Impots en france

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mam80

la rose et le réséda
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Le prélèvement à la source, mode d’emploi

La réforme du prélèvement à la source, différée pour cause d’attentat, sera discutée en conseil des ministres mercredi 3 août.
Voici les grandes lignes de la réforme, qui aboutira à prélever l’impôt directement sur le revenu à partir de 2018.

En quoi consiste le prélèvement à la source ?
Ce mode de recouvrement de l’impôt consiste à faire payer les revenus au moment de leur versement. Elle sera effective en France au 1er janvier 2018.
Cela signifie qu’à partir de cette date, le montant de l’impôt sera prélevé chaque mois sur le revenu.
Il s’agira d’un gros changement puisque aujourd’hui, les contribuables français paient l’impôt sur le revenu (IR) sur les revenus perçus l’année précédente, soit par tiers provisionnel, soit de façon mensualisée sur dix mois, avec une régularisation sur les deux derniers mois.
Le principal intérêt de la retenue à la source consiste à éviter un décalage entre le versement des revenus et la perception de l’impôt, ce qui peut occasionner des difficultés de trésorerie, notamment en cas de changement de situation.

Quels sont les revenus concernés ?
La quasi-totalité des contribuables et des revenus sont concernés : les traitements et salaires, les pensions et retraites, les revenus des indépendants, les revenus fonciers récurrents et les revenus dits de « remplacement » comme les allocations-chômage ou de congé maternité.
Seuls les revenus des capitaux mobiliers et les plus-values immobilières, représentant 2 % des revenus des contribuables, ne sont pas concernés par la réforme car ils sont déjà prélevés à la source.

Qui va prélever ?
Tout dépend de la situation du contribuable. Pour la majorité des contribuables, l’IR sera prélevé par le tiers versant le revenu puis reversé à l’administration fiscale. Ainsi, pour les salariés, l’impôt sera prélevé mensuellement par l’employeur, sur la base d’un taux de prélèvement calculé et transmis par l’administration fiscale.
Pour les retraités, la collecte sera réalisée par la caisse de retraite. Pour le chômeur indemnisé, elle sera effectuée par l’Unédic.
Les indépendants et les bénéficiaires de revenus fonciers paieront « via des acomptes calculés par l’administration fiscale sur la base de la situation passée et prélevés mensuellement ou trimestriellement » selon Bercy.

.../...
 
suite

Puis-je empêcher mon employeur de connaître mes revenus ?
Les employeurs n’auront pas le droit de divulguer le taux d’imposition de leurs salariés, sous peine de sanction. Ils ne connaîtront pas la nature des revenus de leur salarié mais uniquement son taux d’imposition.
Mais le gouvernement a dû aller plus loin pour assurer cette confidentialité.
Ainsi les contribuables qui ne souhaiteraient pas que leur employeur soit au courant de leur situation patrimoniale pourront demander qu’un taux d’imposition « neutre » leur soit appliqué par défaut, proche du barème d’un célibataire sans enfant, et payer le solde ensuite directement à l’administration fiscale.

Toutefois, si ce taux neutre est demandé par un grand nombre de contribuables, le risque existe que la réforme passe à côté de son objectif de simplification.

Quelles conséquences pour le quotient familial ?
Actuellement, l’impôt est calculé en réunissant les revenus des deux conjoints mariés ou pacsés, et en tenant compte de parts, calculé en fonction du nombre d’enfants, selon le principe du quotient familial.
Les conjoints se répartissent ensuite librement le montant du prélèvement à acquitter.
Bercy assure que la réforme ne changera rien.
Avec la retenue à la source, le calcul se fera toujours en prenant en compte les deux revenus et le nombre d’enfants et aboutira à un taux d’imposition moyen (par exemple 10 %). Ce taux moyen sera ensuite transmis aux employeurs et retenu sur le salaire (ou la retraite) de chacun.
Toutefois, cette répartition moyenne peut poser problème en cas de fortes disparités de revenus entre les conjoints.
Le gouvernement a donc prévu que les époux puissent opter pour deux taux d’imposition différents en fonction de leurs revenus respectifs, au lieu d’un taux unique pour le foyer fiscal.

