· Les promoteurs nenvisagent pas de réduction de leurs marges
· Pas de stock de logements achevés et invendus
Mauvaise nouvelle pour ceux qui veulent acquérir un bien immobilier. Les prix ne baisseront pas. Si la crise est là, la situation du secteur immobilier na rien à voir avec celle qui prévaut en Europe ou aux Etats-Unis. Ici, les promoteurs nont pas lintention de réduire leurs marges. Même si les acheteurs potentiels risquent daller vers dautres cieux pour profiter de la chute des prix en Espagne ou ailleurs.
Limmobilier au Maroc est un marché purement domestique. Le pays souffre dun déficit de logements de plus dun million dunités alors quen Espagne, par exemple, près de 1,4 million dunités de logements construites et complètement achevées ne trouvent pas preneur. «Et rares sont les promoteurs qui disposent dun stock de logements achevés et invendus», relève Hassan Ben Bachir, conseiller du président du groupe Addoha. Et pour cause, les ventes sont effectuées pour la majorité des cas sur plans.
Par ailleurs, les banques marocaines nont en aucune manière été affectées par les produits toxiques importés de lextérieur et continuent donc à financer tout à fait normalement les acquisitions de logements. Mieux, au vu des multiples campagnes de communication quils ont engagées pour la promotion des crédits immobiliers, les établissements de crédit affichent clairement leur volonté de renforcer encore davantage leurs interventions dans ce secteur. «Ici, le taux dimpayés au titre de ces financements demeure à un niveau tout à fait acceptable. Ce qui na pas été le cas au niveau des banques européennes ou américaines», indique Ben Bachir.
Dailleurs, poursuit-il, «aucun signe qui puisse être considéré comme annonciateur dun marasme na été enregistré au niveau du groupe». Au contraire, les programmes lancés par le groupe dans le haut standing destiné à la résidence principale connaissent toujours un succès commercial. De même, dans le segment des logements économiques, la demande demeure largement supérieure à loffre. «La semaine dernière, nous avons lancé la commercialisation dun projet à Salé qui a enregistré plus de 400 ventes en un week-end», cite-t-il.
Autant darguments qui dénotent le bon comportement du marché immobilier au Maroc et surtout la forte demande qui attend dêtre satisfaite. «Dans ces conditions, léventualité dune tendance baissière des prix est à écarter en ce moment», précise-t-on du côté dAddoha.
Khadija EL HASSANI
L'Economiste
· Pas de stock de logements achevés et invendus
Mauvaise nouvelle pour ceux qui veulent acquérir un bien immobilier. Les prix ne baisseront pas. Si la crise est là, la situation du secteur immobilier na rien à voir avec celle qui prévaut en Europe ou aux Etats-Unis. Ici, les promoteurs nont pas lintention de réduire leurs marges. Même si les acheteurs potentiels risquent daller vers dautres cieux pour profiter de la chute des prix en Espagne ou ailleurs.
Limmobilier au Maroc est un marché purement domestique. Le pays souffre dun déficit de logements de plus dun million dunités alors quen Espagne, par exemple, près de 1,4 million dunités de logements construites et complètement achevées ne trouvent pas preneur. «Et rares sont les promoteurs qui disposent dun stock de logements achevés et invendus», relève Hassan Ben Bachir, conseiller du président du groupe Addoha. Et pour cause, les ventes sont effectuées pour la majorité des cas sur plans.
Par ailleurs, les banques marocaines nont en aucune manière été affectées par les produits toxiques importés de lextérieur et continuent donc à financer tout à fait normalement les acquisitions de logements. Mieux, au vu des multiples campagnes de communication quils ont engagées pour la promotion des crédits immobiliers, les établissements de crédit affichent clairement leur volonté de renforcer encore davantage leurs interventions dans ce secteur. «Ici, le taux dimpayés au titre de ces financements demeure à un niveau tout à fait acceptable. Ce qui na pas été le cas au niveau des banques européennes ou américaines», indique Ben Bachir.
Dailleurs, poursuit-il, «aucun signe qui puisse être considéré comme annonciateur dun marasme na été enregistré au niveau du groupe». Au contraire, les programmes lancés par le groupe dans le haut standing destiné à la résidence principale connaissent toujours un succès commercial. De même, dans le segment des logements économiques, la demande demeure largement supérieure à loffre. «La semaine dernière, nous avons lancé la commercialisation dun projet à Salé qui a enregistré plus de 400 ventes en un week-end», cite-t-il.
Autant darguments qui dénotent le bon comportement du marché immobilier au Maroc et surtout la forte demande qui attend dêtre satisfaite. «Dans ces conditions, léventualité dune tendance baissière des prix est à écarter en ce moment», précise-t-on du côté dAddoha.
Khadija EL HASSANI
L'Economiste