La série noire pour Airbus? Dix jours après le crash de l'AF447 au milieu de l'Atlantique, trois incidents concernant des avions du constructeur européen ont été rapportés mercredi et ce jeudi, sans qu'ils fassent de victimes. Le premier a eu lieu hier aux Canaries. Un A320 affrété par un voyagiste norvégien a dû effectuer un atterrissage d'urgence dix minutes après le décollage. Plusieurs passagers ont évoqué des flammes et des explosions.
Puis, c'était au tour d'un A330-200 effectuant une liaison entre le Japon et l'Australie de connaître un départ de feu dans le cockpit. L'appareil a dû réaliser un atterrissage d'urgence sur l'île de Guam dans le Pacifique. Enfin, ce matin, un A320 de la compagnie russe Aeroflot avec 122 personnes à bord a fait un atterrissage d'urgence jeudi en Sibérie occidentale, après une fissure sur son pare-brise.
De son côté, l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a assuré mardi que tous les modèles d'Airbus étaient «aptes au vol» et pouvaient être exploités «en toute sécurité».
Contacté par Libération.fr, le syndicat de pilotes Alter a estimé que la multiplication de ces incidents résultait «d'un effet loupe. D'habitude, cela reste en interne». Une autre source a également confié à Libération.fr qu'on n'aurait pas parlé de ces évènements sans le drame de l'AF447.
liberation.fr
Puis, c'était au tour d'un A330-200 effectuant une liaison entre le Japon et l'Australie de connaître un départ de feu dans le cockpit. L'appareil a dû réaliser un atterrissage d'urgence sur l'île de Guam dans le Pacifique. Enfin, ce matin, un A320 de la compagnie russe Aeroflot avec 122 personnes à bord a fait un atterrissage d'urgence jeudi en Sibérie occidentale, après une fissure sur son pare-brise.
De son côté, l'Agence européenne de sécurité aérienne (AESA) a assuré mardi que tous les modèles d'Airbus étaient «aptes au vol» et pouvaient être exploités «en toute sécurité».
Contacté par Libération.fr, le syndicat de pilotes Alter a estimé que la multiplication de ces incidents résultait «d'un effet loupe. D'habitude, cela reste en interne». Une autre source a également confié à Libération.fr qu'on n'aurait pas parlé de ces évènements sans le drame de l'AF447.
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