L'accord historique décroché par le syndicat allemand fait rêver des millions de salariés outre-Rhin. Les grèves prennent de l'ampleur dans la sidérurgie, où IG Metall réclame 6 % de hausse de salaires.
Allemagne : Les syndicats allemands et les salariés dont ils défendent les intérêts ont le vent en poupe. Renforcés par le spectaculaire redressement économique de l'Allemagne, ils réclament leurs parts des bénéfices après avoir consenti à d'importants sacrifices : non seulement des augmentations de salaires, mais aussi des garanties pour l'emploi.
L'accord décroché par IG Metall chez Siemens, mercredi, offrant une quasi-garantie d'emploi à vie à ses 128 000 salariés allemands, pourrait servir d'exemple.
« C'est le moment d'encaisser , se réjouit un leader d'IG Metall. Siemens joue un rôle précurseur. Désormais les syndicats vont réclamer des compensations pour les compromis concédés pendant la crise, notamment pour les réductions de salaires acceptées par les travailleurs. » Cela fait dix ans que des millions de salariés ont renoncé à leurs augmentations pour améliorer la compétitivité de leurs entreprises.
Depuis 2009, les syndicats allemands ont accepté sans broncher le recours massif au chômage partiel accompagné de réductions de salaires, pour pallier l'effondrement des exportations, moteur de l'économie allemande. Jouant historiquement un rôle constructif de cogestion au sein des entreprises, les syndicats ont ainsi conjugué les intérêts des salariés, leur évitant le licenciement et celui des entreprises.
Allemagne : Les syndicats allemands et les salariés dont ils défendent les intérêts ont le vent en poupe. Renforcés par le spectaculaire redressement économique de l'Allemagne, ils réclament leurs parts des bénéfices après avoir consenti à d'importants sacrifices : non seulement des augmentations de salaires, mais aussi des garanties pour l'emploi.
L'accord décroché par IG Metall chez Siemens, mercredi, offrant une quasi-garantie d'emploi à vie à ses 128 000 salariés allemands, pourrait servir d'exemple.
« C'est le moment d'encaisser , se réjouit un leader d'IG Metall. Siemens joue un rôle précurseur. Désormais les syndicats vont réclamer des compensations pour les compromis concédés pendant la crise, notamment pour les réductions de salaires acceptées par les travailleurs. » Cela fait dix ans que des millions de salariés ont renoncé à leurs augmentations pour améliorer la compétitivité de leurs entreprises.
Depuis 2009, les syndicats allemands ont accepté sans broncher le recours massif au chômage partiel accompagné de réductions de salaires, pour pallier l'effondrement des exportations, moteur de l'économie allemande. Jouant historiquement un rôle constructif de cogestion au sein des entreprises, les syndicats ont ainsi conjugué les intérêts des salariés, leur évitant le licenciement et celui des entreprises.