agréables il faut savoir se maitriser et gérer l'agressivité , il y a pleins des formations intra muros qui sont en place au seins des hopitaux afin d aider a gerer des situations comme celles ci
je te joint "la charte du patient hospitalisé" juste pour info
;)

Soyons clair, je ne cautionne absolument pas les manquements au service pour les patients, tout le monde est d'accord pour dire qu'un malade a besoin d'attention, c'en est presque tautologique.

Ce que je mettais en avant ce sont les multiples raisons qui peuvent amener quelqu'un à "oublier" momentanément son devoir envers les patients, de la même manière qu'un maton peut "oublier" de nourrir un prisonnier ou un policier de relâcher un jeune délinquant (si si ça arrive). J'introduis par la même occasion un point important, celui de la complexité des relations humaines qui sont sujettes à des facteurs qui échappent largement au contrôle contrairement aux chartes et aux devoirs. Ainsi, est-ce qu'un type qu'on est sur le point de virer est vraiment impardonnable lorsqu'il commet une faute envers une vieille mégère qui se plaint de douleurs imaginaires ?
 
Soyons clair, je ne cautionne absolument pas les manquements au service pour les patients, tout le monde est d'accord pour dire qu'un malade a besoin d'attention, c'en est presque tautologique.

Ce que je mettais en avant ce sont les multiples raisons qui peuvent amener quelqu'un à "oublier" momentanément son devoir envers les patients, de la même manière qu'un maton peut "oublier" de nourrir un prisonnier ou un policier de relâcher un jeune délinquant (si si ça arrive). J'introduis par la même occasion un point important, celui de la complexité des relations humaines qui sont sujettes à des facteurs qui échappent largement au contrôle contrairement aux chartes et aux devoirs. Ainsi, est-ce qu'un type qu'on est sur le point de virer est vraiment impardonnable lorsqu'il commet une faute envers une vieille mégère qui se plaint de douleurs imaginaires ?

logiquement je dirais que l' on a pas droit à l erreur, erreur qui peut s avérer fatale selon le cas
et je terminerai pour ta dernière partie par
" savoir etre professionnelle jusqu'au bout";)
 
qui en est responsable??

as tu lu les commentaires des gens et certains témoignages?

Chacun est responsable de ses propres manquements, à son métier pour le personnel, au respect pour la patientèle. Maintenant, dans la mesure où ces occurrences deviennent de plus en plus fréquentes, le parallèle avec la dégradation générale du bien-être public ne me paraît pas difficile à faire. Du coup il n'y a pas de quoi être choqué, c'est pas non plus comme si des chirurgiens laissaient leurs bagues entre deux côtes tous les jours.

Ouais j'ai lu et entendu des commentaires, à la fois de patients lésés et d'infirmiers injustement emmerdés.

logiquement je dirais que l' on a pas droit à l erreur, erreur qui peut s avérer fatale selon le cas
et je terminerai pour ta dernière partie par
" savoir etre professionnelle jusqu'au bout";)

C'est une bien noble résolution, cependant je mettrais ma main à couper qu'il n'existe qu'une poignée d'individus dans le monde capable de s'en tenir à ce niveau de bonne grâce toute leur vie. Le sans faute, j'y crois pas trop.
 
Chacun est responsable de ses propres manquements, à son métier pour le personnel, au respect pour la patientèle. Maintenant, dans la mesure où ces occurrences deviennent de plus en plus fréquentes, le parallèle avec la dégradation générale du bien-être public ne me paraît pas difficile à faire. Du coup il n'y a pas de quoi être choqué, c'est pas non plus comme si des chirurgiens laissaient leurs bagues entre deux côtes tous les jours.