.../...
 
suite et fin

Les crédits d’impôt vont-ils disparaître ?
Le gouvernement assure que « l’imputation de réductions ou l’octroi de crédits d’impôts seront maintenus », sans plus de précisions à ce stade. Les dépenses engagées pour l’emploi d’un salarié à domicile, d’une garde d’enfant ou encore le don aux associations, devraient donc continuer d’ouvrir droit aux mêmes avantages fiscaux.

Quel est le calendrier de la réforme ?
Présentée mercredi 3 août en conseil des ministres, la réforme devrait être présentée au Parlement dans la deuxième quinzaine d’août.

Au printemps 2017, comme chaque année, les contribuables devront faire leur déclaration de revenus 2016. « À partir des déclarations de revenus faites au printemps 2017, l’administration fiscale calculera le taux d’imposition effectif du foyer », a détaillé Michel Sapin, le ministre des finances, dans le Journal du Dimanche.

« Le contribuable en aura connaissance à l’été [2017] »

. Il pourra alors opter pour le taux neutre, ou pour un taux individualisé au sein du couple. « Le fisc, poursuit le ministre, transmettra ce taux à l’employeur, la caisse de retraite, Pôle emploi…
Qui prélèvera à partir de janvier [2018] et versera la somme au fisc », a-t-il détaillé.

Dès le premier revenu versé en 2018, ce taux sera appliqué au salaire, à la pension de retraite ou au revenu de remplacement. Ce taux sera ensuite actualisé en septembre 2018 pour tenir compte de la déclaration du printemps 2018 sur les revenus 2017. C’est ce taux qui sera ensuite utilisé à partir de janvier 2019.

Ainsi, si le revenu évolue, à la hausse ou à la baisse, le prélèvement évoluera automatiquement. De plus, une actualisation de l’impôt à partir de la déclaration sera effectuée chaque année au cours de l’été. En cas d’évolution de sa situation, le contribuable pourra aussi, s’il le souhaite, demander une remise à jour en cours d’année.

NATHALIE BIRCHEM
http://www.la-croix.com/Economie/Fr...=274827&PMID=c3271970db2ee096a93a28792b1d76c2

mam
 
Merci beaucoup @mam80 pour le partage de cet article très clair sur cette réforme.

Je trouve que c'est mieux que le système actuel. Je suis déja mensualisé donc ca ne changera pas grand chose pour moi :)
 
Un des gros avantage de ce système c'est que l'argent que tu reçois c'est vraiment l'argent que tu gardes, pas besoin de penser à garder spécialement une partie pour l'état, c'est à toi, l'état a déjà reçu sa part.
 
le calendrier

Pour le contribuable, la réforme du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu se fera en plusieurs étapes.

1/ Automne 2016
Adoption par le Parlement de la réforme du prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu dans le cadre du projet de loi de finances pour 2017

2/ Août 2016 - décembre 2017
Mise en œuvre de la réforme par :
- les caisses de retraites et autres verseurs de revenus de remplacement : adaptation des logiciels de gestion...,
- les employeurs : adaptations des logiciels de paie...,
- la Direction générale des finances publiques : mise à jour des logiciels, formation des agents...

3/ Septembre 2017
Le taux de prélèvement est communiqué aux contribuables.
Il est calculé par les services fiscaux en fonction de la déclaration des revenus de 2016 (déposée au printemps 2017).

4/ Fin 2017
Le fisc transmet le taux au payeur concerné (caisse de retraite, employeur...).

5/ 1er janvier 2018
Entrée en vigueur du prélèvement à la source.
L'impôt est payé chaque mois, au titre de l'année en cours.
Les tiers provisionnels et la mensualisation sur 10 mois sont supprimés.


mam

ps : vérifiez bien votre taux de prélèvement qui va avec le nombre de parts
surtout pour les femmes (seules au moment de la déclaration) qui ont élevé
des enfants
 
Dernière édition:
(...)

