Quand on évoque le sujet de l’homosexualité avec les marocains, on la définit toujours par deux mots « fih l3eyba », et pour la personne touchée par cette « l3eyba » on lui colle l’étiquette de « pédé » , qui à la marocaine donne ce mot commençant par un « Z ». Oui, c’est bien ce mot qui vient de vous passer par la tête, d’ailleurs qui ne l’a pas prononcé ? Il faut appeler un chat, un chat.
Mais bizarrement l’homosexualité chez nous, est bien plus choquante et plus provocante quand elle concerne un homme, mais pour une femme ça passe.. , et comme disent la plupart « les lesbiennes sont plus mignonnes à imaginer ». Curieuse de nature, j’ai voulu parler de ce sujet avec plusieurs personnes, et plus précisément avec des hommes. Avec quelques-uns j’ai senti un certain dégout dans leurs réponses, pour d’autres, le sujet se terminait avec « ana hakka makan7melhoumch et ne cherches pas à comprendre », vu que quand j’ai évoqué le sujet de l’homosexualité au Maroc, tout le monde a imaginé un mec dans les bras d’un autre, chose qui dérange leur coté viril et masculin peut-être.
Mais par contre, quand j’ai demandé : « et pour une fille alors ? Si par exemple je te dis que je suis lesbienne ton comportement changera avec moi ? ». Le ton agressif sur lequel la personne me parlait, change en un claquement de doigts, et je me retrouve face à une personne compréhensive et sage, et la plupart m’avaient répondu « ça ne choque pas vraiment de voir ou savoir qu’une fille est lesbienne, c’est parce qu’on a l’habitude de voir deux copines se faire tendrement des câlins, s’embrasser sur la joue, écrire des commentaires sous forme de hbiba, ma puce, chérie, je t’aime, etc … du coup ça ne choque pas vraiment ». Un autre mec est allé bien loin dans ses arguments en m’ajoutant :« ..demande à n’importe-quel mec, s’il est partant pour un plan à trois avec deux filles, il serait partant, mais qu’il le fasse avec un couple, genre un mec et une fille, hors de question.. ».
J’étais très étonnée, parmi ces 14 hommes , aucun d’eux n’avait prononcé le mot « hram », ou m’a justifié son dégout par rapport à ce que dicte l’Islam, ou a cherché à me convaincre avec des versets coraniques . Peut-être que si je parlais à des gens que je ne connaissais pas, la première chose qu’on allait me sortir c’était « Hram », et fin de la discussion.
Mais là, heureusement pour moi, je connaissais parfaitement chacune de ces personnes, et elles n’auraient pas pu évoquer le coté « péché », car tout le monde nage dans le péché ces temps-ci, et ça allait être illogique et schizophrénique de se taper une ou deux filles chaque weekend, et être fier de sa gueule de bois le dimanche matin, et venir me dire à la fin que l’homosexualité est « Hram ».
J’ai voulu en savoir d’avantage sur le sujet, ces personnes ne m’avaient malheureusement pas convaincu avec leurs opinions. J’ai demandé alors des explications de la part d’une lesbienne, vu que pour un mec on pourrait facilement déduire qu’il est homosexuel, mais pour une fille, si elle ne se comporte pas comme un garçon manqué, on ne saura jamais rien. Cette lesbienne était la seule qui s’exposait sans aucune difficulté, sans aucun gêne, et n’ayant pas la moindre peur de ce qu’on pourrait dire ou penser d’elle. Je lui ai demandé de me raconter son histoire, les détails les plus ennuyeux de cette vie d’homosexuelle, elle avait hésité, mais j’ai pu avoir son accord à la fin.
Je l’appellerais « Houda », une fille de 21 ans, qui de vue apparait comme toute autre fille normale, marocaine et musulmane, et on ne pourrait imaginer que « fiha l3eyba ». Après un moment d’hésitation, elle s’est enfin jetée dans le bain, et s’est montrée partante pour une longue discussion.