Ouais j'ai lu et entendu des commentaires, à la fois de patients lésés et d'infirmiers injustement emmerdés.
t dans le domaine excuse ma question si elle est personnelle ;)
 
Non mais des gens très proches le sont, au Maroc et en France.
la verité je ne sais pas si je dois me sentir rassurée ou choquée à lire ce que je lis parce que je ne cesse de pousser des coups de gueule quant au niveau de soin quasi inexistant chez nous au Maroc et les frais que tu dois payer pr te faire soigner sans parler de ce ressenti que tu as d'etre comme étant une vraie vache à traire auprès des médecins traitants, encore plus que tu brandis ta feuille de mutuelle (ca c quand on te pose pas la question quand tu apl la 1ere fois pr prendre rdv)..bref plein de choses que je déplorais pensant que c gens qui partaient se faire soigner en France étaient mieux lottis et la je vois que je ne dirais pas pire mais bon limite pareil...

bref ça me dégoute au fond!!!

bonne soirée
 
APPORT - La Haute autorité de Santé déclare la guerre aux petites violences quotidiennes dans les établissements de santé...
Un patient oublié sur un brancard, un autre à qui on ne parle pas, une personne âgée nue qui attend un drap sur son lit. Ainsi va la maltraitance «ordinaire» à l'hôpital. Après le signal d'alarme, tiré par le pôle santé qui a reçu 4.800 réclamations en un an d'existence, la haute autorité de santé (HAS) a décidé de se saisir du problème à bras le corps, et a publié ce jeudi un rapport rendu sur le sujet par un cabinet indépendant.


http://www.20minutes.fr/article/379883/France-Hopitaux-chronique-de-la-maltraitance-ordinaire.php

Franchement ça m'étonnes pas, j'ai fais un petit séjour à l'hôpital et en général ce sont les aides soignantes qui sont vraiment désagréables, je sais qu'elles ont plusieurs patients à gérer et que parfois c'est difficile mais bon on demande pas la lune quand même, par contre les infirmières sont plus à l'écoute et plus sympas.
 
Soyons clair, je ne cautionne absolument pas les manquements au service pour les patients, tout le monde est d'accord pour dire qu'un malade a besoin d'attention, c'en est presque tautologique.

Ce que je mettais en avant ce sont les multiples raisons qui peuvent amener quelqu'un à "oublier" momentanément son devoir envers les patients, de la même manière qu'un maton peut "oublier" de nourrir un prisonnier ou un policier de relâcher un jeune délinquant (si si ça arrive). J'introduis par la même occasion un point important, celui de la complexité des relations humaines qui sont sujettes à des facteurs qui échappent largement au contrôle contrairement aux chartes et aux devoirs. Ainsi, est-ce qu'un type qu'on est sur le point de virer est vraiment impardonnable lorsqu'il commet une faute envers une vieille mégère qui se plaint de douleurs imaginaires ?

Une douleur imaginaire est aussi une maladie qui amène le soignant à doubler de vigilance. J'ai très bien compris tes nuances, mais dans le domaine médical, on ne peut pas se permettre des caprices encore moins mettre en avant les conflits d'intérêt. Il y a un idéal du moi professionnel auquel le soignant s'identifie, auquel il s'attache contre vents et marées. De plus, le soignant répond à des injonctions sociétaires, on ne lui demande ni plus ni moins que de s'occuper d'un patient, de le sauver.....S'il n'arrive pas à gérer sa fonction, il est en contradiction avec le principe de la médecine
 
Chacun est responsable de ses propres manquements, à son métier pour le personnel, au respect pour la patientèle. Maintenant, dans la mesure où ces occurrences deviennent de plus en plus fréquentes, le parallèle avec la dégradation générale du bien-être public ne me paraît pas difficile à faire. Du coup il n'y a pas de quoi être choqué, c'est pas non plus comme si des chirurgiens laissaient leurs bagues entre deux côtes tous les jours.

Ouais j'ai lu et entendu des commentaires, à la fois de patients lésés et d'infirmiers injustement emmerdés.



