Il se suicide après avoir terminé son livre sur le bonheur....

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je ne suis qu'un prince..
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Psy, gay et quinqua, il se suicide avant la parution de son livre... sur le bonheur

Par Raphaël Moreaux mardi 03 avril 2012, à 15h56 | 25435 vues

Plus de: Bob Bergeron, suicide, psychologie



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REVUE DE PRESSE. Juste après avoir fini son «guide du bonheur pour les gays de quarante ans et plus», Bob Bergeron s'est donné la mort dans son appartement new-yorkais. En laissant une dédicace plutôt angoissante sur l'un de ses ouvrages.


Il avait tout pour réussir. Bob était psychothérapeute, beau, talentueux et finissait tout juste d'écrire son guide pratique à destination des gays qui redoutent de vieillir. Pourtant, il n'a pas su faire face à ses propres démons, et s'est suicidé à quelques semaines de la parution de son ouvrage. C'est son histoire que raconte le New York Times dans un long article paru samedi.



Psychothérapeute à succès
Ces dix dernières années, Bob Bergeron était devenu un psychothérapeute réputé du milieu gay new-yorkais. Dans son cabinet à Manhattan, il aidait ses patients et traitait leur anxiété, notamment face au vieillissement et à la fameuse crise de la quarantaine. Récemment, il avait même fini d'écrire un livre de conseils: The Right Side of Forty: The Complete Guide to Happiness for Gay Men at Midlife and Beyond («Le bon côté de la quarantaine: le guide du bonheur pour les gays de quarante ans et plus»).

Et pourtant, à 49 ans et à quelques semaines de la parution de son guide, Bob Bergeron s'est donné la mort dans son appartement du quartier de Chelsea. Sur un exemplaire de son livre retrouvé chez lui, Bob avait écrit une note à l'attention de ses proches dans laquelle il avait précisé: «ce livre est un mensonge écrit à partir de fausses informations». Le titre ne sera finalement pas publié.

Crise de la cinquantaine
Bob Bergeron a-t-il eu du mal à faire face à sa propre crise de la cinquantaine? Dans un article du New York Times, Bob est comparé au héros d'un roman gay des années 70, In Dancer from the Dance, qui préfère se suicider plutôt que vieillir et voir sa beauté flétrir.

Sur son blog, l'homme écrivait pourtant: «j'ai une image précise de ce qui se passe après 40 ans et je peux dire que c'est une grande perspective, pleine de joie. On se sent toujours sexy, on est plus à l'aise avec les autres hommes et l'on a du plaisir à prendre soin de nous».

Angoisse et isolement
Le New York Times évoque aussi l'état de stress intense dans lequel se trouvait le psychothérapeute avant la sortie de son livre. Son ex-petit ami confie: «il pensait remporter beaucoup de succès avec son guide, peut-être aller dans des talk-shows, pourquoi pas celui d'Oprah? Mais je pense qu'il a réalisé que tout ça n'arriverait peut-être pas».

Un autre ami de Bob évoque aussi son isolement: «je suis allé sur sa page Facebook récemment, il avait plus de mille amis. Mais il y a les connaissances et il y a les amis. Je pense qu'il avait sûrement beaucoup de connaissances, et en réalité peu d'amis».
 
Tant qu on est loin du chemin d Allah , on sera jamais heureux et ne pourrait jamais ressentir ce qu est le vrai bonheur même si on possède tout les biens de ce fichu monde
 
Cela me rapelle Dale Carnegie l'écrivain americain qui avait écrits de nombreux livres sur le devellopement personnel (comment se faire des amis, l'art des relations humaines etc) qui metté toujours en avant la positive attitude et qui a fini par se suicidé...
 
Je connaissais pas ce type...mais à la lecture de l'article, j'ai pas une super haute opinion du milieu qu'il décrit et qui semble très superficiel....mais bon, ma lecture est probablement biaisée...bref tjrs est-il qu'il en ressort l'idée que les gays new-yorkais ont peu de vieillir....je me demande si derrière cela ne se cache pas plutôt le pb de la solitude qui doit toucher probablement encore plus les personnes homosexuelles qui n'ont pas de descendance....je me suis peut-être égarée en cours de lecture mais je préfère encore m’appesantir sur cette réflexion plutôt que de circonscrire les états d'âme des gays à un problème d'enveloppe corporelle duquel d'ailleurs les hétérosexuels n'échappent pas plus.
 
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