Alors j’ai pris les devants, en posant la première question qui m’était passée par la tête : « à quel âge tu as senti que tu avais un faible pour les filles? », après un moment de silence, elle m’expliqua à la lettre :
« A 11 ans. J’étais au primaire puis j’ai eu un faible fou pour une fille que je pouvais point expliquer à cette âge là, je lui demandais souvent et avec curiosité si elle accepterait de sortir avec moi au cas où je devenais un mec, elle répondait amusée, oui, mais pour moi ça signifiait le monde, l’univers, jusqu’à ce qu’un jour je l’ai embrassé, puis elle fuit à tout jamais .. je l’ai revu, mais on était comme des inconnues.. ».
J’avais remarqué deux informations contradictoires dans son récit, et je ne pouvais continuer sans poser une autre question. Le fait d’embrasser quelqu’un à l’âge de 11 ans ne collait pas trop dans ma tête, et d’ailleurs je n’y peux rien si j’ai un esprit tordu. Donc j’ai demandé « quand tu dis « embrasser », genre un flirt à 11 ans ? ou juste un bisou ? ou bien quoi exactement ? ». Et elle m’a répondu calmement « un simple bisou innocent ».
Alors que j’essayais de comprendre sa réponse qu’elle continua :
« De 11 ans à 14 ans, je vivais dans le déni et l’ignorance puis j’ai découvert l’homosexualité ce monde merveilleux, j ai découvert du monde comme moi et j’ai finalement senti que j’appartenais à cet univers. Il y a eu un exposé pendant le cours de français concernant l’homosexualité, et c’est comme ça que je l’ai découvert, mais je n’ai pas compris, on n’est pas forcement prêt pour ce genre de truc dans un pays pareil, il y a un choque qui nous laisse perdu, alors j’étais perdue et je déniais mon identité.. »
Avant qu’elle ne continue son récit, j’ai commencé à enchainer les questions qui me passaient par la tête, à un tel point que je me suis sentie dans une sorte d’ interrogatoire :
- « tu n’as jamais été attirée par un mec ? JAMAIS ? »
- « Si si, mais je me suis rendue compte que bien que j’essaye, je m’imagine pas en relation avec un homme, et je parle de relation sexuelle bien sûr ».
- « tu en as parlé à quelqu’un ? par exemple ta mère ou une amie ? »
- « Oui les deux, mon meilleur ami qui m’est venu d’un soutien et il était très gentil puis ma mère. Par contre elle n’a pas comprit, elle avait même dit que c’était juste une phase..»
- « Quelle était la réaction de ta mère ? »
- « 9rat 3liya chwia dial coran lol »
Houda: – « Je m’imagine pas en relation sexuelle avec un homme ».
J’avoue que j’étais un peu scotchée, je ne savais pas quoi demander ni quoi ajouter, j’ai bloqué à un certain moment, vu que sa dernière réplique m’était un peu, même trop ironique. D’un coté je trouvais la réaction de sa mère normale, c’était une réaction typique d’une mère marocaine et musulmane, d’un autre coté j’avais senti que le fait qu’on lui lise quelques versets du Coran ne la convainquait pas, surtout quand elle a ajouté LOL ! J’ai alors laissé le coté religieux à la fin, d’ailleurs je n’étais pas la mieux placée pour parler du « hlal » et « hram », je l’avoue.
