Le oui au référendum sur un amendement constitutionnel permettant une nouvelle candidature l'a emporté avec 54,36 % des suffrages...
«C'est une victoire nette du peuple, de la révolution». Hugo Chavez est un révolutionnaire heureux. Après dépouillement de la quasi totalité des résultats envoyés par les bureaux de vote, le oui au référendum sur un amendement constitutionnel qui lui permettra de se présenter une 3e fois à l'élection présidentielle a obtenu 54,36 % des suffrages, selon le Conseil national électoral.
En 2012 - il aura alors exercé le pouvoir pendant dix ans, Chavez pourra présenter une nouvelle candidature. Il a dédié sa victoire aux Vénézuéliens et aux enfants du pays, s'engageant à «se consacrer définitivement» à son peuple, et a ensuite lu un message du dirigeant historique cubain Fidel Castro, le premier à le féliciter, selon lui: «Cher Hugo, félicitations à toi et ton peuple pour une victoire qui est d'une telle ampleur qu'elle est impossible à mesurer.»
L'expulsion d'un eurodéputé espagnol
La règle en vigueur jusque-là n'autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l'issue de son deuxième mandat, début 2013, sans pouvoir postuler à nouveau dans la foulée.
Le petit incident de ce dimanche de vote a été l'expulsion du Vénézuéla de l'eurodéputé espagnol Luis Herrero, membre du Parti populaire européen, qui a déclaré vendredi à Caracas: «Chavez a des comportements typiques du dictateur, incompatibles avec tout paramètre démocratique.» Simple invité du parti démocrate-chrétien Copei, Herrero n'avait pas le statut d'observateur officiel. Il s'est notamment étonné de l'extension de l'ouverture des bureaux de vote jusqu'à 18 heures (deux de plus que pour les scrutins habituels).
La présidente du Conseil national électoral l'avait immédiatement invité à repartir en Espagne. «Six gorilles» ont paisiblement reconduit Luis Herrero à la frontière.
Avec agence
«C'est une victoire nette du peuple, de la révolution». Hugo Chavez est un révolutionnaire heureux. Après dépouillement de la quasi totalité des résultats envoyés par les bureaux de vote, le oui au référendum sur un amendement constitutionnel qui lui permettra de se présenter une 3e fois à l'élection présidentielle a obtenu 54,36 % des suffrages, selon le Conseil national électoral.
En 2012 - il aura alors exercé le pouvoir pendant dix ans, Chavez pourra présenter une nouvelle candidature. Il a dédié sa victoire aux Vénézuéliens et aux enfants du pays, s'engageant à «se consacrer définitivement» à son peuple, et a ensuite lu un message du dirigeant historique cubain Fidel Castro, le premier à le féliciter, selon lui: «Cher Hugo, félicitations à toi et ton peuple pour une victoire qui est d'une telle ampleur qu'elle est impossible à mesurer.»
L'expulsion d'un eurodéputé espagnol
La règle en vigueur jusque-là n'autorisait pas plus de deux mandats consécutifs, ce qui aurait obligé Hugo Chavez à quitter le pouvoir à l'issue de son deuxième mandat, début 2013, sans pouvoir postuler à nouveau dans la foulée.
Le petit incident de ce dimanche de vote a été l'expulsion du Vénézuéla de l'eurodéputé espagnol Luis Herrero, membre du Parti populaire européen, qui a déclaré vendredi à Caracas: «Chavez a des comportements typiques du dictateur, incompatibles avec tout paramètre démocratique.» Simple invité du parti démocrate-chrétien Copei, Herrero n'avait pas le statut d'observateur officiel. Il s'est notamment étonné de l'extension de l'ouverture des bureaux de vote jusqu'à 18 heures (deux de plus que pour les scrutins habituels).
La présidente du Conseil national électoral l'avait immédiatement invité à repartir en Espagne. «Six gorilles» ont paisiblement reconduit Luis Herrero à la frontière.
Avec agence