Il y a quelque chose de pourri en République française

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FPP75

VIB
Il est bien ce belge ;)

Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration, par l'intensité et la portée universelle des débats intellectuels dont elle a le secret. Elle est source d'accablement pour ses amis qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale. L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même. Il y a décidément quelque chose de pourri en République française.

Le séminaire, qui s'est déroulé en catimini le 9 février, témoigne du piège dans lequel s'est enferré le gouvernement. D'abord son opportunité lui échappe : censé contrer le Front national, le débat sur l'identité nationale a au contraire remis les thématiques d'extrême droite au premier plan. Ensuite, sa conduite a fait défaut : faute de consensus politique au sein même de la majorité présidentielle, ces discussions de sous-préfecture et le site dédié sont devenus un défouloir au remugle vichyste. Enfin, quelles sont les finalités de cette affaire ? Apprendre La Marseillaise à l'école ? L'absurde le dispute au grotesque.

Non pas qu'il faille avoir honte de son chant patriotique. Mais plutôt que de se lamenter sur le fait que les jeunes connaissent mieux les paroles d'un chanteur à la mode plutôt que celles de l'hymne national, les Français devraient plutôt être fiers de savoir que La Marseillaise est connue.

Cette crispation sur les symboles nationaux est le symptôme le plus patent du malaise national transpirant à travers ce débat raté. C'est un réflexe de peur incompréhensible quand on connaît le poids et l'influence de la France en Europe et dans le monde. Tous les pays ont des problèmes d'immigration, les ex-pays coloniaux plus que les autres, mais nous savons bien que c'est moins l'islam qui pose problème que le manque de formation et le chômage.

Pour un voyou d'origine africaine ou un Maghrébin islamiste qui affuble sa femme d'une burqa, combien de jeunes issus de l'immigration parviennent à s'insérer et à vivre de leur travail dans nos sociétés ? L'immense majorité. Ce serait une insulte à l'avenir national si ce débat sur l'identité devait conduire à stigmatiser des couches de la population à cause des comportements individuels d'une minorité agissante, dont le cas relève de la police et de la justice.

Lorsque la France a remporté la Coupe du monde de football, je ne me souviens pas, bien au contraire, que les Français aient eu à se plaindre des capacités sportives que donnait à leur pays sa diversité ethnique et culturelle. C'est de cette France-là que l'Europe a besoin, un pays ouvert et solidaire, qui s'est forgée une identité plurielle et universelle. Deux concepts si bien mis en lumière par Amartya Sen et Karl Popper, dont j'ai repris et développé la pensée en 2006 dans un manifeste politique intitulé "Plaidoyer pour une société ouverte". Pour moi, l'essentiel en effet n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va.

Au moment où l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort de Camus, il serait paradoxal que la France s'abandonne à une posture étrangère à celle qui a fait sa réputation multiséculaire. Il existe certes une autre France, maurrassienne, chauvine qui ne s'est pas illustrée au mieux lors des grands chocs nationalistes du XXe siècle. Mais de la France qu'on aime et dont on a besoin, on attend des idées, des projets, et non pas le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain. Le légitime respect dont jouit toujours la France hors de ses frontières est un gage de reconnaissance précieux et un point d'appui pour redonner confiance aux Français. Un peuple confiant trouvera sa place dans l'Europe et le monde. Et ses gouvernants seraient bien inspirés d'en prendre conscience.


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Guy Verhofstadt est président du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux au Parlement européen, ancien premier ministre belge.
 
Je ne m'attendais pas à une intervention, à une intrusion, aussi directe dans la politique du gouvernement français. Guy Verhofstadt est notre ancien Premier Ministre et il est également l'ancien président du V.L.D. un parti de centre droit flamand.
Comme président du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux au Parlement européen il ne peut pas s'exprimer seulement en son nom propre.

Je ne sais pas de quel groupe parlementaire européen l'U.M.P. fait partie.
Comment va réagir le gouvernement français? Silence? Dédain? Colère?
 
C'est grave que la France des Lumières doivent être rappelée à l'ordre par des voisins.
Cela montre combien nos gouvernants sont tombés bien bas.
 
Je ne m'attendais pas à une intervention, à une intrusion, aussi directe dans la politique du gouvernement français. Guy Verhofstadt est notre ancien Premier Ministre et il est également l'ancien président du V.L.D. un parti de centre droit flamand.
Comme président du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux au Parlement européen il ne peut pas s'exprimer seulement en son nom propre.

Je ne sais pas de quel groupe parlementaire européen l'U.M.P. fait partie.
Comment va réagir le gouvernement français? Silence? Dédain? Colère?