Alors j’ai continué mes questions en lui demandant si elle n’avait pas des meilleures amies, genre filles, elle m’a répondu par un non. Et c’est là que les choses devenaient plus intéressantes quand elle a commencé à me dévoiler la deuxième phase de cette histoire en me racontant deux rencontres, qui ont basculé sa vie. La première qui était purement innocente, et la deuxième qui était purement sexuelle :
Mais bizarrement l’homosexualité chez nous, est bien plus choquante et plus provocante quand elle concerne un homme, mais pour une femme ça passe.. , et comme disent la plupart « les lesbiennes sont plus mignonnes à imaginer ». Curieuse de nature, j’ai voulu parler de ce sujet avec plusieurs personnes, et plus précisément avec des hommes. Avec quelques-uns j’ai senti un certain dégout dans leurs réponses, pour d’autres, le sujet se terminait avec « ana hakka makan7melhoumch et ne cherches pas à comprendre », vu que quand j’ai évoqué le sujet de l’homosexualité au Maroc, tout le monde a imaginé un mec dans les bras d’un autre, chose qui dérange leur coté viril et masculin peut-être.
Mais par contre, quand j’ai demandé : « et pour une fille alors ? Si par exemple je te dis que je suis lesbienne ton comportement changera avec moi ? ». Le ton agressif sur lequel la personne me parlait, change en un claquement de doigts, et je me retrouve face à une personne compréhensive et sage, et la plupart m’avaient répondu « ça ne choque pas vraiment de voir ou savoir qu’une fille est lesbienne, c’est parce qu’on a l’habitude de voir deux copines se faire tendrement des câlins, s’embrasser sur la joue, écrire des commentaires sous forme de hbiba, ma puce, chérie, je t’aime, etc … du coup ça ne choque pas vraiment ». Un autre mec est allé bien loin dans ses arguments en m’ajoutant :« ..demande à n’importe-quel mec, s’il est partant pour un plan à trois avec deux filles, il serait partant, mais qu’il le fasse avec un couple, genre un mec et une fille, hors de question.. ».
J’étais très étonnée, parmi ces 14 hommes , aucun d’eux n’avait prononcé le mot « hram », ou m’a justifié son dégout par rapport à ce que dicte l’Islam, ou a cherché à me convaincre avec des versets coraniques . Peut-être que si je parlais à des gens que je ne connaissais pas, la première chose qu’on allait me sortir c’était « Hram », et fin de la discussion.
Mais là, heureusement pour moi, je connaissais parfaitement chacune de ces personnes, et elles n’auraient pas pu évoquer le coté « péché », car tout le monde nage dans le péché ces temps-ci, et ça allait être illogique et schizophrénique de se taper une ou deux filles chaque weekend, et être fier de sa gueule de bois le dimanche matin, et venir me dire à la fin que l’homosexualité est « Hram ».
J’ai voulu en savoir d’avantage sur le sujet, ces personnes ne m’avaient malheureusement pas convaincu avec leurs opinions. J’ai demandé alors des explications de la part d’une lesbienne, vu que pour un mec on pourrait facilement déduire qu’il est homosexuel, mais pour une fille, si elle ne se comporte pas comme un garçon manqué, on ne saura jamais rien. Cette lesbienne était la seule qui s’exposait sans aucune difficulté, sans aucun gêne, et n’ayant pas la moindre peur de ce qu’on pourrait dire ou penser d’elle. Je lui ai demandé de me raconter son histoire, les détails les plus ennuyeux de cette vie d’homosexuelle, elle avait hésité, mais j’ai pu avoir son accord à la fin.
Je l’appellerais « Houda », une fille de 21 ans, qui de vue apparait comme toute autre fille normale, marocaine et musulmane, et on ne pourrait imaginer que « fiha l3eyba ». Après un moment d’hésitation, elle s’est enfin jetée dans le bain, et s’est montrée partante pour une longue discussion.
Alors j’ai pris les devants, en posant la première question qui m’était passée par la tête : « à quel âge tu as senti que tu avais un faible pour les filles? », après un moment de silence, elle m’expliqua à la lettre :
« A 11 ans. J’étais au primaire puis j’ai eu un faible fou pour une fille que je pouvais point expliquer à cette âge là, je lui demandais souvent et avec curiosité si elle accepterait de sortir avec moi au cas où je devenais un mec, elle répondait amusée, oui, mais pour moi ça signifiait le monde, l’univers, jusqu’à ce qu’un jour je l’ai embrassé, puis elle fuit à tout jamais .. je l’ai revu, mais on était comme des inconnues.. ».
