indien lutte contre le manque d'eau par condensation forcée

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el jadida

el jadida/mazagan beach
se sujet a été abordé au jt de france 2 malheureusement je l'avait raté , qq peut il faire un résumé de cette technique appelé condensation forcée
 
se sujet a été abordé au jt de france 2 malheureusement je l'avait raté , qq peut il faire un résumé de cette technique appelé condensation forcée

Oui j'ai vu ce reportage, c'est impressionant tout de même.

J'ai pas tout compris mais brièvement, il s'agit d'une technique qui permet de mettre un materiau blanc sur le toit des maisons.

Cet isolant permet de capter des micro goutellettes d'eau contenu dans l'atmosphère toute la journée ces micro goutellettes qui au ruissellement se transforme en eau.

Cette technique permet de lutter contre la secheresse ert notament dans la region où est utilisée cette technique la temperature avoisine les 50°.

voici un lien, que j'avais repérer qui explique bien le procédé :

http://inac.cea.fr/sbt/Phocea/Vie_des_labos/Ast/ast_visu.php?id_ast=432
 
j'avais regardé un reportage d'un autre projet similaire et audacieux qui peut peut être t'intéresse, il a été lancé dans la petite communauté chilienne d’Alhuemilla. Grâce à l’installation de 10 "attrape-brouillard",

Le brouillard : un outil de lutte contre la désertification

Située dans le nord du Chili, la Communauté agricole d’Alhuemilla a construit 10 « attrape-brouillard » qui permettent de recueillir les gouttes d’eau microscopiques en suspension dans l’air et d’améliorer le niveau de vie de ses habitants.

Alhuemilla est particulièrement touchée par la sécheresse, la dégradation des terres, l’érosion des sols, le surpâturage, le déboisement, lesquels provoquent une réduction de productivité des sols et des pertes en biodiversité qui sont des facteurs de pauvreté poussent les habitants à émigrer.

En effet Alhuemilla, qui comptait initialement 43 comuneros (chefs de famille recensés dans la communauté) et leurs familles, mais la pauvreté actuelle a obligé un grand nombre d’habitants à émigrer et il ne reste aujourd’hui que 23 ménages de membres de la communauté, parents et métayers.

Face à cette situation, le projet a réussi à préserver la qualité des terres. Une fois captée, l’eau est acheminée jusqu’à un réservoir de 12 000 litres qui irriguera jusqu’à 10 parcelles d’un hectare. Ces dernières seront par la suite reboisées avec des espèces indigènes d’arbres et de plantes. Une partie des terres sera réservée à des cultures vivrières destinées à la consommation des familles et à la reconstitution des cheptels.

Le projet envisage également d’améliorer le rendement énergétique des foyers pour réduire la coupe des arbres sur les terres communautaires. Il prévoit d’organiser des ateliers de renforcement des capacités des agriculteurs dans le cadre desquels, sur le principe des mingacos traditionnels (travaux communautaires sans rémunération économique), les agriculteurs apprendront à construire ces foyers selon des processus participatifs.

Par ailleurs, les membres de la communauté effectueront des voyages pour se familiariser avec d’autres expériences intéressantes et ils inviteront les membres de communautés voisines à venir visiter le projet afin de les encourager à reproduire modèle. Seront également organisés des ateliers de formation à la lutte contre la désertification ainsi que d’autres consacrés plus spécifiquement à l’emploi des ressources en eau, à l’instauration et au maintien de cultures d’arbustes fourragers, ainsi qu’à la construction, à l’entretien et à l’utilisation des « attrape-brouillard ».

Pour sa pleine réalisation, le projet bénéficie de l’appui conjoint du PNUD, par le biais du Programme de microfinancements du Fonds pour l’environnement mondial, et de l’Union européenne; il a également le soutien de la Municipalité chilienne de Canela, de la Société nationale forestière (CONAF) et du Service régional d’agriculture et d’élevage (SAG).

Le projet a été récompensé par les Universités de Serena (Chili) et Regina (Canada) pour avoir mis en place une bonne pratique dans le domaine de la gestion de l’eau.

Les deux tiers des communes du Chili aient été déclarées en situation de sécheresse.
 
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