L'Algérien d'origine Abdelkader Belaouni peut enfin espérer mener une vie normale.
Après près de quatre années passées confiné dans une chambre du second étage du presbytère de l'église Saint-Gabriel, dans le quartier de Pointe-Saint-Charles, M. Belaouni a pu quitter les lieux sans crainte d'être arrêté et déporté.
Le gouvernement fédéral a finalement accepté de lui octroyer le statut de résident permanent, pour des motifs humanitaires.
L'homme de 40 ans, aveugle et diabétique, y vivait retranché depuis janvier 2006, avec ses maigres biens, sous le coup d'un ordre de déportation émis par Immigration Canada.
Libre, dorénavant, il prévoit publier deux livres, lancer un second album et travailler dans un centre pour immigrants.
« Je suis heureux. Tellement heureux. C'est comme si je renaissais », a-t-il affirmé à la Presse Canadienne.
Son avocat, Jared Will, estime que la bonne fortune de son client est en partie attribuable à la vague de sympathie qu'il a su susciter.
Au fil des ans, sa cause a mobilisé des dizaines d'organisations québécoises et des députés de toutes les formations politiques.
Abdelkader Belaouni est arrivé en mars 2003 au pays, en provenance des États-Unis. Il a alors travaillé comme bénévole dans des groupes communautaires, avant de voir rejetée sa demande de statut de réfugié. On lui reprochait notamment le fait qu'il n'ait ni emploi, ni famille au pays.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Presse canadienne
Après près de quatre années passées confiné dans une chambre du second étage du presbytère de l'église Saint-Gabriel, dans le quartier de Pointe-Saint-Charles, M. Belaouni a pu quitter les lieux sans crainte d'être arrêté et déporté.
Le gouvernement fédéral a finalement accepté de lui octroyer le statut de résident permanent, pour des motifs humanitaires.
L'homme de 40 ans, aveugle et diabétique, y vivait retranché depuis janvier 2006, avec ses maigres biens, sous le coup d'un ordre de déportation émis par Immigration Canada.
Libre, dorénavant, il prévoit publier deux livres, lancer un second album et travailler dans un centre pour immigrants.
« Je suis heureux. Tellement heureux. C'est comme si je renaissais », a-t-il affirmé à la Presse Canadienne.
Son avocat, Jared Will, estime que la bonne fortune de son client est en partie attribuable à la vague de sympathie qu'il a su susciter.
Au fil des ans, sa cause a mobilisé des dizaines d'organisations québécoises et des députés de toutes les formations politiques.
Abdelkader Belaouni est arrivé en mars 2003 au pays, en provenance des États-Unis. Il a alors travaillé comme bénévole dans des groupes communautaires, avant de voir rejetée sa demande de statut de réfugié. On lui reprochait notamment le fait qu'il n'ait ni emploi, ni famille au pays.
Radio-Canada.ca avec
Agence France Presse et Presse canadienne