il faut developper l'utilisation du biogaz au Maroc

  • Initiateur de la discussion Initiateur de la discussion el jadida
  • Date de début Date de début
Le biogaz est un biocarburant présentant de nombreux avantages :

* réduction des émissions de gaz à effet de serre, comme indiqué ci-dessus.
* substitut à d'autres énergies exogènes (fossile et nucléaire), source de revenus pour l'exploitant qui économise sur ses dépenses énergétiques et/ou, de plus en plus vend son énergie.
* diminution de la charge en carbone des déchets végétaux. Une fois digérés, les déchets sont moins nocifs pour l'environnement; le risque d'une pollution biologique ou organique est en outre largement amoindri, et la fermentation diminue le pourcentage de matière sèche, permettant de diminuer le volume à transporter et épandre.
* Il peut aussi être injecté sur le réseau de gaz naturel. C'est la solution qui offre le meilleur rendement énergétique, si le réseau est assez proche du point de production. Cette solution se heurte aux réticences des groupes gaziers, comme l'a été l'injection d'électricité renouvelable pour EDF. En France, l'Afsset a récemment conclu que l'injection de biogaz épuré dans le réseau ne posait pas de problème sanitaire particulier[1].
 
Les utilisations du biogaz sont par exemple :

* combustion dans un moteur à gaz ou une petite turbine, pour produire de l'électricité injectée sur le réseau (plus de 4000 installations en Allemagne), et souvent de la chaleur en cogénération, mais une trigénération est possible.
* alimentation de centrale thermoélectrique, cimenterie, chaufferie collective...) quand il en existe près de la source;
* chauffage et enrichissement en {{CO2}} de serres;
* carburant pour véhicules GNV, en substitution au gaz naturel fossile du réseau classique. Il alimente des flottes captives (autobus, bennes à ordures, véhicules de service) (voir biogaz carburant), ou même les véhicules individuels (Suisse et Suède).
* reformage du méthane pour former de l'hydrogène renouvelable (dit « biohydrogène ») ; comme pour l'injecter dans le réseau, il faut alors extraire le CO2, l'eau, les composés soufrés du biogaz pour obtenir un gaz composé à plus de 96% de CH4 substituable au gaz naturel fossile. Pour les autres applications, un gaz contenant 60% de méthane est largement suffisant, donc le purifier serait une dépense inutile. On se contente alors d'enlever les impuretés qui présentent des problèmes de pollution, de corrosion ou d'odeur, notamment les composés soufrés.

Au Mali, des projets pilotes ont été menés dans des zones isolées, pour mesurer comment le biogaz pouvait produire de l'énergie à usage domestique dans une optique durable. L'expérience a montré qu'avec la formation d'artisans locaux pouvant prendre en charge la production des équipements nécessaires (gazomètre, digesteur) et la formation des familles à l'entretien des équipements, le biogaz peut être une alternative viable à l'utilisation des combustibles ligneux pour la cuisson des repas et améliorer les conditions de vie par d'autres apports en énergie (réfrigération notamment). La pression sur les ressources ligneuses a diminué et le compost produit a été utilisé pour fertiliser les sols. Un appui financier reste nécessaire pour la mise en place du système (équipements, installation, formation) Production et usage de biogaz dans 4 communes de la région de Kayes (Mali)

Biogasmax : l'énergie des déchets pour un transport urbain environnemental [modifier]

Biogasmax est un projet européen du 6e Programme Cadre de Recherche et Développement FP6 – 6e PCRD (2000-2006) de la Commission Européenne. Il fait partie des initiatives de l'Europe pour réduire sa dépendance aux carburants fossiles. Partant d'expériences existantes en Europe, il promeut des techniques et des réalisations prouvant l'intérêt de l'utilisation du biogaz comme carburant pour le transport terrestre, sur la base des gisements disponibles dans les zones urbaines en Europe.

Ce projet d’une durée de 4 ans tendra à prouver la fiabilité technique et à poser les bénéfices environnementaux, sociétaux et financiers. Sur la base de démonstrations grandeur nature, le projet permettra d'optimiser les procédés industriels existants et d'effectuer des recherches sur des nouveaux. En plus de sa valeur technique, Biogasmax a une fonction d'éclaireur afin de réduire les barrières à l 'entrée, qu'elles soient techniques, opérationnelles, institutionnelles ou réglementaires. Les connaissances acquises seront diffusées sur l'ensemble de l’Union Européenne, spécialement dans les nouveaux états membres.

De fait, ce projet ne part pas d'une situation vierge; ses membres participent à des projets innovants dans ce domaine, depuis longtemps pour certains. Il s'agit donc d'un projet européen de preuve et non d'intention.

Biogasmax regroupe des villes telles que Lille en France, Stockholm et Göteborg en Suède, Rome en Italie, Berne en Suisse, Torun et Zielona Gora en Pologne. Le projet s'est entouré de compétences pointues, en Allemagne (ISET à Kassel pour les aspects d’épuration et de concentration du biogaz, l’Université de Stuttgart pour l’analyse du cycle de vie du biométhane-carburant), de supports de transfert de compétences, ainsi que d'un ensemble de partenaires publics et privés dans les pays concernés : opérateurs de gestion des déchets et de l’énergie principalement.

pour plus d'information sur le projet européen Biogasmax, voir le site biogasmax
 
Azul,


biogaz a partir de la recolte séréales et cannes a sucres et betraves non jamais
biogaz des dechets biorganiques des animaux oui

il faut que ca soit rentable il faut compter sur l expertise des allemends et les danois car ils sont les meilleurs..
 
