Charter vers l'Afghanistan : Hortefeux fait machine arrière
[ 18/11/08 ]
Le ministère de l'Immigration a finalement décidé de ne pas donner suite au projet de charter franco-britannique qui devait rapatrier, aujourd'hui, vers leur pays plusieurs réfugiés afghans séjournant dans la région de Calais. Depuis une dizaine de jours, plusieurs associations étaient montées au créneau pour demander l'annulation de ces expulsions collectives par charter, dont Amnesty International et la Ligue des droits de l'homme, dénonçant « des risques pour les Afghans que la France veut renvoyer » dans leur pays. Six organisations non gouvernementales travaillant en Afghanistan ont encore demandé, hier, au gouvernement de renoncer à ce projet qui aurait « des conséquences négatives sur l'image de la France en Afghanistan ». Parmi les raisons qui ont poussé le ministère à annuler la participation de la France à ce vol, Brice Hortefeux a avancé une « difficulté juridique tenant au plan de vol » et le fait que « toutes les conditions de sécurité pour les personnes susceptibles d'être reconduites n'étaient pas réunies ». Le ministère a également précisé, dans un communiqué, que « les travaux des autorités françaises avec le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) vont se poursuivre », pour déterminer les conditions de reconduite dans leur pays des Afghans présents illégalement en France. Entre 300 et 400 Afghans et autres réfugiés du Moyen-Orient vivent actuellement dans la région de Calais pour tenter d'embarquer clandestinement sur un ferry pour la Grande-Bretagne.
[ 18/11/08 ]
Le ministère de l'Immigration a finalement décidé de ne pas donner suite au projet de charter franco-britannique qui devait rapatrier, aujourd'hui, vers leur pays plusieurs réfugiés afghans séjournant dans la région de Calais. Depuis une dizaine de jours, plusieurs associations étaient montées au créneau pour demander l'annulation de ces expulsions collectives par charter, dont Amnesty International et la Ligue des droits de l'homme, dénonçant « des risques pour les Afghans que la France veut renvoyer » dans leur pays. Six organisations non gouvernementales travaillant en Afghanistan ont encore demandé, hier, au gouvernement de renoncer à ce projet qui aurait « des conséquences négatives sur l'image de la France en Afghanistan ». Parmi les raisons qui ont poussé le ministère à annuler la participation de la France à ce vol, Brice Hortefeux a avancé une « difficulté juridique tenant au plan de vol » et le fait que « toutes les conditions de sécurité pour les personnes susceptibles d'être reconduites n'étaient pas réunies ». Le ministère a également précisé, dans un communiqué, que « les travaux des autorités françaises avec le Haut Commissariat pour les réfugiés (HCR) vont se poursuivre », pour déterminer les conditions de reconduite dans leur pays des Afghans présents illégalement en France. Entre 300 et 400 Afghans et autres réfugiés du Moyen-Orient vivent actuellement dans la région de Calais pour tenter d'embarquer clandestinement sur un ferry pour la Grande-Bretagne.