Free Hugs!!!!
Hier sur le blog de Larbi, jai revu une Vidéo ou il s'agissait de Free Hugs, connaissez ?
Concept des Free Hugs pour les nuls.
Vous me connaissez maintenant, je suis un doux rêveur (oui, jose).
Lidée même de partager des instants de tendresse, démotion et de bonheur avec de parfaits inconnus me semble être du pur génie.
A génie, génie et demie : Et si on lançait les Free Hugs ..à Fhamatorland.
Ben oui les soucis ne manquent pas dans cette contrée et le fait de pouvoir, lhistoire de quelques secondes, faire oublier aux passants leur tracas quotidiens me semblait tout simplement sublimissime.
Alors, fier de moi-même et de mes idées grandioses, je prends une grande pancarte, un gros marqueur et mattèle à la tâche.
Premier Blocage : Quoi écrire ?
Mettre lexpression « Free Hugs » serait totalement contre-productif, la seule expression anglophone connue à Fhamatorland étant « Fuck-you », ce qui, nous sommes daccord, nest pas lobjectif.
Place à la traduction : et là expliquez-moi comment pourriez-vous traduire « Hugs ».
Dans la culture anglophone, le Hug est un concept dadulte, force est de constater quà Fhamatorland, les adultes ne se « Huggent » pas ou alors très rarement.
Certes, nous avons le « Boussane » (embrassade), nous avons aussi le « tslame » (salutations), mais avez-vous déjà dit à un copain, ou à un membre de votre famille « 3ne9ni » (Hug me) ?!!!!!!!!
Dailleurs vous auriez noté que même les français ont repris le terme anglais HUG au lieu détreinte ou daccolade. En matière de simplicité et de Direct il ny a pas mieux que langlais.
Mais suffit de polémiquer, le plus important est que le terme soit compris par le plus grand nombre :
De ma plus belle écriture donc, je note en grand sur la pancarte « Te3na9e Fabour » (Hug For Free), et je me dirige vers le centre piéton de la ville.
Je minstalle, et jinstalle sur mon visage mon plus beau sourire, et je lève haut vers le ciel ma pancarte « te3na9e Fabour »
Voici un condensé de mon Samedi après-midi
La Mignonne :
Elle sapproche, moi aussi, et mapprête à expliquer le concept.
Jouvre ma bouche souriante, elle détourne son regard et me traverse littéralement : Je nexiste pas, elle est mignonne, je suis Fhamator. Fin de lhistoire.
La très très très Moche
Elle sapproche, moi aussi, et mapprête à expliquer le concept.
Jouvre ma bouche souriante, elle sarrête et me balance :
« Ya 3la Bassel, kounou T7achmou Chouiya albraheche, ma3andkoumche khoutkoume bnate »
(en un mot : Racaille).
Et elle sen va comme ..bon on va difficilement dire une fleur.
La **** :
très jeune fille, lourdement maquillée.....je mapproche et je balance le concept, elle me répond :
« Fabour ? Mali 3ndi les soldes ?!! »
(Gratuit ? tu crois que cest les soldes ou quoi?)
Le vieux :
Un homme en veste des années 70, un pantalon des 60 et une barbe grise hirsute.
« sire b7alek ya ouled Lé7ram, Tfou Yekhliha Sel3a, Trrikat dial Lkhra
(va t-en espèce de ***, éducation de *****)
Le Monsieur :
Homme quadragénaire respectable. je m'approche, il m'interrompt :
«Allah Yessahel»
(réponse Fhamatorienne au mendiants)
La vieille :
Dame en Djellaba passablement repassée, un fichu plus quun voile sur la tête et les yeux absents. AH, un Hug Maternel, ça doit faire du bien.
« ah Weldy, sir Khedem 3la Oualidike ou baraka men Tdia3e Lou9ete »
(mon fils, retrousse tes manches et prend en charge tes parents au lieu de gaspiller ton temps dans des futilités).
Les jeunes :
Deux jeunes en train de plaisanter. Eux au moins ils vont comprendre ma démarche, deux urbains, pleins de joie de vivre :
« Chna Houa ? Etta3na9e Fabour ? Hia Louwla !!!! ».
(Free Hugs, bien sûr)
Le premier métreint violemment contre lui, et me titille avec un objet pointu sur les cotes, le deuxième fait semblant de me taper dans le dos tout en faisant le guet.
« Ton portable et vite »
Je sors mon portable et lui passe. Ils partent en rigolant :
« allah Yeketer men lekouaneb b7alek »
(il en faut plus des **** comme toi )
Les barbus :
Deux barbus en tenue afghane. Lamour est divin, non ?