Enfin, ce qui pose problème à Bercy, mais réjouit les contribuables :
l'année blanche.

En effet, les revenus de 2017 ne seront pas imposés.

« Afin d'éviter que les contribuables n'en profitent pour majorer leurs revenus non imposés de 2017, Bercy liste très précisément les revenus qu'il considérera comme courants (le fisc les désigne comme non exceptionnels), et, à ce titre, donnant droit au crédit d'impôt », explique Le Figaro.

Le fisc pourra exiger des documents pour analyser les revenus de 2017. Puis, Bercy pourra s'intéresser aux revenus pendant quatre ans, contre trois aujourd'hui.

http://www.lepoint.fr/economie/on-e...gyzgEI79pdjS5Hm2MuXDw56gLmg6dXx4i#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160902

mam
 
(...)

Enfin, ce qui pose problème à Bercy, mais réjouit les contribuables :
l'année blanche.

En effet, les revenus de 2017 ne seront pas imposés.

« Afin d'éviter que les contribuables n'en profitent pour majorer leurs revenus non imposés de 2017, Bercy liste très précisément les revenus qu'il considérera comme courants (le fisc les désigne comme non exceptionnels), et, à ce titre, donnant droit au crédit d'impôt », explique Le Figaro.

Le fisc pourra exiger des documents pour analyser les revenus de 2017. Puis, Bercy pourra s'intéresser aux revenus pendant quatre ans, contre trois aujourd'hui.

http://www.lepoint.fr/economie/on-en-sait-plus-sur-le-prelevement-a-la-source-01-09-2016-2065270_28.php?M_BT=805459069852&m_i=40lThxRZw6JurTMGuHwiXtdc192KAXLIHnC4mjiQRanxRdErot+I8ow8FL2jZgyzgEI79pdjS5Hm2MuXDw56gLmg6dXx4i#xtor=EPR-6-[Newsletter-Matinale]-20160902

mam
2017, l'année idéale pour faire fortune en toute discretion avant de filer à l'anglaise dans un paradis fiscal.:sournois:
 
(...)

Mais dans les faits, c'est un peu plus compliqué.

Tout d'abord, les revenus 2017 devront bien être déclarés, via un formulaire qui sera transmis au printemps 2018, à en croire Le Parisien.

Le fisc enverra ensuite un avis d'imposition à la fin de l'été, au travers duquel il indiquera l'effacement de l'impôt dû au titre des revenus touchés en 2017, via un "crédit d'impôt modernisation et recouvrement".

Ce n'est pas tout.
Un certains nombre de revenus perçus en 2017 resteront bien imposés.

Ce sera, tout d'abord, le cas des plus-values mobilières et immobilières ainsi que des dividendes,
qui ne sont pas concernés par cette réforme, comme l'avait déjà indiqué l'exécutif.

De plus, tout un tas de revenus "exceptionnels" n'échapperont pas non plus au fisc.
Par exemple : indemnités de rupture du contrat de travail,
dédommagement d'un changement de lieu de travail,
participation et intéressement…

Les rémunérations des patrons d'entreprises et indépendants seront aussi scrutées à la loupe :
il est prévu de taxer diverses indemnités qu'ils pourraient toucher ou ventes d'actions gratuites ou de stock-options dont ils pourraient bénéficier.
Pour les patrons, une moyenne de leur rémunération sur 3 ans sera même calculée, et tout revenu dépassant cette moyenne sera soumis à l'impôt.

