RUSSIE : Chaînes tv, sites internet, journaux....interdits depuis le début de la guerre en Ukraine (la plupart pour avoir utilisé le mot "guerre" ou "invasion". Il est interdit de parler de la mort de civils ukrainiens, de soldats russes) :
- la chaîne tv Dojd,
- la radio Echo de Moscou (de Gazprom, existe depuis plus de 30 ans),
- le site rf200,
- Novaya Gazetta(dirigé par le lauréat du prix Nobel de la paix Dmitri Mouratov, a annoncé le 4 mars 2022 la suppression de ses articles sur l’invasion russe de l’Ukraine)
- InoSMI, (un site qui agrège des articles de journaux du monde entier),
- Mediazona,
- New Times,
- Lenizdat
- Journaliste
- Krym
- Realii
- Svobodnaya Pressa
- le site "amnesty international" est bloqué en russie
- TVRain
- facebook bloqué
- twitter bloqué
- Dojd TV
Depuis vingt ans, les autorités russes mènent une guerre secrète contre les voix dissidentes en arrêtant des journalistes, en fermant des salles de rédaction indépendantes et en contraignant les patrons de presse à imposer l’autocensure à leurs journalistes
.
Depuis le 24 février 2022 en Russie, l’étau s’est davantage resserré sur la liberté d’expression des médias. Mais la presse libre n’est pas morte. Elle résiste. Bien qu’ils ne soient plus dans leur salle de rédaction, les journalistes poursuivent leur travail en tant que reporters exilés. Désormais en Russie, il n’est plus possible de voir leurs reportages à la télévision, ni de les entendre à la radio ou de lire leurs articles dans les journaux russes. Mais leurs informations continuent d’être diffusées dans le monde entier sur YouTube et via Telegram.
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C'est la première fois depuis 1970, date à laquelle EFE a ouvert son bureau permanent à Moscou, que l'agence se voit forcée de suspendre l'activité de ses journalistes accrédités dans la capitale russe", écrit la plus grande agence de presse hispanophone sur son site internet.
La Russie est régulièrement décrite par les ONG comme l'un des pays les plus restrictifs au monde en matière de liberté de la presse – elle occupe la 150e place sur 180 au
classement mondial de la liberté de la presse 2021, établi par RSF.
La Douma a porté le coup de grâce à la liberté de la presse, vendredi 4 mars, en adoptant à l'unanimité une loi sanctionnant jusqu'à quinze ans de prison toute personne diffusant des
"informations mensongères sur l'armée russe". Un amendement prévoit en outre des sanctions contre
"les appels à imposer des sanctions à la Russie".