Il n'est plus en exercice ! Et en démocratie, tout le monde peut donner son avis !

Mais c'est intéressant la vision des étrangers de ce qui se passe en France
 
Le ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, a épinglé vendredi "le ridicule" de l'ancien premier ministre belge Guy Verhofstadt, qui a comparé le débat sur l'identité nationale à "un défouloir au remugle vichyste".

Dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 12 février, le président du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux au Parlement européen estime qu'"il y a décidément quelque chose de pourri en République française". "L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même", écrit-il.

Interrogé à ce sujet sur Europe 1, Bernard Kouchner a manifesté sa réprobation sous la forme d'une boutade. "Je pense que le ridicule tue un peu, mais j'espère qu'il ira bien", a-t-il dit en visant implicitement l'ancien premier ministre belge.

Ce dernier a réagi à Bruxelles par la voix de son porte-parole, Koert Debeuf. "On regrette cette attaque personnelle sur la personne de Guy Verhofstadt alors que la tribune se voulait une contribution argumentée au débat français", a-t-il dit. "A en juger par les réactions sur Internet, la plupart des lecteurs ont reçu positivement cette tribune."
 
Il est bien ce belge ;)

Pour ses voisins, la France a souvent été un modèle d'inspiration et d'admiration, par l'intensité et la portée universelle des débats intellectuels dont elle a le secret. Elle est source d'accablement pour ses amis qui la voient se perdre dans une polémique stérile sur l'identité nationale. L'opportunité politicienne de ce débat, sa conduite hésitante et ses finalités floues donnent en effet l'impression désastreuse que la France a peur d'elle-même. Il y a décidément quelque chose de pourri en République française.

Le séminaire, qui s'est déroulé en catimini le 9 février, témoigne du piège dans lequel s'est enferré le gouvernement. D'abord son opportunité lui échappe : censé contrer le Front national, le débat sur l'identité nationale a au contraire remis les thématiques d'extrême droite au premier plan. Ensuite, sa conduite a fait défaut : faute de consensus politique au sein même de la majorité présidentielle, ces discussions de sous-préfecture et le site dédié sont devenus un défouloir au remugle vichyste. Enfin, quelles sont les finalités de cette affaire ? Apprendre La Marseillaise à l'école ? L'absurde le dispute au grotesque.

Non pas qu'il faille avoir honte de son chant patriotique. Mais plutôt que de se lamenter sur le fait que les jeunes connaissent mieux les paroles d'un chanteur à la mode plutôt que celles de l'hymne national, les Français devraient plutôt être fiers de savoir que La Marseillaise est connue.

Cette crispation sur les symboles nationaux est le symptôme le plus patent du malaise national transpirant à travers ce débat raté. C'est un réflexe de peur incompréhensible quand on connaît le poids et l'influence de la France en Europe et dans le monde. Tous les pays ont des problèmes d'immigration, les ex-pays coloniaux plus que les autres, mais nous savons bien que c'est moins l'islam qui pose problème que le manque de formation et le chômage.

Pour un voyou d'origine africaine ou un Maghrébin islamiste qui affuble sa femme d'une burqa, combien de jeunes issus de l'immigration parviennent à s'insérer et à vivre de leur travail dans nos sociétés ? L'immense majorité. Ce serait une insulte à l'avenir national si ce débat sur l'identité devait conduire à stigmatiser des couches de la population à cause des comportements individuels d'une minorité agissante, dont le cas relève de la police et de la justice.

Lorsque la France a remporté la Coupe du monde de football, je ne me souviens pas, bien au contraire, que les Français aient eu à se plaindre des capacités sportives que donnait à leur pays sa diversité ethnique et culturelle. C'est de cette France-là que l'Europe a besoin, un pays ouvert et solidaire, qui s'est forgée une identité plurielle et universelle. Deux concepts si bien mis en lumière par Amartya Sen et Karl Popper, dont j'ai repris et développé la pensée en 2006 dans un manifeste politique intitulé "Plaidoyer pour une société ouverte". Pour moi, l'essentiel en effet n'est pas d'où l'on vient mais où l'on va.

Au moment où l'on célèbre le 50e anniversaire de la mort de Camus, il serait paradoxal que la France s'abandonne à une posture étrangère à celle qui a fait sa réputation multiséculaire. Il existe certes une autre France, maurrassienne, chauvine qui ne s'est pas illustrée au mieux lors des grands chocs nationalistes du XXe siècle. Mais de la France qu'on aime et dont on a besoin, on attend des idées, des projets, et non pas le repli identitaire d'une vieille nation frileuse, plus occupée à ressasser les échecs du passé qu'à préparer ses succès de demain. Le légitime respect dont jouit toujours la France hors de ses frontières est un gage de reconnaissance précieux et un point d'appui pour redonner confiance aux Français. Un peuple confiant trouvera sa place dans l'Europe et le monde. Et ses gouvernants seraient bien inspirés d'en prendre conscience.