C'est une bien noble résolution, cependant je mettrais ma main à couper qu'il n'existe qu'une poignée d'individus dans le monde capable de s'en tenir à ce niveau de bonne grâce toute leur vie. Le sans faute, j'y crois pas trop.

je suis d accord avec toi et malheureusement c est loin d etre le cas en effet
 
Mets-toi à la place d'un brancardier. On te paie pas grand-chose, tout devient plus cher, la crise amoche un peu l'ambiance, les gens sont de plus en plus impitoyables entre eux. Mixe tout ça avec un zeste d'incompétence et beaucoup de soucis personnels, t'obtient quelqu'un de pas très motivé à penser aux autres, quand bien même ils seraient malades.

Et comme l'ajoutait je ne sais plus quel responsable des hôpitaux de France l'aut' jour, les patients ne sont pas toujours très agréables non plus.

Toufoulkan !

alors être moins dans le relationnel voire froid c'est à la limite du tolérable quand c'est ponctuel sur un moment de la journée, car il faut pas se voiler la face, l'être humain n'est pas un robot ,on a tous des affects qui influent plus ou moins sur notre comportement ... mais dans un cadre professionnel et surtout dans le domaine de la santé, si t'es comme ça tout les jours avec tous les patients (agréables ou non )je suis désolée mais la il te reste plus qu'a te réorienter ...principe primordiale dans le domaine de la santé : le respect de la personne humaine et de sa dignité . et puis certes certains peuvent être désagréables et le sont peut être "de nature" .. mais d'autre derrière leurs agressivité et méchanceté se cache une angoisse bien oppressante et mal gérée que le personnel soignant se doit de comprendre et d'adapter son attitude face a cela...
 
salam
moi je travaille dans le milieu médical francais
et a cote de ca jai eu affaire via ma famille au systeme marocain
je peux vous assurer qu'on a de quoi envier le systme francais!!!
la "maltraitance " en france est ponctuelle, elle existe mais au maroc elle est permanente et surtout elle touche toute la hiérarchie medicale et paramédicale!
alors qu'en france ya des controles , une hierarchie qui est respectée et (heureusement!!) une grande part des medecins font ce metier par vocation pour l'etre humain et non uniquement pour l'argent ou en tout cas s ils font ca ^pour largent ils oublient rarement detre humain, contrairement aux marocains
 
Une douleur imaginaire est aussi une maladie qui amène le soignant à doubler de vigilance. J'ai très bien compris tes nuances, mais dans le domaine médical, on ne peut pas se permettre des caprices encore moins mettre en avant les conflits d'intérêt. Il y a un idéal du moi professionnel auquel le soignant s'identifie, auquel il s'attache contre vents et marées. De plus, le soignant répond à des injonctions sociétaires, on ne lui demande ni plus ni moins que de s'occuper d'un patient, de le sauver.....S'il n'arrive pas à gérer sa fonction, il est en contradiction avec le principe de la médecine

Mais je suis totalement d'accord avec tout ça. Je rappelle une fois de plus que je suis dans l'interprétation et non dans la justification. Cependant, je ne suis pas d'accord avec la catégorisation "respect / infraction" et la binarité que tout le monde semble promouvoir lorsqu'on parle de responsabilité en médecine - ou plutôt, toute la logistique humaine qui l'entoure. On ne peut pas mettre sur le même plan les fautes lourdes et les heurts sans gravité à moyen terme qui sont davantage le sujet de ce fil. "Maltraitance" d'accord, mais par qui, à quel niveau et dans quelles circonstances ? On est obligé de prendre en compte tout ça pour poser un diagnostic honnête au lieu de se contenter d'un rappel à l'ordre.

Surtout lorsque comme moi on s'attache à l'aspect collectif de la chose. J'ai cherché à mettre en avant une tendance globale, qui se substitue insidieusement à la volonté des intervenants dans une légère mesure, pour nuancer les reproches impitoyables que l'ont fait au corps médical lorsqu'il y a problème. Il en va rarement de la vie des gens contrairement à ce que suggèrent les alarmistes.