J’avais remarqué deux informations contradictoires dans son récit, et je ne pouvais continuer sans poser une autre question. Le fait d’embrasser quelqu’un à l’âge de 11 ans ne collait pas trop dans ma tête, et d’ailleurs je n’y peux rien si j’ai un esprit tordu. Donc j’ai demandé « quand tu dis « embrasser », genre un flirt à 11 ans ? ou juste un bisou ? ou bien quoi exactement ? ». Et elle m’a répondu calmement « un simple bisou innocent ».
Alors que j’essayais de comprendre sa réponse qu’elle continua :
« De 11 ans à 14 ans, je vivais dans le déni et l’ignorance puis j’ai découvert l’homosexualité ce monde merveilleux, j ai découvert du monde comme moi et j’ai finalement senti que j’appartenais à cet univers. Il y a eu un exposé pendant le cours de français concernant l’homosexualité, et c’est comme ça que je l’ai découvert, mais je n’ai pas compris, on n’est pas forcement prêt pour ce genre de truc dans un pays pareil, il y a un choque qui nous laisse perdu, alors j’étais perdue et je déniais mon identité.. »
Avant qu’elle ne continue son récit, j’ai commencé à enchainer les questions qui me passaient par la tête, à un tel point que je me suis sentie dans une sorte d’ interrogatoire :
- « tu n’as jamais été attirée par un mec ? JAMAIS ? »
- « Si si, mais je me suis rendue compte que bien que j’essaye, je m’imagine pas en relation avec un homme, et je parle de relation sexuelle bien sûr ».
- « tu en as parlé à quelqu’un ? par exemple ta mère ou une amie ? »
- « Oui les deux, mon meilleur ami qui m’est venu d’un soutien et il était très gentil puis ma mère. Par contre elle n’a pas comprit, elle avait même dit que c’était juste une phase..»
- « Quelle était la réaction de ta mère ? »
- « 9rat 3liya chwia dial coran lol »
Houda: – « Je m’imagine pas en relation sexuelle avec un homme ».
J’avoue que j’étais un peu scotchée, je ne savais pas quoi demander ni quoi ajouter, j’ai bloqué à un certain moment, vu que sa dernière réplique m’était un peu, même trop ironique. D’un coté je trouvais la réaction de sa mère normale, c’était une réaction typique d’une mère marocaine et musulmane, d’un autre coté j’avais senti que le fait qu’on lui lise quelques versets du Coran ne la convainquait pas, surtout quand elle a ajouté LOL ! J’ai alors laissé le coté religieux à la fin, d’ailleurs je n’étais pas la mieux placée pour parler du « hlal » et « hram », je l’avoue.
Alors j’ai continué mes questions en lui demandant si elle n’avait pas des meilleures amies, genre filles, elle m’a répondu par un non. Et c’est là que les choses devenaient plus intéressantes quand elle a commencé à me dévoiler la deuxième phase de cette histoire en me racontant deux rencontres, qui ont basculé sa vie. La première qui était purement innocente, et la deuxième qui était purement sexuelle :
C’était au bac, elle était dans l’autre groupe que moi et y avait une rumeur comme quoi elle était lesbienne, bref je l’ai ajouté, on a parlé, puis on est devenue copines mais aux autres on disait qu’on était juste amie, rien de spécial, et ça a duré jusqu’à la fin de l’année où je suis restée au Maroc et elle est partie en France. Après, j’ai rencontré une autre fille. Je l’avais ajouté et toute suite c’était comme si on se connaissait depuis 10 ans. On a parlé ensuite par téléphone pendant toute une nuit, puis après chaque nuit. Et je ne faisais que demander de la voir, chaque jour jusqu’à ce qu’elle accepta, et c’était dans un appartement qu’elle avait loué.. Bref on a eu notre premier baisé, après on a parlé pendant toute l’aprem, scotchée sous son regard j’aurais pu mourir là-bas sans aucun regret puis après on s’est revue et on a eu notre aventure. Elle m’a guidé de ces doigts vers son propre orgasme, c’était juste magnifique. Puis elle m’a apprit tout. Elle était comme une prof chouette, qu’en vérité je me tapais une idole.. Après j’ai su qu’elle été marié et j’ai vu la photo de son fils, j’ai été dévasté.. Je l’ai largué mais ça m’a vraiment marqué. Comme quoi les choses a quoi on tient beaucoup nous marquent énormément et nous blessent beaucoup..