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Guy Verhofstadt est président du groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux au Parlement européen, ancien premier ministre belge.

j'aime bien le petit paragraphe sur Camus, la conception d'etre français prend tout son sens pour les français de souches, mais pour un allochtone il faut réussir... ou mourir comme dirait l'autre ... pour etre français
 
Guy devrait peut etre balayer devant sa porte...
En Belgique, les non européens connaissent le plus haut taux de chomage de tout l Union europenne.

Dans l enseignement, kif kif, on est les dernier de la classe européenne : je veux dire par la que les belges d origine non européenns sont ceux qui ont le plus grand retard de tous les jeunes europeens....cela s expliquerait d apres c rapport (PISA) entre autre par un enseignement ghetto, des discrimination scolaires....

Puis en Flandre, les francophones de la peripherie doivent parler le neerlnaidais, dans une commune de la banlieu de bruxelles qu s appelle Vilvoorde, le maire a décider de ne vendre des appartement que au gens qui sont de la communes depuis longtemps (pas aux francophones et aux etrangers...) cela s appelle en flamand le "wooncode"....


J'oublie de dire aussi que Saekozy est pour la discrimination positive, il a tout fait pour avoir plusieurs ministres issus de la diversité,....alors que le parti de Guy, le VLD, s'est formellement opposé a toute discrimination positive, meme si on est les derniers de la classe européeen en mantier d emploi et d egalite des chances dans l enseingnement...
 
Guy devrait peut etre balayer devant sa porte...
En Belgique, les non européens connaissent le plus haut taux de chomage de tout l Union europenne.

Dans l enseignement, kif kif, on est les dernier de la classe européenne : je veux dire par la que les belges d origine non européenns sont ceux qui ont le plus grand retard de tous les jeunes europeens....cela s expliquerait d apres c rapport (PISA) entre autre par un enseignement ghetto, des discrimination scolaires....

Puis en Flandre, les francophones de la peripherie doivent parler le neerlnaidais, dans une commune de la banlieu de bruxelles qu s appelle Vilvoorde, le maire a décider de ne vendre des appartement que au gens qui sont de la communes depuis longtemps (pas aux francophones et aux etrangers...) cela s appelle en flamand le "wooncode"....


J'oublie de dire aussi que Saekozy est pour la discrimination positive, il a tout fait pour avoir plusieurs ministres issus de la diversité,....alors que le parti de Guy, le VLD, s'est formellement opposé a toute discrimination positive, meme si on est les derniers de la classe européeen en mantier d emploi et d egalite des chances dans l enseingnement...

je te "rassure" la France ne doit pas etre bien loin, notamment avec les enseignements dispensés en ZEP (Zone d'éducation prioritaire)

pour ce qui est de la discrimination positive, la mettre en place c'est admettre qu'elle existe mais je crois que c'est positif y a bien des quotas de travailleurs handicapés ... les origines sont un handicap c'est clair

par rapport a ce que dit ce monsieur que je ne connaissais pas, faut admettre qu'elle est bien loin la France des Lumières
 
je te "rassure" la France ne doit pas etre bien loin, notamment avec les enseignements dispensés en ZEP (Zone d'éducation prioritaire)

pour ce qui est de la discrimination positive, la mettre en place c'est admettre qu'elle existe mais je crois que c'est positif y a bien des quotas de travailleurs handicapés ... les origines sont un handicap c'est clair

par rapport a ce que dit ce monsieur que je ne connaissais pas, faut admettre qu'elle est bien loin la France des Lumières



oui c est sur que elle est loin la France des Lumieres, mais en matiere de diversité, je pense que en France vous etes mieux que nous...

Lorsque je viens a PAris je sens la difference d une maniere flagrante : les cafes sont tres mixtes sur tout Paris.... à Bruxelles non : il y a tres peu de mixite dans les lieux de sorties par exemple....

Il y a plein d exemple que je peux citer....

Tu parles des ZEP, ou moins vous avez des ZEP, nous on a rien!
 
oui c est sur que elle est loin la France des Lumieres, mais en matiere de diversité, je pense que en France vous etes mieux que nous...

Lorsque je viens a PAris je sens la difference d une maniere flagrante : les cafes sont tres mixtes sur tout Paris.... à Bruxelles non : il y a tres peu de mixite dans les lieux de sorties par exemple....

