Le tribunal a ordonné l'internement du prévenu qui avait agi sans raison
BRUXELLES Le 29 décembre 2005, Salumu G., un ressortissant burundais de 23 ans, a fait irruption dans le commissariat de police Montgomery à où il ne connaissait personne et où personne ne le connaissait. Il n'avait aucune raison de s'y rendre.
Sans prononcer un mot, il va immédiatement passer derrière le comptoir et frapper deux policières au visage. Il les projettera à terre et leur assènera des coups de pied au visage et sur le corps. Il ne dira rien, pas une insulte, pas un reproche, pas un gémissement.
Occupé dans une arrière-salle, un inspecteur a été alerté par les cris des victimes et est intervenu, avant d'être lui-même frappé au visage.
L'agent se défendra et mettra l'intéressé K.-O. Transféré dans une clinique psychiatrique, le prévenu n'a jamais donné aucune explication à son comportement.
Un expert a conclu, quelques jours plus tard, à un état de déséquilibre mental grave.
En février dernier, le même expert a confirmé son premier rapport : l'intéressé est toujours dans le même état et présente toujours un danger social important.
Ni les médecins ni l'expert n'ont jamais réussi à savoir pourquoi il avait fait irruption dans ce commissariat-là et pourquoi il s'en était pris au personnel féminin.
L'une des deux victimes, grièvement blessée, fut en incapacité de travail pendant 56 jours.
Vendredi, le tribunal correctionnel de Bruxelles a ordonné l'internement du prévenu. Il devra verser 2.000 euros à la principale victime. Il est cependant en liberté depuis trois ans.
Pierre Desfaure
BRUXELLES Le 29 décembre 2005, Salumu G., un ressortissant burundais de 23 ans, a fait irruption dans le commissariat de police Montgomery à où il ne connaissait personne et où personne ne le connaissait. Il n'avait aucune raison de s'y rendre.
Sans prononcer un mot, il va immédiatement passer derrière le comptoir et frapper deux policières au visage. Il les projettera à terre et leur assènera des coups de pied au visage et sur le corps. Il ne dira rien, pas une insulte, pas un reproche, pas un gémissement.
Occupé dans une arrière-salle, un inspecteur a été alerté par les cris des victimes et est intervenu, avant d'être lui-même frappé au visage.
L'agent se défendra et mettra l'intéressé K.-O. Transféré dans une clinique psychiatrique, le prévenu n'a jamais donné aucune explication à son comportement.
Un expert a conclu, quelques jours plus tard, à un état de déséquilibre mental grave.
En février dernier, le même expert a confirmé son premier rapport : l'intéressé est toujours dans le même état et présente toujours un danger social important.
Ni les médecins ni l'expert n'ont jamais réussi à savoir pourquoi il avait fait irruption dans ce commissariat-là et pourquoi il s'en était pris au personnel féminin.
L'une des deux victimes, grièvement blessée, fut en incapacité de travail pendant 56 jours.
Vendredi, le tribunal correctionnel de Bruxelles a ordonné l'internement du prévenu. Il devra verser 2.000 euros à la principale victime. Il est cependant en liberté depuis trois ans.
Pierre Desfaure