Ils ont changé de sexe et le regrettent

Extrait du Figaro :

Quand elle rencontre un pédopsychiatre pour la première fois il y a une dizaine d’années, Sophie, 14 ans, est pleine de certitudes. Quelques jours plus tôt, elle décrétait auprès de ses parents qu’il fallait l’appeler Soan, et qu’elle était un garçon. « C’était une enfant timide, mal dans son corps », se remémore le professionnel de santé, interrogé par Le Figaro. Avec son père, elle réclame un certificat médical pour entreprendre un traitement hormonal, ainsi qu’une mastectomie, l’ablation des seins. Le point de départ d’une transition de genre. Notre praticien dit l’avoir « écoutée », tout en lui conseillant de « prendre le temps » avant de débuter le processus. L’adolescente s’est alors mise en colère, accusant le médecin de vouloir lui faire une « thérapie de conversion ». Face à une telle situation, le spécialiste a refusé de fournir au père de Sophie le document demandé. « Ils sont revenus à la charge quelques mois plus tard, décrit le psychiatre. J’ai encore refusé. La jeune fille a menacé de se suicider ». Mais la famille a persévéré, trouvé un endocrinologue complaisant pour obtenir le précieux sésame. Dans la communauté trans, des cartes de France des praticiens « safe », qui ne discuteront pas leurs choix, ont été créées. Six mois plus tard, le pédopsychiatre reçoit pourtant un appel du père de famille. « Sa fille avait pris des hormones , puis avait été opérée en Thaïlande dans la foulée. Elle n’allait pas bien du tout : elle était dépressive et devenue anorexique ». Hospitalisée, l’adolescente s’est « enfoncée dans son mal-être », relate cet interlocuteur. Avant qu’il ne perde contact avec elle, le médecin se souvient qu’elle « commençait à formuler des regrets et une grande détresse, d’avoir atteint son corps de cette manière, sans retour possible ».
 
Extrait 2 :

Bien que rares, les cas sont édifiants. Il y a 15 ans, Jade décide d’effectuer une transition de genre. Elle entreprend tout le processus pour devenir un homme : hormones, mastectomie puis phalloplastie (pose d’un phallus, NDLR). « Au bout de cinq ans, ce patient se sentait de moins en moins bien », se remémore le chirurgien Nicolas Morel-Journel, chef de service adjoint du Service d’urologie de l’hôpital Lyon Sud. Des démarches de détransition sont ainsi lancées. « On a enlevé sa phalloplastie, et cette personne a repris son identité féminine. Il y avait derrière une souffrance réelle et elle m’a dit : “Je regrette et je regretterai toujours mais avec cette nouvelle intervention, je peux repartir et recommencer une vie” », raconte celui qui est l’un des plus grands experts français en chirurgie de réassignation de genre.
Mais parfois, ce lourd processus n’a pas l’impact escompté. Comme cet homme, opéré « trop vite » en Thaïlande pour devenir une femme. « Elle a eu un coup de foudre pour une personne et m’a dit : “Je suis un homme et je regrette cette vaginoplastie” » L’équipe médicale lyonnaise accepte de l’opérer malgré plusieurs tentatives de suicide par le passé. « Ça n’a pas suffi, la personne a fini par se suicider. Dans certains cas, on a affaire à des fragilités internes, des histoires personnelles qui ne sont pas forcément solutionnables, déplore le chirurgien. Que se serait-il passé si on avait refusé ? Il n’y a pas toujours de bonne solution », veut-il croire.
 
Extrait 3 :

C’est le cas de Julie, devenue Joseph. Un jour de 2021, il partage sa détresse sur un forum de la communauté LGBT. « Je regrette depuis des années d’avoir fait la transition ftm (femme en homme, NDLR), j’en suis malheureux de ne plus vivre en femme », déclare cette personne. Et puisqu’il ne souhaite pas se lancer dans une détransition car « le rendu ne me conviendra pas », il se retrouve « bloqué dans la vie en homme », dit-il. Avant de fustiger une « erreur de jeunesse », il pointe du doigt le « psy » qui lui a « donné l’accord pour les hormones au premier rendez-vous ». Dans cette « euphorie d’être androgyne » liée à son homosexualité, il dit être allé « trop loin », ne pas avoir imaginé les « conséquences » de la vie une fois le changement de sexe effectué. Après une mastectomie et une hystérectomie (ablation de l’utérus), il a constaté une « discrimination au quotidien en amour » en tant que trans. Une « vie de paria ». « J’ai l’impression d’avoir gâché ma vie », conclut-il.
 
