Indice de la prospérité en 2013, le maroc est le pays le plus prospère du maghreb

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Sur l'échelle de la prospérité, le Maroc figure parmi les bons élèves. C’est ce qui ressort du Legatum Prosperity Index 2013 publié par l’organisation internationale privée londonienne, The Legatum Institute (LI) et qui cible 38 pays africains. Les nouvelles sont plutôt bonnes puisque le Royaume figure dans le trio de tête, respectivement devancé par le Botswana et l’Afrique du Sud. Seul petit bémol, le pays a régressé d’un rang par rapport au classement de 2012. Mais ce petit changement n’entame en rien son leadership au niveau du Maghreb. En effet, le Maroc caracole toujours en tête dans la région, comme ce fut le cas lors du précédent index. Il est suivi par la Tunisie (4e), l’Algérie (6e) et la Mauritanie (26e), tandis que l’Égypte termine à la 11e place.


Première place dans le secteur économique
Le Maroc réalise sa meilleure performance au niveau de l’économie, où il occupe la première place à l’échelle continentale. Les enquêtes réalisées en 2012 par les experts du LI ont révélé que 60,3% des personnes interrogées se disent rassurés par le travail des institutions financières, et 73,7% sont satisfaits de leur niveau de vie, ce qui le place au dessus de la moyenne africaine estimée à 40,8%. Les secteurs de l’entrepreneuriat et de la santé se portent bien, 119,7% des sondés disposent de téléphones portables tandis que 90,4% déclarent être satisfaits du système sanitaire. D’autres bonnes notes sont également observées au niveau de la gouvernance (6e) et de l’éducation (8e). Toujours à en croire le rapport, les Marocains se sentent en sécurité dans leur environnement. Les données recueillies révèlent que 57,6% affirment pouvoir marcher dans la rue durant la nuit sans être inquiétés, mais 12% ont été victimes de vols au cours des douze derniers mois précédant l’enquête.
 

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Des efforts à faire dans les relations sociales

Le «capital social» et les «libertés individuelles» restent les talons d’Achille puisque le Maroc termine respectivement à la 17e et 22e place, contrairement au précédent classement où il s’était classé en tête dans le premier indice cité. C’est ce qui explique d’ailleurs sa régression dans le classement général. «Le Maroc a chuté d’une place dans le classement général de l’index sur la prospérité en 2013 à cause notamment de sa mauvaise performance dans le capital social, ou il a régressé de 16 rangs. Des personnes interrogées ont déclaré ne pas pouvoir compter sur d’autres en cas de besoin. Le bon rang enregistré au niveau de la gouvernance est le résultat de la diminution de sur la perception de la corruption et une confiance de plus en plus affichée sur le déroulement des élections», note le Legatum Institute. Les statistiques le prouvent largement, car seuls 7,1% des sondés ont effectué des activités de bénévolats. Par ailleurs, Nathan Gamester, directeur du programme Legatum Prosperity Index, estime que «les États africains doivent entreprendre des réformes sérieuses, construire de meilleures institutions, et améliorer l’éducation et les infrastructures». Elle exhorte aussi nos dirigeants à ne pas se baser sur l’aide étrangère uniquement, car même si elle est «abondante depuis bien longtemps en Afrique, elle a souvent été contre-productive. Elle a au contraire encouragé la corruption, véhiculé l’idée selon laquelle la réforme n’est pas nécessaire.»
 
Méthodologie de calcul de l’indice de la prospérité
L’Index sur la prospérité dans le monde ou encore The Legatum Prosperity Index est un classement annuel publié depuis 2006 par l’organisation internationale privée londonienne The Legatum Institute (LI). Pour établir ce classement, les experts du LI se basent sur 89 indicateurs regroupés en 8 sous-indices : l’économie, entrepreneuriat et les opportunités, la santé, la gouvernance, l’éducation, le capital social, les libertés individuelles, la protection et la sécurité (voir infographie). Ce classement ne concerne que 38 pays du continent, l’organisation informe qu’elle publiera le rapport global vers la fin de l’année. «Ce classement explore les grands thèmes relatifs aux perspectives de développement de l’Afrique. Premièrement, nous nous sommes intéressés aux changements démographiques, en particulier l’augmentation du pourcentage de jeunes, qui présente d’énormes opportunités économiques. Deuxièmement, nous prenons le Nigeria comme étude de cas pour montrer comment les conflits, la violence et l’instabilité constituent un obstacle majeur à la croissance. Troisièmement, les conséquences de la corruption dans le milieu des affaires. (…) Le rapport examine aussi les progrès réalisés dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et met l’accent sur les objectifs de développement qui devraient être ciblés dans l’agenda de l’après-2015», indique Nathan Gamester.

Publié le : 10 Octobre 2013 - Elimane Sembène, LE MATIN
 
Je me demande avec un tel score comment se fait il qu'il y a encore des candidats à l'émigration.
Nom de zeus comme critère le nombre de portables.
Et une quasi unanimité sur le satisfecit sanitaire. Je me demande comment il se fait que tant de personnes ont des chicots à la place des dents.
Le rire ci dessous c'est après lecture du rapport
https://encrypted-tbn1.gstatic.com/...3bWq_nHrbTlsfGmEpPWSeWvS79__8FVIaSWMmlU8AolVQ
 
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