Il y a plein d exemple que je peux citer....

Tu parles des ZEP, ou moins vous avez des ZEP, nous on a rien!

j'en suis pas si sur, y a pas de mixité sociale en France, tu prends l'exemple de l'IDF, je peux te garantir que tu trouves très clairement 2 populations totalement différentes si tu vas a Aulnay ou si tu vas a Neuilly

j'ai été a Bruxelles je sais qu'il y a des difficultés aussi a ce niveau la mais il ne faut pas croire qu'en France c'est mieux, malheureusement

enfin la question n'est pas qui est mieux loti ? je crois que le problème est présent et constant partout

pour ce qui est des Zep je préfère rien plutot qu'une ZEP, concrètement c'est un titre qui dessert plutot que l'inverse, les profs qui y sont ne sont pas la bas par amour du métier ... et je te parle pas des compétences
 
je ne suis pas vraiment d'accord avec toi, dans une société ou divers rapports attestent de l existence de graves discrimination infligé par la majorité à diverses minorites quelqu elles soient (minorité ethniques, les homosexuels, les seropositifs, les handicapes,...) il faut necessairement corriger ces inegalité par des mesures politiques pour au moins essayer de niveller les droits et le niveau de ces minorités discriminées à un niveau acceptable.... LEs pays anglo saxon, l'Angleterre ainsi que d'autres pays democratiques ont mis en place des politiques de discriminations positives et une tolerance zero a l egard des discriminations...
Contrairement aux politiques en Belgique, Sarkozy est favorable a la discrimination positive. Il a pris de maniere intelligente des mesures qui vont dans ce sens. LA derniere est l'obligation des hautes ecoles de compter en leur sein 30 % de boursiers...C'est une sorte de discrimination positive deguisé. Lui et ses conseillers ont compris que pour diminuer la violence sociale dans les cités, il faut aussi prévenir.... que de guerir. En tous cas cette mesure de 30% de boursiers va 'sauver' plusieurs jeunes dela vie difficile dans les cités...


tu parles de l IDF mais tu oublies de preciser que tu parles des banlieues.... moi je te parle de Paris.... Il y a plus de mixité dans les lieux de divertissement qu a Bruxelles. Pas besoin de lire cela dans un rapport de la Halde (France) ou du Mrax (Belgique) ...il suffit juste de sortir un peu pour le voir.... Oui il y a bcp de communautés etrangeres à Bruxelles. Mais ces communautes vivent les unes a cote des autres et s ignorent mutuelemment : les flamands avec les flamands, les maghrebins avec les maghrebins, les noirs avec les noir, les turcs avec les turcs,.... alors que en France, du moins a Paris, il y a bcp plus d echange, de couples mixtes....



Evidemment, une société est le résultat d une kyrielles de facteur, de processus historiques, ... En Belgique, le modele d'organisation et de fonctionnement politique y est pour bcp. Alors que la France est le modele republicain qui veut assimiler les differences, en Belgique c'est un modele communautaire. La Belgique compte deux grandes communauté : flamande et francophone. Ces communautés sont en general reparties de manière homogène sur deux régions. LA flandre est essentiellement peuplée par des flamands et la Wallonie est essentiellement peuplée par des francophone. Certains osent même aancer qu'il y aurait deux grandes "ethnies" en Belgique (les flamands et les wallons francophones). Ces deux communautés sont organisés en parti poltiques en organisation en syndicat qui defendent leur interet mutuelle. Malheureusement ces dernieres années c'est plutot une logique "d'affrontement" (certes pacifique mais affrontement et concurrence quand même)... contrairment par exemple au modele confederale canadien ou la c'est une logique de cooperation entre regions et communaute qui prevaut.... et donc, les "autres" communautés en Belgiques sont vus auSssi comme des "concurrents", des gens de trop dans cette part de "gateau" deja disputéé par les deux grande communautés. De ce point de vue, il n'est donc pas etonnant que la situation des minorites ethniques au Canada est bien meilleure que celles en Belgique....