Dès quils lisent la pancarte le premier prend une pierre par terre et me la balance sur la gueule, je lévite de justesse mais le deuxième est déjà sur moi en train de me flanquer des coups pieds. Jutilise les miens de pieds pour détaler au plus vite.
« Sire ya 3adoue allah ».
(tire-toi, espèce de mécréant)
Le couple
Couple dans la trentaine, lui au visage serré la devance un peu, elle le suit de près les yeux vers le sol. AH, les soucis sont visibles, ça va leur faire un bien fou.
« Rebbeke » ..(par tous les saints).
Free SLAM
« Ka tdessereliya 3la Lemra » (tu accostes ma femme)
Uppercut.
« oullah tan9etele Din mouke ». (je vais buter ta race).
Crochet droit
«Ana gha nrebike a lkelbe» (je vais te rééduquer batard) .
Coup de pied dans labdomen
Les passants accourent pour empêcher le massacre et avec beaucoup de mal arrêtent le carnage.
« le7mar Ta3e Bouke, Tfou . »
Crachat dans la gueule.
Enfin, quand je dis crachat, ça peut renvoyer vers lhumain, alors que dans ce cas de figure, il sagissait dune substance dune couleur bizarrement verdâtre, et dune très très très forte densité, renvoyant passablement vers le jus davocat que vous ingurgitez dans tous les Ma7labas (laiteries de Fhamatorland).
Les flics :
Attirés par le rassemblement, deux représentants de la sûreté nationale se frayent un chemin et arrivent au niveau de mon visage ensanglanté.
« Quest ce qui se passe ?!! ».
Je leur explique.
« S7abe mouke Fswide oula ?!!!! » (tu te crois en suède ou quoi?!!!)
Menottes, coup de pied dans le derrière, fourgon, commissariat, officier, accusation datteinte à la pudeur sur la voie publique et Cachot.
Compagnon de Cellule
Je débarque, visage tuméfié, mains ensanglantées, fringues sales, et une pancarte à la main.
Un mec dun âge indéfini, dors dans la cellule , son visage renvoie vers la carte du Delta du Nil tellement il y a de cicatrices.
Il ouvre nonchalamment les yeux et remarque ma pancarte : « Ache dakchi ? » (cest quoi ?).
Je réponds : « te3na9e Fabor » (Hug for free)
Il sourit de toute sa bouche édentée : « Hia li mat3aoudeche » (tu ne le repéteras pas deux fois).
Fahmator blogspot
Hier sur le blog de Larbi, jai revu une Vidéo ou il s'agissait de Free Hugs, connaissez ?
Concept des Free Hugs pour les nuls.
Vous me connaissez maintenant, je suis un doux rêveur (oui, jose).
Lidée même de partager des instants de tendresse, démotion et de bonheur avec de parfaits inconnus me semble être du pur génie.
A génie, génie et demie : Et si on lançait les Free Hugs ..à Fhamatorland.
Ben oui les soucis ne manquent pas dans cette contrée et le fait de pouvoir, lhistoire de quelques secondes, faire oublier aux passants leur tracas quotidiens me semblait tout simplement sublimissime.
Alors, fier de moi-même et de mes idées grandioses, je prends une grande pancarte, un gros marqueur et mattèle à la tâche.
Premier Blocage : Quoi écrire ?
Mettre lexpression « Free Hugs » serait totalement contre-productif, la seule expression anglophone connue à Fhamatorland étant « Fuck-you », ce qui, nous sommes daccord, nest pas lobjectif.
Place à la traduction : et là expliquez-moi comment pourriez-vous traduire « Hugs ».
Dans la culture anglophone, le Hug est un concept dadulte, force est de constater quà Fhamatorland, les adultes ne se « Huggent » pas ou alors très rarement.
Certes, nous avons le « Boussane » (embrassade), nous avons aussi le « tslame » (salutations), mais avez-vous déjà dit à un copain, ou à un membre de votre famille « 3ne9ni » (Hug me) ?!!!!!!!!
Dailleurs vous auriez noté que même les français ont repris le terme anglais HUG au lieu détreinte ou daccolade. En matière de simplicité et de Direct il ny a pas mieux que langlais.
Mais suffit de polémiquer, le plus important est que le terme soit compris par le plus grand nombre :
De ma plus belle écriture donc, je note en grand sur la pancarte « Te3na9e Fabour » (Hug For Free), et je me dirige vers le centre piéton de la ville.
Je minstalle, et jinstalle sur mon visage mon plus beau sourire, et je lève haut vers le ciel ma pancarte « te3na9e Fabour »
Voici un condensé de mon Samedi après-midi
La Mignonne :
Elle sapproche, moi aussi, et mapprête à expliquer le concept.
