Il ciblait les jeunes filles âgées de plus dune trentaine dannées en leur promettant le mariage. Une promesse jamais tenue, puisquil navait lintention que de les arnaquer.
Cétait comme un courant électrique qui circulait à travers ses veines, comme si les battements de son cur se sont accélérés en un clin dil, comme si ses pieds se sont collés au sol et comme si les mots étaient coincés dans sa gorge quand ce jeune homme lui a demandé de lui permettre de sexprimer. Très timide, elle sest contentée de lui lancer un sourire. Cest comme si elle lavait encouragé à parler. Et il a commencé à parler. «Je tai vue, il y a plus dun mois. Mais, je nai pas osé te parler», lui a-t-il chuchoté. Tout en fixant Mohamed, bien habillé, elle souriait sans dire le moindre mot. Il la invitée à un café au centre-ville de la capitale économique. Elle na pas refusé. Au contraire, elle était très heureuse. Gardant toujours son silence, elle sest attablée en face de lui. Elle lécoutait attentivement après avoir commandé un jus dorange. «Je suivais tes pas sans que tu te rendes compte Je voulais me rassurer si tu es libre, si tu es sérieuse et si tu jouis dune bonne ou mauvaise réputation Et tu as réussi», lui a-t-il expliqué. La jeune fille a ouvert enfin sa bouche pour lui demander : «Pourquoi tout ça ?». Pour se marier. La jeune fille na pas cru ses oreilles. Elle lui a demandé sil avait vraiment prononcé le mot mariage. Mohamed lui a assuré que cétait son objectif depuis quil la rencontrée pour la première fois. Avant 18h, ils se sont séparés après avoir fixé un nouveau rendez-vous pour le surlendemain. Dans le même café au centre-ville casablancais, ils se sont rencontrés. Il lui a expliqué quil était pressé de rencontrer sa famille afin de fixer une date pour la nuit des noces. Il les a rencontrés, le lendemain. Il leur a affirmé quil était entrepreneur, orphelin depuis son bas âge, quil a été adopté par son oncle, quil dispose de son propre appartement, de sa propre voiture et que leur fille aura tout ce dont elle rêve. Ils ont fixé la date pour la nuit des noces. Les préparatifs ont commencé. Quelques jours plus tard, il lui a expliqué que sa société devait payer des impôts. Sinon, elle serait fermée. La solution ? «Mes comptes sont bloqués et ne seront débloqués quune fois que je paie les impôts», lui a-t-il affirmé. La jeune fille lui a remis, le lendemain, une somme de quatre-vingt mille dirhams, une seconde somme de vingt mille dirhams et une troisième de dix mille dirhams.
La veille de la nuit des noces, Mohamed la rencontrée chez elle. Il lui a expliqué quil ne serait accompagné que de son oncle et son cousin. Et il est parti en souriant. Le lendemain, la jeune fille a tout préparé. Les invités mangeaient, chantaient avec la troupe musicale, rigolaient, plaisantaient et attendaient le mari qui na pas donné signe de vie. La jeune fille a déposé plainte. Les investigations se sont soldées par larrestation du jeune homme, quadragénaire, sans profession, repris de justice.
Au début, il a nié avoir rencontré la famille de la jeune fille, ni lavoir demandé en mariage. Mais une photo prise en compagnie de la jeune fille et sa famille la obligé davouer être un escroc qui se faisait passer pour un jeune homme qui avait lintention de se marier et ce, pour arnaquer les jeunes filles rêvant de mariage. Ses victimes sont plus dune dizaine, ce sont toutes des jeunes filles qui lui avaient remis des sommes dargent allant jusquà deux cent mille dirhams. Mohamed a été traduit, dernièrement, devant la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca poursuivi pour escroquerie.
Cétait comme un courant électrique qui circulait à travers ses veines, comme si les battements de son cur se sont accélérés en un clin dil, comme si ses pieds se sont collés au sol et comme si les mots étaient coincés dans sa gorge quand ce jeune homme lui a demandé de lui permettre de sexprimer. Très timide, elle sest contentée de lui lancer un sourire. Cest comme si elle lavait encouragé à parler. Et il a commencé à parler. «Je tai vue, il y a plus dun mois. Mais, je nai pas osé te parler», lui a-t-il chuchoté. Tout en fixant Mohamed, bien habillé, elle souriait sans dire le moindre mot. Il la invitée à un café au centre-ville de la capitale économique. Elle na pas refusé. Au contraire, elle était très heureuse. Gardant toujours son silence, elle sest attablée en face de lui. Elle lécoutait attentivement après avoir commandé un jus dorange. «Je suivais tes pas sans que tu te rendes compte Je voulais me rassurer si tu es libre, si tu es sérieuse et si tu jouis dune bonne ou mauvaise réputation Et tu as réussi», lui a-t-il expliqué. La jeune fille a ouvert enfin sa bouche pour lui demander : «Pourquoi tout ça ?». Pour se marier. La jeune fille na pas cru ses oreilles. Elle lui a demandé sil avait vraiment prononcé le mot mariage. Mohamed lui a assuré que cétait son objectif depuis quil la rencontrée pour la première fois. Avant 18h, ils se sont séparés après avoir fixé un nouveau rendez-vous pour le surlendemain. Dans le même café au centre-ville casablancais, ils se sont rencontrés. Il lui a expliqué quil était pressé de rencontrer sa famille afin de fixer une date pour la nuit des noces. Il les a rencontrés, le lendemain. Il leur a affirmé quil était entrepreneur, orphelin depuis son bas âge, quil a été adopté par son oncle, quil dispose de son propre appartement, de sa propre voiture et que leur fille aura tout ce dont elle rêve. Ils ont fixé la date pour la nuit des noces. Les préparatifs ont commencé. Quelques jours plus tard, il lui a expliqué que sa société devait payer des impôts. Sinon, elle serait fermée. La solution ? «Mes comptes sont bloqués et ne seront débloqués quune fois que je paie les impôts», lui a-t-il affirmé. La jeune fille lui a remis, le lendemain, une somme de quatre-vingt mille dirhams, une seconde somme de vingt mille dirhams et une troisième de dix mille dirhams.
La veille de la nuit des noces, Mohamed la rencontrée chez elle. Il lui a expliqué quil ne serait accompagné que de son oncle et son cousin. Et il est parti en souriant. Le lendemain, la jeune fille a tout préparé. Les invités mangeaient, chantaient avec la troupe musicale, rigolaient, plaisantaient et attendaient le mari qui na pas donné signe de vie. La jeune fille a déposé plainte. Les investigations se sont soldées par larrestation du jeune homme, quadragénaire, sans profession, repris de justice.
Au début, il a nié avoir rencontré la famille de la jeune fille, ni lavoir demandé en mariage. Mais une photo prise en compagnie de la jeune fille et sa famille la obligé davouer être un escroc qui se faisait passer pour un jeune homme qui avait lintention de se marier et ce, pour arnaquer les jeunes filles rêvant de mariage. Ses victimes sont plus dune dizaine, ce sont toutes des jeunes filles qui lui avaient remis des sommes dargent allant jusquà deux cent mille dirhams. Mohamed a été traduit, dernièrement, devant la chambre correctionnelle près le tribunal de première instance de Casablanca poursuivi pour escroquerie.