Allemagne : du nouveau pour l'injection de biométhane dans le réseau de distribution
eifer logo

L'Institut européen de recherche sur l'énergie (EIFER) basé à Karlsruhe entre dans le Cercle des « Biogasmax Friends ». EIFER a présenté le 16 juin à BIOGASMAX le système d'injection de biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel, en cours aujourd'hui en Allemagne. Parmi les 4000 installations de biogaz en activité en Allemagne, une vingtaine injectent déjà du biométhane dans le réseau de distribution de gaz naturel, auxquels se rajoute une vingtaine de sites en projet. Avec le récent cadre législatif adopté début 2009, les installations de biométhane devraient se multiplier dans les années à venir. Les objectifs fixés dans la nouvelle loi de programmation énergétique devraient y concourir : 6 milliards de m3 de biométhane espérés en 2020 (6% de la consommation totale de gaz), 10 milliards en 2030 (10% de la consommation totale).

Les récentes lois (fin 2008 / début 2009) sur l'électricité renouvelable (EEG), sur l'accès au réseau de gaz (GasNZV), sur la rémunération du réseau de gaz (GasNEV) et sur la chaleur renouvelable (EEWärmeG) apportent un cadre réglementaire et législatif déterminant. Cet ensemble législatif apporte une série de mesures qui permettent de promouvoir davantage la filière du biométhane comme carburant et son injection dans le réseau de distribution de gaz naturel.

Afin de renforcer l'efficacité énergétique des systèmes de méthanisation, les lois visent à généraliser l'usage du biogaz dans tout le secteur énergétique (chaleur et carburants notamment) et non plus seulement pour la production d'électricité. Il s'agit aussi d'encourager le recours aux substrats les plus pertinents du point de vue environnemental, une liste identifiant les substrats pouvant prétendre au bonus "NaWaRo" a été établie à cette fin. De même, le bonus technologique a été supprimé pour les installations de fermentation sèche (près du tiers des substrats utilisés pour la production de biogaz sont des cultures énergétiques aujourd'hui en Allemagne).

Concernant précisément le biométhane, les clients qui en achètent et qui le valorisent en cogénération peuvent accéder aux tarifs biogaz. Les process d'épuration du biogaz les plus performants sont également incités, par l'octroi d'une aide supplémentaire (le « bonus technologique ») : le process doit limiter les émissions de méthane à moins de 0,5%, l'énergie consommée y doit être inférieure à 0,5 kWh/m3 de biogaz, utilisation de chaleur renouvelable ou de gaz de mine, ...

Enfin les lois sur la chaleur renouvelable (EEWärmeG) et sur l'accès et la rémunération du réseau de gaz (GasNZV et GasNEV), complètent le dispositif de soutien au biométhane. La loi sur la chaleur renouvelable impose un quota de chaleur renouvelable pour les bâtiments neufs. Si on souhaite remplir cette obligation avec du biométhane, il faut couvrir 30% des besoins de chaleur du bâtiment et utiliser le gaz en cogénération. Au Baden Württemberg, pour les projets de rénovation, le biométhane peut être utilisé aussi en chaudière classique (à hauteur de 10%). Les lois GasNZV et GasNEV précisent quant à elles les modalités techniques, financières et organisationnelles relatives à l'injection du biométhane dans le réseau (responsabilités, partage des coûts, mesures de sécurité...).

Sur la base de ce nouveau cadre réglementaire, la filière se structure. Les projets sont portés essentiellement par les opérateurs de réseaux qui sont aussi fournisseurs (Eon, les Stadtwerke...) et qui souhaitent proposer des offres de gaz vert, rendues obligatoire par la réglementation thermique. Des nouveaux acteurs apparaissent tels les épurateurs de biogaz brut, le biogashändler qui revendent et acheminent le biométhane.

Diaporama disponible en téléchargement (sous rubrique rapports techniques) : www.biogasmax.eu
 
Le CDER à marrakech est un établissement public à caractère commercial et industriel doté de la personnalité morale et de l'autonomie financière, sous le tutelle technique du Ministère de l'Energie et des Mines.

Le CDER,
opérateur de développement

Le CDER intervient autour des axes principaux suivants :

Le développement par :
. la recherche et l'adaptation technologique ;
. le contrôle de la qualité des équipements et des services ;
. le renforcement des capacités (centre de formation).

La promotion avec :
. la conception et le déploiement d'outils promotionnels, de financement et de communication.

Le CDER,
promoteur des marchés E.R.
à travers des programmes nationaux

> Energie de puissance
Evaluation des ressources énergétiques (éolienne, solaire et biomasse) ;
Identification des sites ;
Accompagnement des projets.

> Energie rurale décentralisée
Programmes pilotes régionaux (Errachidia, Chefchaouen, Azilal, Safi…)
Elaboration de concepts (technique, organisationnel et financier) pour une meilleure intervention de la filière photovoltaïque au niveau du programme National PERG (150.000 foyers).
Développement continu d'autres filières (micro-hydrauliques, petites éoliennes et systèmes hybrides).
 
Non seulement il faut que le Maroc utilise du biogaze mais en plus il faut que le Maroc demande aussi un report du match Togo-Maroc :D
 
Retour
Haut