PS : "Imaginaires" était un peu imprécis, "factices" correspondait mieux à mon idée, je m'excuse.
 
la verité je ne sais pas si je dois me sentir rassurée ou choquée à lire ce que je lis parce que je ne cesse de pousser des coups de gueule quant au niveau de soin quasi inexistant chez nous au Maroc et les frais que tu dois payer pr te faire soigner sans parler de ce ressenti que tu as d'etre comme étant une vraie vache à traire auprès des médecins traitants, encore plus que tu brandis ta feuille de mutuelle (ca c quand on te pose pas la question quand tu apl la 1ere fois pr prendre rdv)..bref plein de choses que je déplorais pensant que c gens qui partaient se faire soigner en France étaient mieux lottis et la je vois que je ne dirais pas pire mais bon limite pareil...

bref ça me dégoute au fond!!!

bonne soirée

J'ai zappé ta comparaison avec la Maroc.

Là ma théorie prend encore du sens, avec la misère tenace, le manque d'éducation, le mépris des élites (médecins têtes à claques) et les salaires absolument minables (ma tante infirmière en pète un câble). Le seul souvenir de traitement pratiquement sans reproche où j'étais considéré comme autre chose qu'une marchandise, c'était dans une clinique privée :D

Je te rassure, comme quelqu'un l'a signalé ci-dessus, le moins que l'on puisse dire c'est que la situation en France est encore largement meilleure.
 
Et le manque de personnel aussi. Une amie est dans le domaine et dit en gros ceci : une infirmière pour 30 patients : on ne peut pas exiger de sa part plus d’écoute et d’attention qu’elle aimerait en octroyer si elle veut pouvoir administrer tous les traitements et soins aux patients dont elle a la charge.

C’est moche oui, mais c’est une autre réalité.
 
Dans l’article :

La HAS va donc publier en 2010 un guide de la bientraitance élaboré à l'attention des hôpitaux. «Face à une certaine banalisation de la violence, il apparaît nécessaire de rappeler au personnel hospitalier, mais aussi aux patients, la nécessité du respect réciproque», préconisait de son côté le médiateur de la République Jean-Paul Delevoye, un peu plus offensif.

Tu as raison Aljahil : toufoulkan !
 
J'ai zappé ta comparaison avec la Maroc.

Là ma théorie prend encore du sens, avec la misère tenace, le manque d'éducation, le mépris des élites (médecins têtes à claques) et les salaires absolument minables (ma tante infirmière en pète un câble). Le seul souvenir de traitement pratiquement sans reproche où j'étais considéré comme autre chose qu'une marchandise, c'était dans une clinique privée :D

Je te rassure, comme quelqu'un l'a signalé ci-dessus, le moins que l'on puisse dire c'est que la situation en France est encore largement meilleure.

visiblement quand tu y mets le prix fort....tout comme au Bled pareil tu paie tu te fais soigner mais il faut te faire traire ;)
 
salam
moi je travaille dans le milieu médical francais
et a cote de ca jai eu affaire via ma famille au systeme marocain
je peux vous assurer qu'on a de quoi envier le systme francais!!!
la "maltraitance " en france est ponctuelle, elle existe mais au maroc elle est permanente et surtout elle touche toute la hiérarchie medicale et paramédicale!
alors qu'en france ya des controles , une hierarchie qui est respectée et (heureusement!!) une grande part des medecins font ce metier par vocation pour l'etre humain et non uniquement pour l'argent ou en tout cas s ils font ca ^pour largent ils oublient rarement detre humain, contrairement aux marocains

tu mets ts les médecins dans le même sac au pays??
 