Quant aux crédits ou réductions d'impôt qui auraient dû être perçus au titre des revenus de 2017,
ils ne seront pas annulés. "
Les contribuables en bénéficieront à l'été 2018", a assuré Christian Eckert, secrétaire d'Etat au Budget.
Pour la suite, ces avantages fiscaux continueront de jouer avec un an de décalage, comme c'est déjà le cas actuellement.

http://www.capital.fr/finances-pers...17-une-annee-pas-tout-a-fait-blanche-1160941#

mam
 
Geste fiscal : donner d’une main ce qu’on a pris des deux autres…
(...)
Et je caricature à peine : trop pauvres pour être riches – et exfiltrer leur fortune dans des paradis fiscaux -, trop riches pour être pauvres – et bénéficier des mannes socialistes -, ces classes moyennes ont longtemps cru à la promotion sociale par le mérite, avant de comprendre que l’ascenseur social en France n’était pas seulement en panne, comme on a l’habitude de le dire, mais en chute libre, entraînant dans sa descente vertigineuse ceux qui tentent de s’y agripper :

il suffit, pour ces jeunes familles, de comparer leur niveau de vie à celui de leurs parents.

Modulation (sic) des allocations, abaissement de l’avantage du quotient familial, indexation sur le salaire des aides pour les gardes d’enfants, réduction du congé parental sous couvert d’égalité des sexes, sans compter la toute dernière « taxe spéciale d’équipement régional », validée le 17 juin dernier, et qui touchera les « ménages propriétaires »…

Ont méthodiquement été matraqués la démographie, l’enracinement et le travail, tous facteurs de prospérité d’un pays.

À la fin de l’année 2016, le taux de prélèvement obligatoire s’élèvera à 45,7 % du PIB, plaçant ainsi la France devant tous les autres pays européens. On a les champions que l’on peut.

Signe des temps, Le Monde, dans un article intitulé « Les classes moyennes étranglées par les impôts », rapportait en 2014 que le nombre de « demandes gracieuses » auprès du fisc (visant à se voir remettre tout ou partie de l’imposition) avait bondi de 20 %, en particulier pour l’impôt sur le revenu.
Les lettres de rappel, de relance et de mise en demeure aux particuliers avaient plus que doublé.

« Nous sommes passés de non imposables à très imposables », témoignait un ménage.
« Les services fiscaux m’ont refusé un délai de paiement au motif que c’était à moi d’anticiper et donc d’avoir de l’argent de côté », racontait un autre. Comme si les contribuables pouvaient « anticiper » la folle fuite en avant fiscale de ce gouvernement, comme si le Trésor public pouvait donner doctement des leçons d’épargne et de prévoyance.
(...)
Mais qu’espère donc le gouvernement ?
Si les classes moyennes ont un tropisme de vache à lait, elles n’ont pas une mémoire de poisson rouge.
S’il savait, sa ristourne, où elles se la mettent.

bd voltaire

mam
 
C'est mignon, on parle de familles qui râlent alors même qu'elles ont beaucoup d'aides sociales et sont celles qui consomment le plus du "service public".

J'invite toutes ces personnes à faire la simulation en étant un célibataire, sans enfant, je pense qu'elles relativiseront (au moins 5 minutes). :p

Et encore plus si elle cherchent à savoir le coût qu'elles représentent pour la société.:sournois:

C'est du populisme cet article.

Il faut donner le revenu net imposable, la composition familiale et le montant d'IR à payer.
Le délire de « Nous sommes passés de non imposables à très imposables », j'en doute.
Mais, il est évident que si les gens ne comprennent pas que si tes revenus augmentent sensiblement d'une année à l'autre, la note n'est pas la même.

Cette mentalité m'agace de plus en plus.

Ils sont contents d'avoir des hôpitaux pour accoucher, un suivi de grossesse, pédiatrique, des médecins, des écoles gratuites, des aides pour la garde, des crédits d'impôts pour la garde, des crèches... Mais, mais, ils ne veulent pas contribuer au système.:fou:

Allez pas cap, demain on passe à l'auto-gestion et on supprime la quasi-totalité des impôts et taxes, je pense que beaucoup pleureront car ils ne pourront pas assumer les frais auxquels ils devront faire face! :bizarre:
 
C'est mignon, on parle de familles qui râlent alors même qu'elles ont beaucoup d'aides sociales et sont celles qui consomment le plus du "service public".

J'invite toutes ces personnes à faire la simulation en étant un célibataire, sans enfant, je pense qu'elles relativiseront (au moins 5 minutes). :p

Et encore plus si elle cherchent à savoir le coût qu'elles représentent pour la société.:sournois:

C'est du populisme cet article.

