Ce poste, que j'espère plus serein, maintenant que tout le monde a bien mangé poursuit celui consacré à l'anniversaire de la bataille de Anoual.
Si la non prise de Melilla était une erreur comme il l'a lui-même admis, il n'en va pas de même de la ville de Fès qui lui semblait un temps promise.
Il y a une constante dans ce qu'on a appelé "la guerre du Rif", l'occupant était toujours pris en tenaille entre les "rebelles" et la population locale , voir même les collabos, qui profitaient des moments de doutes de la puissance étrangère pour retourner contre elle les armes.
Anoual que l'on célèbre quant l'intérêt politique l'impose, comme ce fut le cas au lendemain de l'humiliante affaire de l'îlot Leila, n'était pas en soi une défaite majeur de l'armée espagnole , c'est plutôt le repli chaotique à travers une région un temps soumise qui leur fit très mal.
La France, quant elle fit fasse à la rébellion, avait aligné une ligne un cran plus faible que les hommes de Abdelkrim, mais elle tint suffisamment longtemps parce que la magie de la révolte de la population locale ne s'est pas opérée , ce qui permis au final l'arrivée d'une armée africaine composée essentiellement de sénégalais et d'algériens qui donna un avantage certains aux hommes de Lyautey qui put négocier le cessez-le-feu en position de force.
En clair, il était impossible de s'emparer de cette ville sans l'aide de ses habitants, à défaut du sultan qui lui on le sait, avait lié son destin à celui du maréchal français.
Si la non prise de Melilla était une erreur comme il l'a lui-même admis, il n'en va pas de même de la ville de Fès qui lui semblait un temps promise.
Il y a une constante dans ce qu'on a appelé "la guerre du Rif", l'occupant était toujours pris en tenaille entre les "rebelles" et la population locale , voir même les collabos, qui profitaient des moments de doutes de la puissance étrangère pour retourner contre elle les armes.
Anoual que l'on célèbre quant l'intérêt politique l'impose, comme ce fut le cas au lendemain de l'humiliante affaire de l'îlot Leila, n'était pas en soi une défaite majeur de l'armée espagnole , c'est plutôt le repli chaotique à travers une région un temps soumise qui leur fit très mal.
La France, quant elle fit fasse à la rébellion, avait aligné une ligne un cran plus faible que les hommes de Abdelkrim, mais elle tint suffisamment longtemps parce que la magie de la révolte de la population locale ne s'est pas opérée , ce qui permis au final l'arrivée d'une armée africaine composée essentiellement de sénégalais et d'algériens qui donna un avantage certains aux hommes de Lyautey qui put négocier le cessez-le-feu en position de force.
En clair, il était impossible de s'emparer de cette ville sans l'aide de ses habitants, à défaut du sultan qui lui on le sait, avait lié son destin à celui du maréchal français.