tu sembles aussi avoir mis tout le personnel soignant français dans le mm sac....:rolleyes: enfin je me trompe peut etre.
je pense que par permanent elle sous entendait beaucoup plus souvent
pas du tout je posais des questions à la personne qui semblait avoir plus d'élements de réponse sur le sujet que moi pr justement ne pas tomber dans la généralité :rouge:
 
je nai pas de chiffres exacts mais de par mon experience familiale au maroc une grande majorité des medecins ont oublié le sement dHippocrate et même jirai plus loin en disant qu'ils ont perdu toute lhumanité que nous inculque la religion musulmane
je précise que je suis marocaine dorigine et musulmane, et je ne plaide pâs la cause francaise
je constate juste et ce tous les jours que le maroc est loin darriver à la cheville de la France dans ce domaine...hélas pour des gens comme moi qui serions prêts le cas échéant à repartir au pays...
 
je rajouterai juste que nous en tant que musulmans on a en plus notre religion qui nous pousse vers le respect de la personne humaine
et ca je le vois ici en france
le personnel en france, quand il est de confession musulmane , fait son travail non par "professionnalisme" uniquement mais parce qu'il a des valeurs vraies
parce quil faut pas se leurrer il existe bien certaines personnes qui ne font cela que pour largent et par peur de la hierarchie ...
 
Là ma théorie prend encore du sens, avec la misère tenace, le manque d'éducation, le mépris des élites (médecins têtes à claques) et les salaires absolument minables (ma tante infirmière en pète un câble).


alors la jte rejoins completement
bien sur cela ne justifie rien mais cela permet de comprendre
 
Mais je suis totalement d'accord avec tout ça. Je rappelle une fois de plus que je suis dans l'interprétation et non dans la justification. Cependant, je ne suis pas d'accord avec la catégorisation "respect / infraction" et la binarité que tout le monde semble promouvoir lorsqu'on parle de responsabilité en médecine - ou plutôt, toute la logistique humaine qui l'entoure. On ne peut pas mettre sur le même plan les fautes lourdes et les heurts sans gravité à moyen terme qui sont davantage le sujet de ce fil. "Maltraitance" d'accord, mais par qui, à quel niveau et dans quelles circonstances ? On est obligé de prendre en compte tout ça pour poser un diagnostic honnête au lieu de se contenter d'un rappel à l'ordre.

Surtout lorsque comme moi on s'attache à l'aspect collectif de la chose. J'ai cherché à mettre en avant une tendance globale, qui se substitue insidieusement à la volonté des intervenants dans une légère mesure, pour nuancer les reproches impitoyables que l'ont fait au corps médical lorsqu'il y a problème. Il en va rarement de la vie des gens contrairement à ce que suggèrent les alarmistes.

PS : "Imaginaires" était un peu imprécis, "factices" correspondait mieux à mon idée, je m'excuse.

Je ne rejette pas la faute sur les médecins, au contraire, je pense que le patient a lui aussi une part de responsabilité dans le processus de guérison. Un patient qui ne respecte pas les instructions de son médecin est un patient mal soigné. En revanche, je pense qu'un médecin doit à tout prix faire coopérer son patient. Pour y parvenir, il doit remplir certains objectifs de communication basée sur le respect d'un processus d'éducation du patient.

Dans 50% des entretiens, le patient ne parvient même pas à se remémorer les instructions centrales concernant le diagnostic, le traitement ou la prévention. Ces conclusions révèlent l'inefficacité des médecins à dialoguer avec leurs patients. Ces derniers ont en effet du mal à ressortir l'essentiel du message. Ce manque de communication n'est pas sans conséquence, la non observance en est une. Le message du médecin n'est donc pas accepté et n'aboutit pas à un changement d'attitude de la part du patient.
 
tu as completement raison
dautant plus que le patient est souvent en situation de faiblesse (quelle soit physique ou psychologique)
malheureusement les medecins nont pas de réelle formation en communication et se retrouvent souvent face a des situations qu'on ne leur a jamais appris à gérer
alors il y ceux qui vont spontanement avoir cette capacité a faire passer le message et ceux qui en seront incapables!
 
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