Il faut donner le revenu net imposable, la composition familiale et le montant d'IR à payer.
Le délire de « Nous sommes passés de non imposables à très imposables », j'en doute.
Mais, il est évident que si les gens ne comprennent pas que si tes revenus augmentent sensiblement d'une année à l'autre, la note n'est pas la même.

Cette mentalité m'agace de plus en plus.

Ils sont contents d'avoir des hôpitaux pour accoucher, un suivi de grossesse, pédiatrique, des médecins, des écoles gratuites, des aides pour la garde, des crédits d'impôts pour la garde, des crèches... Mais, mais, ils ne veulent pas contribuer au système.:fou:

Allez pas cap, demain on passe à l'auto-gestion et on supprime la quasi-totalité des impôts et taxes, je pense que beaucoup pleureront car ils ne pourront pas assumer les frais auxquels ils devront faire face! :bizarre:

mdr c'est bien ça.....

mam
 
Qui bénéficiera des baisses d'impôts annoncées par le gouvernement ?

Dans le détail, seront concernés par la baisse de l'impôt sur le revenu:

• Les célibataires, divorcés et veufs ayant un salaire inférieur à moins de 1700 euros nets par mois. «Pour éviter tout effet de seuil», c'est-à-dire une augmentation trop brutale de leur impôt sur le revenu, Bercy procèdera à un «lissage» entre 1700 et 1900 euros.

• Pour les couples, ce seuil sera doublé. Seront ainsi concernés ceux dont les revenus restent inférieurs à 3400 euros nets par mois.
• Ces seuils seront également majorés en fonction des charges de famille, à hauteur d'un peu plus de 0,3 smic, soit 340 euros, par enfant.
Michel Sapin explique ainsi qu'
- un couple ayant trois enfants pourra bénéficier de cette réduction d'impôts forfaitaire de 20% si ses revenus sont inférieurs à 4800 euros nets par mois.
- Pour un couple ayant deux enfants, le seuil de revenu maximal devrait être de 3,8 smic, soit environ 4300 euros.

• En pratique, la baisse d'impôt sur le revenu devrait avoisiner en moyenne les 200 euros par ménage concerné.

Un célibataire percevant 1700 euros de salaire net verra ainsi son impôt sur le revenu diminuer de 190 euros.

Un couple ayant deux enfants à charge et gagnant 4100 euros verra par exemple son impôt sur le revenu baisser de 360 euros.

Une mère élevant seule un enfant et percevant 2400 euros par mois devrait de son côté voir son impôt diminuer de 87 euros.


Le ministre de l'Economie a par ailleurs annoncé ce vendredi une seconde mesure en faveur des ménages en l'espèce
d'un avantage fiscal pour l'emploi d'un salarié à domicile.

Jusqu'à présent, seuls les retraités et handicapés qui payaient des impôts pouvaient bénéficier d'un avantage égal à la moité de leurs dépenses.
Ce n'est pas le cas pour les actifs.
Désormais, tous les ménages pourront bénéficier de cette aide, même les retraités et handicapés qui ne sont pas assujettis à l'impôt.

1,3 millions de ménages seront concernés et percevront désormais un crédit d'impôts.

Leur reste à charge devrait baisser en moyenne de 20%.

Le gouvernement espère faire ainsi d'une pierre deux coups en boostant également l'emploi à domicile: il dit attendre de la mesure la création de 30.000 emplois équivalent temps plein dans le secteur.

Dans la phase préparatoire du Budget, le gouvernement avait un temps hésité entre baisser l'impôt sur le revenu pour
tous les ménages en-dessous d'un certain seuil de rémunération et
cibler spécifiquement les retraités via une baisse de la CSG.
Les deux seront bénéficiaires du dernier geste fiscal de François Hollande.

http://www.lefigaro.fr/conjoncture/...es-d-impots-annoncees-par-le-gouvernement.php

mam
 
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