Houda n’avait que 18 ans, peut être que comme sa mère avait dit ça aurait pu être une simple phase. Elle découvrait, elle voulait découvrir, mais au moment où elle commençait à comprendre elle est tombée sur une femme qui l’avait utilisé comme un jouet sexuel durant presque 6 mois. Une femme de 27 ans, mariée, et mère d’un enfant. Je ne peux blâmer Houda, de suivre les traces d’un personne qu’elle admirait aveuglement, mais je ne comprends pas le fait qu’une personne mariée et mère, puisse utiliser une adolescente pour son plaisir sexuel.. Bref, j’ai alors essayé de changer les questions :
- Et le coté religieux dans tout ça ? t’en dis quoi ?
- Je suis tout simplement sceptique
- Tu jeunes ? tu pries ? tu lis des fois le Coran ? ou jamais ?
- Je ne pratique rien, je ne lis rien, par contre j’aime écouter l’Adan. La sonorité est paisible, à part ça, rien.. Je ne peux pratiquer une religion dont je ne suis pas convaincue.
J’ignore si je peux lier l’homosexualité avec les hormones, l’envie d’essayer autre chose, ou juste par un simple éloignement de la religion. Si Houda est sceptique en ce qui concerne la religion, moi de mon coté je resterais toujours sceptique concernant l’homosexualité. C’est une liberté oui, un choix oui, mais pourquoi ce choix ? pourquoi ?
e ce que dicte l’islam à 100 % ? Qui n’a pas déjà fait ou commis quelque chose de « hram » ?
http://j20.ma/houda-lesbienne-o-bekher/
Houda n’avait que 18 ans, peut être que comme sa mère avait dit ça aurait pu être une simple phase. Elle découvrait, elle voulait découvrir, mais au moment où elle commençait à comprendre elle est tombée sur une femme qui l’avait utilisé comme un jouet sexuel durant presque 6 mois. Une femme de 27 ans, mariée, et mère d’un enfant. Je ne peux blâmer Houda, de suivre les traces d’un personne qu’elle admirait aveuglement, mais je ne comprends pas le fait qu’une personne mariée et mère, puisse utiliser une adolescente pour son plaisir sexuel.. Bref, j’ai alors essayé de changer les questions :
- Et le coté religieux dans tout ça ? t’en dis quoi ?
- Je suis tout simplement sceptique
- Tu jeunes ? tu pries ? tu lis des fois le Coran ? ou jamais ?
- Je ne pratique rien, je ne lis rien, par contre j’aime écouter l’Adan. La sonorité est paisible, à part ça, rien.. Je ne peux pratiquer une religion dont je ne suis pas convaincue.
J’ignore si je peux lier l’homosexualité avec les hormones, l’envie d’essayer autre chose, ou juste par un simple éloignement de la religion. Si Houda est sceptique en ce qui concerne la religion, moi de mon coté je resterais toujours sceptique concernant l’homosexualité. C’est une liberté oui, un choix oui, mais pourquoi ce choix ? pourquoi ?
e ce que dicte l’islam à 100 % ? Qui n’a pas déjà fait ou commis quelque chose de « hram » ?
http://j20.ma/houda-lesbienne-o-bekher/