Jouvre ma bouche souriante, elle détourne son regard et me traverse littéralement : Je nexiste pas, elle est mignonne, je suis Fhamator. Fin de lhistoire.
La très très très Moche
Elle sapproche, moi aussi, et mapprête à expliquer le concept.
Jouvre ma bouche souriante, elle sarrête et me balance :
« Ya 3la Bassel, kounou T7achmou Chouiya albraheche, ma3andkoumche khoutkoume bnate »
(en un mot : Racaille).
Et elle sen va comme ..bon on va difficilement dire une fleur.
La **** :
très jeune fille, lourdement maquillée.....je mapproche et je balance le concept, elle me répond :
« Fabour ? Mali 3ndi les soldes ?!! »
(Gratuit ? tu crois que cest les soldes ou quoi?)
Le vieux :
Un homme en veste des années 70, un pantalon des 60 et une barbe grise hirsute.
« sire b7alek ya ouled Lé7ram, Tfou Yekhliha Sel3a, Trrikat dial Lkhra
(va t-en espèce de ***, éducation de *****)
Le Monsieur :
Homme quadragénaire respectable. je m'approche, il m'interrompt :
«Allah Yessahel»
(réponse Fhamatorienne au mendiants)
La vieille :
Dame en Djellaba passablement repassée, un fichu plus quun voile sur la tête et les yeux absents. AH, un Hug Maternel, ça doit faire du bien.
« ah Weldy, sir Khedem 3la Oualidike ou baraka men Tdia3e Lou9ete »
(mon fils, retrousse tes manches et prend en charge tes parents au lieu de gaspiller ton temps dans des futilités).
Les jeunes :
Deux jeunes en train de plaisanter. Eux au moins ils vont comprendre ma démarche, deux urbains, pleins de joie de vivre :
« Chna Houa ? Etta3na9e Fabour ? Hia Louwla !!!! ».
(Free Hugs, bien sûr)
Le premier métreint violemment contre lui, et me titille avec un objet pointu sur les cotes, le deuxième fait semblant de me taper dans le dos tout en faisant le guet.
« Ton portable et vite »
Je sors mon portable et lui passe. Ils partent en rigolant :
« allah Yeketer men lekouaneb b7alek »
(il en faut plus des **** comme toi )
Les barbus :
Deux barbus en tenue afghane. Lamour est divin, non ?
Dès quils lisent la pancarte le premier prend une pierre par terre et me la balance sur la gueule, je lévite de justesse mais le deuxième est déjà sur moi en train de me flanquer des coups pieds. Jutilise les miens de pieds pour détaler au plus vite.
« Sire ya 3adoue allah ».
(tire-toi, espèce de mécréant)
Le couple
Couple dans la trentaine, lui au visage serré la devance un peu, elle le suit de près les yeux vers le sol. AH, les soucis sont visibles, ça va leur faire un bien fou.
« Rebbeke » ..(par tous les saints).
Free SLAM
« Ka tdessereliya 3la Lemra » (tu accostes ma femme)
Uppercut.
« oullah tan9etele Din mouke ». (je vais buter ta race).
Crochet droit
«Ana gha nrebike a lkelbe» (je vais te rééduquer batard) .
Coup de pied dans labdomen
Les passants accourent pour empêcher le massacre et avec beaucoup de mal arrêtent le carnage.
« le7mar Ta3e Bouke, Tfou . »
Crachat dans la gueule.
Enfin, quand je dis crachat, ça peut renvoyer vers lhumain, alors que dans ce cas de figure, il sagissait dune substance dune couleur bizarrement verdâtre, et dune très très très forte densité, renvoyant passablement vers le jus davocat que vous ingurgitez dans tous les Ma7labas (laiteries de Fhamatorland).
Les flics :
Attirés par le rassemblement, deux représentants de la sûreté nationale se frayent un chemin et arrivent au niveau de mon visage ensanglanté.
« Quest ce qui se passe ?!! ».
Je leur explique.
« S7abe mouke Fswide oula ?!!!! » (tu te crois en suède ou quoi?!!!)
Menottes, coup de pied dans le derrière, fourgon, commissariat, officier, accusation datteinte à la pudeur sur la voie publique et Cachot.
Compagnon de Cellule
Je débarque, visage tuméfié, mains ensanglantées, fringues sales, et une pancarte à la main.
Un mec dun âge indéfini, dors dans la cellule , son visage renvoie vers la carte du Delta du Nil tellement il y a de cicatrices.
Il ouvre nonchalamment les yeux et remarque ma pancarte : « Ache dakchi ? » (cest quoi ?).
Je réponds : « te3na9e Fabor » (Hug for free)
Il sourit de toute sa bouche édentée : « Hia li mat3aoudeche » (tu ne le repéteras pas deux fois).
Fahmator blogspot