Extrait 4 :

Dès sa plus tendre enfance, Lola a « eu du mal avec le fait d’être une fille ». Elle ne s’identifiait pas aux « stéréotypes de genre » et a « fait une crise d’angoisse » lorsqu’on lui a parlé de la puberté à l’école primaire. À la fin du collège, en 3e, elle rencontre des amies lors de cours d’art. « On a répondu à mes questions. Si je n’étais pas bien dans mon corps, c’est que mon genre n’était pas le bon ». Elle s’est d’abord identifiée comme « genderfluid » puis « non-binaire », et enfin en homme. Elle a choisi un nouveau prénom, s’habillait en garçon. « Je voulais commencer les hormones, mais ma mère s’y est opposée », relate-t-elle. « C’est dans ce genre de cas que commencent les thérapies de conversion », regrette Anaïs Perrin-Prevelle.
Pour Lola et ses parents, la « guerre » commence à la maison, elle étant « sûre à 100 % » d’être trans. Grâce à des amis, elle fréquente la communauté LGBT : « On y cache plein de choses, c’est très malsain. Tous les gens dans ces groupes sont dépressifs, mal dans leur peau ». La dysphorie de genre est en effet souvent associée à des pathologies annexes comme l’anorexie, la dépression, la mutilation. Mais « on ne nous parle pas assez des risques liés aux opérations, ni du fait que le corps obtenu après la transition sera entre les deux », déplore Lola. Au fil du temps, l’adolescente, maintenant âgée de 17 ans, a su accepter son corps de femme. Anaïs Perrin-Prevelle le reconnaît, il faudrait « multiplier par 10 le niveau d’accompagnement » pour qu’il soit à la hauteur de la demande des jeunes.
 
LA FABRIQUE DU CONSENTEMENT...C'est ainsi que le neveu de Freud appelle la manipulation des masses qu'il a lui-même inventé et propagé.

C'est terrible d'être né transgenre...on ne sait plus qui on est psychiquement. Ce n'est pas de leur faute...ils sont nés ainsi.

La responsabilité en revient à ceux qui créent le consentement pour faire des opérations à la va vite, sans prendre en compte les

conséquences psychiques qui vont avec lors des désillusions et qui vont occasionner un délabrement psychique quand finalement

le sexe qu'on croyait être le sien par l'opération n'atteint pas le but escompté.

C'est délicat et compliqué pour ces gens...mais les modes ont un effet délétère sur des esprits troublés par ce ni femme ni homme

au sens biologique et quelle adaptation psychique prendre ensuite face à ce nouveau corps que certains n'arrivent pas ensuite à intégrer.

Personne ne peut se prononcer sur chaque cas individuel...chaque cas est unique. Une opération irréfléchie mûrement peut avoir

des conséquences inverses des espoirs escomptés. C'est compliqué. Les associations LGBT devraient aider plus psychiquement les transgenres

et ne pas les influencer à faire quoi que ce soit d'une manière irréfléchie qui puisse hypothéquer leur vie à tout jamais.

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Merci d'éviter de critiquer la source et de se focaliser sur le contenu, je le précise car cela m'a déjà été repproché.
C'est vrai ça : qui aurait l'idée de critiquer un média d'extrême droite, réac et conservateur tel que VA+, pendant numérique du très islamophobe journal "Valeurs Actuelles" ?

L'idée ne m'a même pas effleuré de penser que la version numérique de "Valeurs Actuelles" fût plus partiale que sa version papier.
 
C'est vrai ça : qui aurait l'idée de critiquer un média d'extrême droite, réac et conservateur tel que VA+, pendant numérique du très islamophobe journal "Valeurs Actuelles" ?

L'idée ne m'a même pas effleuré de penser que la version numérique de "Valeurs Actuelles" fût plus partiale que sa version papier.
Le gauchiste tombe dedans les deux pieds joins, il y a d'autres sources et tu es hors sujet.

Si tu as quelque chose à dire sur la détransition vas y sinon éviter de troller pour rien.
 
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