PS : desolé pour les fautes d orthographe. Je me relis jamais.... lol





j'en suis pas si sur, y a pas de mixité sociale en France, tu prends l'exemple de l'IDF, je peux te garantir que tu trouves très clairement 2 populations totalement différentes si tu vas a Aulnay ou si tu vas a Neuilly

j'ai été a Bruxelles je sais qu'il y a des difficultés aussi a ce niveau la mais il ne faut pas croire qu'en France c'est mieux, malheureusement

enfin la question n'est pas qui est mieux loti ? je crois que le problème est présent et constant partout

pour ce qui est des Zep je préfère rien plutot qu'une ZEP, concrètement c'est un titre qui dessert plutot que l'inverse, les profs qui y sont ne sont pas la bas par amour du métier ... et je te parle pas des compétences
 
Kouchner, ça fait longtemps qu'il est mort de ridicule. J'en reviens au problème posé par Verhofstad. Un éditorial du journal Ouest France me semble l'avoir bien posé. Un débat sur l'identité nationale n'a aucune importance ni aucun sens pour les "inclus", pour ceux qui ne peuvent que se sentir français, faute de mieux. Il ne peut avoir d'importance et de sens que pour les "exclus", pour ceux qui ne savent comment se sentir français ou auxquels il est dénié de l'être. Si le débat lancé par ce p... de gouvernement a foiré, c'est parce qu'il n'a attiré que des ***-vaincus d'avance.
 
La communautarisation à la belge est parfois comique: l'homme politique flamand le plus populaire, M. Leterme, est d'origine wallonne et 2 des 3 vice-premiers ministres francophones, M. Reynders et Me Onckelinkx, sont d'origine flamande. Il suffit de lire les annuaires du téléphone pour voir l'importance des transferts dans les deux sens.
A mon avis les querelles sont du domaine politique et pas du domaine privé.
Plus grave est la distinction, totalement anti-démocratique, entre belges qui seraient pleinement belges et belges allochtones qui ne seraient pas tout à fait "égaux". Et on en est à la troisième génération pour ce qui est de l'immigration maghrébine ou africaine noire!!!!!!!!!!!!!!
Je n'aime pas le président de la NVA. Mais dans un quotidien de ce samedi il dit que même les allochtones se définissent (parlent d'eux) comme allochtones. C'est à pleurer!
Quand je lis, sur ce forum, certains bladinautes belges je serais honteux de, je n'imaginerais même pas, prétendre que je suis différent d'eux.
Nous n'avons pas la même religion? La belle affaire!
Nous n'avons pas la même couleur de peau? La belle affaire!
Et avec les autres belges?
Qui a dit que chaque belge devait être le clone, le copier/coller, la copie conforme, de tous les autres?
 
Merci Meuse pour ton commentaire.

Perso, pour enfoncer le clou, je trouve qu'il n y a rien de "pourri" dans le débat français sur "l'identité nationale".

La France ainsi que d'autres pays européens est traversé par des vagues d'immigration importanes. Il y a quelques semaines j'étais aux Halles.... il y a avait 95 % de blacks. Dans bcp de quartier en France, en Belgique, il y a une majorités de citoyen issus de la diversité...


Je comprend bien ce débat sur l identité nationale... si les intentions sont bonnes.
 
Kouchner, ça fait longtemps qu'il est mort de ridicule. J'en reviens au problème posé par Verhofstad. Un éditorial du journal Ouest France me semble l'avoir bien posé. Un débat sur l'identité nationale n'a aucune importance ni aucun sens pour les "inclus", pour ceux qui ne peuvent que se sentir français, faute de mieux. Il ne peut avoir d'importance et de sens que pour les "exclus", pour ceux qui ne savent comment se sentir français ou auxquels il est dénié de l'être. Si le débat lancé par ce p... de gouvernement a foiré, c'est parce qu'il n'a attiré que des ***-vaincus d'avance.

Kouchner n'a t il pas le droit de répondre lorsque des critiques sont émises a l egard de son gouvernement? :rolleyes:
 
merci pour ce texte
une remarque ce n'est pas la France qui s'abandonne
c'est seulement un ngroupe de gouvernants
le peuple français reste éclairé par les Lumières
 
Merci Meuse pour ton commentaire.

Perso, pour enfoncer le clou, je trouve qu'il n y a rien de "pourri" dans le débat français sur "l'identité nationale".

La France ainsi que d'autres pays européens est traversé par des vagues d'immigration importanes. Il y a quelques semaines j'étais aux Halles.... il y a avait 95 % de blacks. Dans bcp de quartier en France, en Belgique, il y a une majorités de citoyen issus de la diversité...


Je comprend bien ce débat sur l identité nationale... si les intentions sont bonnes.

J'ai lu que plus de la moitié des jeunes anversois (je ne sais plus en dessous de quel âge) sont de familles d'origine étrangère. Et ce seront de bons anversois. ;)
Comme tu l'as écrit il est très important que les uns s'ouvrent aux autres et réciproquement.
 
en tout cas çà devient fréquent ce genre de réplique cinglante de la diplomatie française face au critique!!! c'est pas convaincant ;)

le reportage sur les ouvrier choisit par la taille ----->> " grotesque!"
Et mtn : ->>> " Le ridicule tue un peu"

boaf boaf..
 
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