Ils la voulaient en Iran, elle a éclaté en Tunisie
Ils, ce sont les Etats occidentaux qui nont cessé, depuis lélection du président Ahmadinejad, en Iran, de fomenter des troubles, denvoyer des espions, dinventer des faits et de commettre des attentats terroristes, pour entraîner la chute du régime islamique et populaire en Iran. Ils ont parlé de démocratie, de peuple, de liberté dexpression. Ils ont manifesté ou laissé manifester dans leurs capitales, prétendant soutenir le peuple iranien, qui serait en révolte contre le pouvoir. Ils ont mobilisé leurs médias, leurs intellectuels, leurs écrivains, les voix de leurs maîtres, pour faire croire que le peuple iranien, mécontent, serait en révolte et prêt à semparer du pouvoir. Et ensuite, ils ont transformé leurs ambassades en centres despionnage ou en état-majors pour guider les « révoltés ».
Mais la révolte populaire a éclaté en Tunisie, à partir dun geste désespéré dun jeune homme qui sest immolé à Sidi Bouzid le 18 décembre 2010 pour protester contre létat dhumiliation dans lequel le pouvoir tunisien maintient le peuple.
Et ce fut la révolte, dans un des pays arabo-musulmans du Maghreb, protégé et soutenu par les Etats occidentaux. Tellement soutenu et protégé quil est devenu un des pays les plus corrompus et les plus liberticides dans le monde. La Tunisie, le rêve méditerranéen des intellectuels et hommes politiques occidentaux, était un enfer pour le peuple tunisien. Un enfer où croupissent dans ses prisons jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, étudiants, ouvriers, intellectuels, de toutes tendances politiques, islamistes ou communistes, ou simplement démocrates.
La Tunisie nétait plus le pays de ses fils, mais celui des touristes occidentaux (un million de touristes français annuellement). Un régime qui a interdit jusquà la communication et la recherche sur internet mais qui a ouvert ses portes à la voix sioniste, en faisant des conférences sur « lholocauste juif » avec laide de lUNESCO. Cest ce régime pro-occidental qui est en train de crouler, aux portes sud de la Méditerranée.
Ils la voulaient en Iran, mais elle a éclaté en Tunisie, cette révolte populaire qui remet en cause leurs intérêts. A présent, ils courent après : les Etats-Unis veulent à présent la démocratie et la liberté du peuple tunisien alors quil ny a pas très longtemps, le président Ben Ali était lhomme de confiance et le chef dEtat courageux qui savait gouverner, la Grande-Bretagne attend, alors que pour lIran, elle fut la plus directement impliquée et la plus enthousiaste à participer à ce quelle avait jugé comme étant un renversement du régime iranien.
...
..
.
Ils, ce sont les Etats occidentaux qui nont cessé, depuis lélection du président Ahmadinejad, en Iran, de fomenter des troubles, denvoyer des espions, dinventer des faits et de commettre des attentats terroristes, pour entraîner la chute du régime islamique et populaire en Iran. Ils ont parlé de démocratie, de peuple, de liberté dexpression. Ils ont manifesté ou laissé manifester dans leurs capitales, prétendant soutenir le peuple iranien, qui serait en révolte contre le pouvoir. Ils ont mobilisé leurs médias, leurs intellectuels, leurs écrivains, les voix de leurs maîtres, pour faire croire que le peuple iranien, mécontent, serait en révolte et prêt à semparer du pouvoir. Et ensuite, ils ont transformé leurs ambassades en centres despionnage ou en état-majors pour guider les « révoltés ».
Mais la révolte populaire a éclaté en Tunisie, à partir dun geste désespéré dun jeune homme qui sest immolé à Sidi Bouzid le 18 décembre 2010 pour protester contre létat dhumiliation dans lequel le pouvoir tunisien maintient le peuple.
Et ce fut la révolte, dans un des pays arabo-musulmans du Maghreb, protégé et soutenu par les Etats occidentaux. Tellement soutenu et protégé quil est devenu un des pays les plus corrompus et les plus liberticides dans le monde. La Tunisie, le rêve méditerranéen des intellectuels et hommes politiques occidentaux, était un enfer pour le peuple tunisien. Un enfer où croupissent dans ses prisons jeunes et moins jeunes, femmes et hommes, étudiants, ouvriers, intellectuels, de toutes tendances politiques, islamistes ou communistes, ou simplement démocrates.
La Tunisie nétait plus le pays de ses fils, mais celui des touristes occidentaux (un million de touristes français annuellement). Un régime qui a interdit jusquà la communication et la recherche sur internet mais qui a ouvert ses portes à la voix sioniste, en faisant des conférences sur « lholocauste juif » avec laide de lUNESCO. Cest ce régime pro-occidental qui est en train de crouler, aux portes sud de la Méditerranée.
Ils la voulaient en Iran, mais elle a éclaté en Tunisie, cette révolte populaire qui remet en cause leurs intérêts. A présent, ils courent après : les Etats-Unis veulent à présent la démocratie et la liberté du peuple tunisien alors quil ny a pas très longtemps, le président Ben Ali était lhomme de confiance et le chef dEtat courageux qui savait gouverner, la Grande-Bretagne attend, alors que pour lIran, elle fut la plus directement impliquée et la plus enthousiaste à participer à ce quelle avait jugé comme étant un renversement du régime iranien.
...
..
.